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Accueil du site > Tribune Libre > Le débat mortifère sur l’identité nationale

Le débat mortifère sur l’identité nationale

Nauséabond. Choquant. Déprimant. D’un bassesse et d’un racisme surprenant. Ce ne sont que quelques descriptions saillant à ce que Nicolas Sarkozy a permis d’étaler au grand jour avec son grand débat citoyen sur l’identité nationale. C’est comme si la cocotte minute ne pouvait plus contenir la pression ; elle laisse à présent fuser de toutes parts de la vapeur chaude, bouillante.

Après les remarques douteuses du ministre de l’intérieur sur les origines d’un jeune Français, la peur délirante et xénophobe de voir la France noyée sous une déferlante d’étrangers exprimée par un maire UMP du département de la Meuse, c’est au tour de Nadine Morano, secrétaire d’Etat à la famille et à la solidarité, de dévoiler le racisme latent qui prévaut dans le gouvernement français. En réaction à la question d’un jeune Français, d’origine nord africaine et d’obédience musulmane, sur la compatibilité de la République avec l’Islam, Morano ne trouve rien de mieux à lui dire que ceci : "Moi, ce que je veux du jeune musulman, quand il est français, c’est qu’il aime son pays, c’est qu’il trouve un travail, c’est qu’il ne parle pas le verlan, qu’il ne mette pas sa casquette à l’envers". Heureusement que les débats sont modérés pour élever le niveau et garantir le respect, l’intelligence et la cordialité ! Que cette remarque sorte de la bouche de la secrétaire d’Etat à la solidarité ne rend le tout que plus insultant. La solidarité cela signifie le soutien mutuel, la reconnaissance et le respect, dont elle ne fit point montre. C’est plutôt du mépris qui est affiché pour la réalité à laquelle font face bien des jeunes Français, un dédain pour les difficultés qu’ont ceux dont le nom n’est pas très Gaullois, ou qui viennent des banlieues. Le terme désigne littéralement et historiquement un lieu au ban c’est-à-dire aux franges de la ville ou cité. C’est le signe d’une aliénation, dans le temps réservée aux Juifs et aux catégories socialement indésirables. Et au jour d’aujourd’hui cela n’en demeure pas moins vrai, peu importe le type de Français que l’on puisse être : blanc, noir, arabe ou asiatique. Depuis des décennies, des intellectuels, des politiques de terrain et des acteurs de la société civile réclament à grand cris une grande action pour les banlieues ; des gouvernements successifs ont lancé des ’plans banlieues’, mais les racines du problème n’ont jamais été attaquées. Le niveau de chômage y est en moyenne deux fois plus élevé que sur le reste du territoire, frappant tout particulièrement les jeunes. Un sentiment général d’abandon par l’Etat et ses services prévaut, alors que de plus en plus de bureaux de postes, d’antennes locales de commissariat, de centres culturels et sportifs ferment. Et maintenant, ce grand débat sur l’identité nationale comme insulte et signe de rejet supplémentaire.

L’on n’a pas entendu Morano admonester d’autres jeunes Français par ce qu’ils portent la casquette à l’envers, ont des rastas, parlent le franglais ou utilisent des expressions de chat, et n’ont pas d’emploi. Non, nous ne l’avons pas entendu le faire car aucuns de ces éléments ne fait partie des ingrédients du fantasme français de la jeunesse criminelle, dangereuse et violente. Sarkozy connut le succès, se positionnant favorablement pour les élections présidentielles de 2007, après les émeutes dans les banlieues. C’est contre ces jeunes Français, ces jeunes racailles, qu’il défendit le reste des Français. C’est contre eux qu’il donna davantage de pouvoirs à la police, pour les poursuivre et les réprimer. C’est l’arabe sanguinaire et vicieux ! Celui qui trahit la France en Algérie, le vieux retraité qui suce la fortune durement gagnée du pays après avoir qu’on lui ait gracieusement offert un travail insignifiant dans les années 50 et 60, et qui aurait dû retourner chez lui il y a bien longtemps (Mais après trente ans de dur labeur, où est ce chez lui ?). L’Arabe et son acolyte africain, ce personnage paresseux qui ne pense à rien si ce n’est le sexe, le divertissement et la bouffe. Ces ’populations’, comme les appellent par euphémisme les intellectuels bien-pensants, auxquelles Chirac faisait référence en 1991 quand il disait que l’honnête travailleur français ne supportait plus de vivre aux côtés du bruit et de l’odeur d’une famille africaine composée de trois ou quatres femmes, d’une vingtaine d’enfants, et d’un mari sans emploi mais amassant une petite fortune en allocations familiales.

