@morice,
Merci pour votre article, comme d’habitude très intéressant.
Certes, il faut s’accrocher aux branches lorsque l’on prend conscience de l’absence totale d’éthique et du mépris des individus et des peuples qui prédominent dans certains milieux.
C’est vrai que contre tout cela on a que les mots, les intentions, les idéaux, et cela semble bien peu, tant les mafias semblent gouverner le monde.
Je viens de regarder la vidéo de la conférence de presse de Dieudonné, qui est carrément devenu mercenaire idéologique en échange d’une carrière de réalisateur.
Ce qui est vraiment dommage le concernant, c’est que c’est vraiment un humoriste de grand talent.
Il va maintenant se retrouver à faire un faire un film sur l’histoire de l’esclavage, avec les deniers publics d’un pouvoir totalitaire, le tout en fréquentant de loin en loin un Faurisson révisionniste.
Non, ce n’est pas une hallucination, on ne rêve pas, c’est bien la réalité !
Ce qui est grave, c’est de voir des gens comme lui récupérer les idées des autres sur des problèmes sérieux, et donc de décrédibiliser les débats sous-jacents. On a vraiment l’impression d’une forme de parasitisme idéologique : Je capte, je dénature, j’exploite à mes fins propres, et puis je passe à autre chose lorsque le filon est épuisé.
Le sommet de l’hypocrisie est atteint lorsque qu’il s’appuie sur le fait que la France a employé des machines à voter pour dire que n’ayant de leçons à donner à personne en matière de démocratie, on ne peut pas se permettre de juger le pouvoir Iranien, son sponsor.
Il ne mériterait qu’une chose : Faire une cure d’opposition politique en Iran. Gageons que cet opportuniste de mauvaise foi prendrait immédiatement conscience de la différence qu’il y a entre une démocratie et un régime totalitaire.