Bonjour Abgeschiedenheit,
Je ne suis pas sûre de saisir le sens de votre remarque. Ai-je dit qu’il n’était pas important de parler de comment l’on veut vivre ensemble ? Non, j’ai dit qu’il me paraîssait dangereux et manipulateur de vouloir en parler en termes d’identité nationalité car elle est ici réduite à la notion de culture, de race, de religion. Or, il nous faut parler de comment nous voulons vivre ensemble en tant que citoyens.
Il est évident que l’Europe a encore du mal, après pourtant des décennies, voire des siècles, de cohabitation avec des populations non-caucasiennes et non-chrétiennes à s’y faire. La gêne est là, bien évidemment, surtout car l’Europe se vit comme en déclin, et donc mal à l’aise, doù les tendances à afficher une supériorité. Chose qui par ailleurs est malheureusement humaine, quoique faite de manière différente partout. La gêne donc est là parce que cette cohabitation remet en question nos habitudes culturelles, nos paramètres. C’est l’histoire humaine cela, et elle est terriblement lente !
Ce qui me paraît troublant dans votre commentaire c’est le sous-entendy qu’il y a réellement des races. La seule race a exister chez les hommes c’est la race humaine. En dehors de cela il n’y en a pas. Nous avons des différences épidermiques, ethniques, culturelles, sociales, lingustiques et politiques. Mais point de race. Mais peut-être vous ai-je mal lu, auquel cas je m’en excuse.
Cordialement