Ca peut paraître exagéré de penser que là pourrait être les pensées sous-tendant la politique du gouvernement, et à vrai dire il est probablement juste de dire que la plupart des politiques de l’UMP n’adhèrent pas à ces points de vues racistes. Mais ils les exploitent afin de s’assurer le vote Front National en vues des prochaines élections régionales. Bien des électeurs traditionnels de droite ont été déçus par l’action politique du Président, sa popularité s’effondre, et le sentiment ne cesse de croître selon lequel le président du pouvoir d’achat et de l’esprit d’entreprise pensait avant tout à lui et non pas au pays en faisant campagne sur ces slogans. Comme bien des économies, la France a été durement touchée par la récession, et le pessimisme est élevé. Historiquement, ces moments ont toujours été propices à l’exaltation d’un sentiment national versant vers la haine de l’Autre, et pour camoufler sa propre inefficacité. La Grande Dépression des années 30 fut concomitante d’un sentiment anti-étranger primaire, d’actions quasi miliciennes, et de politiques xénophobes. Des milices officieuses et discrètes opèrent déjà dans des villes françaises et anglaises. Le slogan ’Des boulots anglais pour des Anglais’ s’est déjà fait entendre. Au pays de la "Liberté, Egalité, Fraternité" que de frissons n’ont pas parcouru l’épiderme des humanistes qui ont lu le site du ministère de l’immigration et de l’identité nationale. Avant d’être retirer face sous la pression publique, il hébergeait pléthores de commentaires insultants et racistes.
La France devrait se souvenir qu’elle a été créée sur la base du droit du sol et du sang. Il est aussi temps de se remémorer qu’elle a fleuri grâce à son passé colonial, et ses liens souvent abusifs vis-à-vis de bien des cultures ; qu’elle a inspiré des millions de personnes en raison de son ancien généreux droit d’asile, de son passé révolutionnaire et ses penseurs humanistes. Nous ne devrions pas avoir honte mais être fiers d’avoir un actuel président d’origine hongroise, nous réjouir de nous rappeler que Léon Blum était juif, le premier ministre Edouard Balladur d’origine arménienne. Nous devrions avoir de l’assurance parce que parmi les plus ardents défenseurs des valeurs de la société française, on en trouve beaucoup dont les ancêtres n’étaient pas français.

Comme tant d’autres pays européens, la France, refusant d’abandonner ses illusions de grandeur et de prestige, cherche un bouc émissaire à son ’déclin’. La classe politique, comme Berlusconi et la Ligue du Nord et ses autres alliés néo-fascistes en Italie, le British National Party et la rhétorique populiste du Labour au Royaume-Uni, la Suisse de l’UDC de Blöcher, joue avec le feu pour apaiser les frustrations des classes moyennes en perte rapide de leurs standards de vie confortable. Le monde est de plus en plus un réseau interdépendant de sociétés, une culture globalisée dans laquelle nous assumons sans cesse davantage d’identités, et il ne peut se permettre de supporter les odeurs putrides de la xénophobie si nous voulons tirer profit des promesses d’un âge globalisé. Nous nous devons de refuser de participer à des grands débats sur l’identité nationale parce que nous sommes interdépendants les uns des autres, matériellement, intellectuellement et sociétalement. C’est pour cela qu’il faut soutenir des initiatives telles que le refus de débattre au débat sur l’identité nationale, ou le rejet de la nouvelle politique d’immigration en Grande-Bretagne, afin de montrer aux politiques et au monde dans sa globalité que l’Europe se refuse de répéter l’histoire. Sinon, il ne me restera qu’à réécouter Shirley Bassey et les Propellerheads.

