Ce qui est rétrograde, c’est de considérer comme une sorte d’évolution, la connaissance matérielle ou psychique que la science moderne a acquise alors qu’elle c’est faite au détriment de la connaissance symbolique. Comme dit l’autre commentaire, la science tourne en rond car elle s’approche de plus en plus d’une réalité qu’elle ne pourra jamais comprendre car la compréhension est aussi l’expression du cerveau qui débouche sur la prise de conscience et comme toute expression est subordonnée au sujet (le Qui) la réalité est ainsi rendue inaccessible par définition : pour connaître, il faut être.(Si on enlève le Qui, il ne reste pas grand chose ou alors il faut le prouver et là cela devient très drôle !) On assiste en fait à une compréhension médiate et superficielle (par l’explication du comment extérieur) puisque toute expression ne contient pas en elle-même son propre principe car celui-ci est par « définition » inexprimable, ce qui donne une vision inversée de la réalité.
« La plupart des neurobiologistes et pas mal de « neuro-philosophe » suppose que la conscience (vois l’esprit globalement)est une propriete emergente du cerveau. »
C’est une vue de l’esprit, et cette vision cartésienne est véritablement rétrograde elle aussi. Elle suppose une dualité matière/esprit qui ne sont que 2 illusions ou 2 expressions de l’Etre unique. Cette vision matérialiste et désuète de l’esprit moderne est en opposition complète (mais ça ne va pas durer longtemps) avec le point de vue oriental (Cf. le Vedenta) qui considère que toutes expressions nécessitent un principe préalable et immanent : « Je suis donc je pense et donc j’existe »