http://www.mediapart.fr/journal/france/021209/lappel-de-mediapart-nous-ne-debattrons-pas

http://www.manifestoclub.com/visitingartists
 

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21 réactions à cet article    


  • Serge Serge 16 décembre 2009 12:07

    Incontestablement ce « débat » qui n’a pas lieu d’être a pour objectifs...
    1) Occulter les vrais problèmes de la France ;
    2) Stigmatiser les immigrés ( fonction de « bouc émissaire  » comme après la crise de 1929 ! ) comme responsable de tout ce qui ne va pas...
    3) Préparer l’opinion publique à accepter encore plus de charters,de lois sécuritaires,etc...
    4) De renforcer la dérive d’un pouvoir autoritaire et personnel.

    Ne nous y trompons pas il y a de la cohérence dans le sarkozisme !!!


    • jcm jcm 16 décembre 2009 12:59

      Largement d’accord !


      • ddacoudre ddacoudre 17 décembre 2009 11:08

        bonjour abgeschiedenheit

        l’immigration n’est qu’un bouc émissaire qui cache l’éternel problème de l’étranger , et du nomadisme des populations. en plus en France il se complique du fait que nous n’avons pas fait le deuil de la guerre d’Algérie et que le conflit Irak nous a apportée le 11 septembre qui est l’objet de tous les amalgames, et du pain bénis pour tous les racistes les xénophobes les fascistes.
        et ce débat n’est pas fait pour arranger les choses.
        cordialement.


      • projetX projetX 16 décembre 2009 15:03

        @’lauteur

        valerieH , vous habitez ou exactement ?

        Car si vous voulez prendre toute la mesure de l’evolution de l’identité nationale francaise, je peux vous conseiller quelques quartiers dans le nord de la france pour prendre vos RTT.

        Vous pourrez decouvrir comment est considerée une francaise dans certains quartiers de notre beau pays, et je vous imagine deja, redoutant le moment ou vous regagnerez votre domicile...


        • valérieh 17 décembre 2009 10:57

          @ Projet X,

          J’aime bien quand on précise sa pensée, que l’on ne s’en remet pas à des insinuations polysémiques. Que suggérez-vous sur moi, sur la France, sur l’identité nationale, sur ces quartiers du nord de la France ?


        • valérieh 16 décembre 2009 15:14

          Bonjour Abgeschiedenheit,

          Je ne suis pas sûre de saisir le sens de votre remarque. Ai-je dit qu’il n’était pas important de parler de comment l’on veut vivre ensemble ? Non, j’ai dit qu’il me paraîssait dangereux et manipulateur de vouloir en parler en termes d’identité nationalité car elle est ici réduite à la notion de culture, de race, de religion. Or, il nous faut parler de comment nous voulons vivre ensemble en tant que citoyens.
          Il est évident que l’Europe a encore du mal, après pourtant des décennies, voire des siècles, de cohabitation avec des populations non-caucasiennes et non-chrétiennes à s’y faire. La gêne est là, bien évidemment, surtout car l’Europe se vit comme en déclin, et donc mal à l’aise, doù les tendances à afficher une supériorité. Chose qui par ailleurs est malheureusement humaine, quoique faite de manière différente partout. La gêne donc est là parce que cette cohabitation remet en question nos habitudes culturelles, nos paramètres. C’est l’histoire humaine cela, et elle est terriblement lente ! 
          Ce qui me paraît troublant dans votre commentaire c’est le sous-entendy qu’il y a réellement des races. La seule race a exister chez les hommes c’est la race humaine. En dehors de cela il n’y en a pas. Nous avons des différences épidermiques, ethniques, culturelles, sociales, lingustiques et politiques. Mais point de race. Mais peut-être vous ai-je mal lu, auquel cas je m’en excuse.

          Cordialement


          • Voris 16 décembre 2009 15:18

            Ce débat est devenu le grand toboggan tant il provoque de glissades. Plus on s’obstine plus la planche est savonneuse (et malodorante) : il faut arrêter ça immédiatement. Ou alors il faudra en assumer toutes les conséquences futures...


            • Serge Serge 16 décembre 2009 16:40

              Entièrement d’accord...
               Ce « débat » ( tout à fait cohérent avec le projet politique de Sarkozy et de la droite ultra ) a aussi pour objectif de ressuciter la France de Vichy...

              Est-ce un hasard si la soirée où Morano s’est illustrée a eu lieu à Charmes lieu de naissance de M.Barrès... ( ultra-nationaliste,anti-dreyfusard ) et où fut invité comme « grand témoin » ( sic !!! ) le président de l’association « mémoire de Barrès. »

              Barrès qui écrivait...« Que Dreyfus ait trahi,je le conclus de sa race. »
              Barrès qui s’opposa au transfert des cendres de Zola au Panthéon ;Barrès fondateur avec Maurras de « La ligue de la patrie française  » ancêtre de     «  L’Action Française. »

              Si nous laissons faire il y aura des réveils douloureux !


            • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque 17 décembre 2009 01:13

              « Laffemas avoit promis au ministre qu’il le [le chevalier de Jars] tourmenterait si bien qu’il en tirerait à peu près ce qu’il désirait savoir, et que sur peu de mal il trouverait les moyens de lui faire son procès selon les manières mêmes du cardinal [de Richelieu], qui, à ce que j’ai ouï conter à ses amis, avait accoutumé de dire qu’avec deux lignes de l’écriture d’un homme on pouvait faire le procès au plus innocent, parce qu’on pouvait sur cette matière ajuster si bien les affaires, que facilement on y pouvait faire trouver ce qu’on voudrait. » (Mme de Motteville, 1621-1689, Mémoires, 1723, t. Ier, p. 58.)


            • Serge Serge 17 décembre 2009 09:54

              Je fais toutes mes excuses à S.populusque car Barrès qui avait une meilleur connaissance du verlan que de la langue française a écrit... « trahi »,... « sa race », sans vraiment en comprendre la signification.

              Et puis il y a cet « argument massif »...phrase sortie de son contexte !

              On peut donc dire et écrire n’importe quoi ( du genre Mein Kempf ) on sera pardonné, excusé,blanchi,par... « le contexte ».


            • Den 17 décembre 2009 10:05

              @ Serge, je vous rejoins sur l’argument massif du contexte

              [2:191] Et tuez-les, où que vous les rencontriez ; et chassez-les d’où ils vous on chassés ...Telle est la rétribution des mécréants.


            • armand armand 17 décembre 2009 11:07

              Serge,

              Vous feignez d’oublier que tout le monde, à l’époque de Barrès, usait du terme de race et lançait des formules à l’emporte-pièce. Il y a aussi des pages chaleureuses et admiratives que Barrès a adressées aux Juifs. Et que maint anti-dreyfusard est devenu peu ou prou dreyfusard avec le temps. Je suis sûr qu’à l’aune de vos jugements (les thuriféraires de la Commune apprécieront) le marquis de Galliffet, grand fusilleur de communards, était un « type bien » parce que convaincu de l’innocence de Dreyfus.

              Barrès ne fait qu’illustrer une évidence, pour nombre d’autre nous : que la nationalité n’est pas seulement une identité administrative, mais aussi l’enracinement dans la terre et la conscience de la vaste armée de morts qui s’étend derrière nous, et dont nous sommes le prolongement.
              Mettre en cause l’idéologie souvent fallacieuse et les crimes de la Révolution comme l’a fait l’Action Française ne mène pas fatalement à Vichy - il y a eu bien des nationaux engagés dans la Résistance, qui n’ont pas attendu le feu vert de Moscou pour agir.

              Quant aux déclarations de Morano, maladroites comme souvent chez cette personne, elles ne font qu’enfoncer des portes ouvertes. On ne peut réussir dans notre société en bradissant systématiquement les symboles d’une sous-culture de la provocation, venus d’outre-Atlantique d’ailleurs.
              Qu’il y ait une contradiction inhérente (ces symboles sont vantés par les médias) soit. Mais quand on frappe à la porte d’un employeur, par exemple, on adopte ses codes à lui.


            • Serge Serge 17 décembre 2009 11:34

              J’apprécie beaucoup l’argutie..« tout le monde usait du terme de race.. » qui est tout le monde ? et puis çà rassure et çà donne « bonne conscience . »

              Etes-vous pour le retour de l’esclavage ?
              « Quand on frappe à la porte d’un employeur on adopte ses codes à lui. »

              Et cerise sur le gâteau...le train pour Moscou !!! çà date,c’est ringard...trouvez autre chose !


            • armand armand 17 décembre 2009 11:49

              Je persiste - tout le monde. On parlait de race française, allemande, inuite, arabe - même américaine, alors même qu’on reconnaissait que ce pays étai composé d’immigrés. Et on attribuait à chaque race des qualités et des défauts.
              Donc inutile de citer un auteur particulier, c’était un terme général.

              Quant à la présentation - pourquoi voulez-vous qu’un employeur veuille (ou soit contraint de) vous engager si vous vous pointez, par exemple, en clone de Joey Starr ? Si vous estimez qu’adopter les codes de l’employeur que vous sollicitez c’est se comporter en « esclave », je vous plains.
              A titre d’information, depuis quelques années un phénomènefait rage aux Etats-Unis, je jeunes noirs des « ghettos » qui affectent le costume trois-pièces, la politesse, pour casser l’image du gangsta des cités. Rien de servile, bien au contraire. Ils entendent justement que vous adoptiez la même politesse parfaite avec eux.
              Personnellement je trouve ça plus positif que d’adopter un maintien provocateur et agressif et pleurnicher ensuite d’être un « exclu ».


            • Serge Serge 17 décembre 2009 13:00

              Persistez,persistez dans vos affirmations infondées et non-démontrées...si cela doit vous rassurer !

              Vous me plaignez...de quoi ! je n’ai jamais accepté d’être une carpette,de vivre à genoux,de m’aplatir devant ceux « qu’on nomme grand »,ceux qui détiennent un pouvoir parce qu’ils ont un compte en banque bien garni...c’est cela ma dignité d’ homme !et j’en suis fier !

              « Ceux qui vivent,ce sont ceux qui luttent. » V.Hugo


            • armand armand 17 décembre 2009 13:14

              Si vous avez les moyens de votre orgueilleuse autosuffisance.

              Par contre, ceux qui vivent de la dépouille, du traffic, et qui crachent à la figure de la société tout en intégrant les codes du libéralisme sauvage (la jouissance immédiate et sans contrepartie) pourront méditer les encouragements que les bonnnes âmes leur ont prodigués lorsqu’on rouvrira les bagnes en Guyane ou ailleurs.


            • Serge Serge 17 décembre 2009 13:58

              En quoi ne pas sacrifier sa dignité d’être humain est-elle « une orgueilleuse autosuffisance ? »


            • Marc.M Marc.M 16 décembre 2009 19:51

              C’est le bon vieux principe de diviser pour régner

              On crée des communautés, on les stigmatise l’une contre l’autre et pendant qu’elles se chamaillent, on leur tond la laine sur le dos.

              C’est vieux comme le monde et chaque époque se fait avoir.

              Sans les divisions des opposants et du peuple, Sarkozy serait même pas un petit municipal de village. Mais il est un pervers narcissique qui excelle à manipuler les esprits.

              http://geopolis.over-blog.net/article-6423695.html
              http://callways.com/pervers-narcissique.shtml
              http://fr.wikipedia.org/wiki/Pervers_narcissique
              http://familles.blogs.liberation.fr/hefez/2007/05/petite_leon_de_.html

              et beaucoup d’autres en entrant « pervers narcissique » dans les moteurs de recherche ( google, yahoo, etc...)


              • paul 16 décembre 2009 21:13

                ça va être rigolo de connaitre les conclusions du débat fin janvier.C’est Besson qui portera le chapeau au cas ou ça tombe en quenouille. Encore un enfumage du narcissique pervers  !


                • armand armand 17 décembre 2009 11:50

                  Il pourra se consoler avec sa bayadère mauresque....


                • Frabri 17 décembre 2009 00:03

                  A l’époque du sommet de Copenhague il faudrait prendre également en compte l’« identité planétaire »

                  http://www.ginisty.com/Et-pourquoi-ne-pas-debattre-de-l-identite-planetaire_a274.html&nbsp ;

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valérieh


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