A la lecture des messages de nos amis Curiosman et Krokodilo, j’ai l’impression de retomber en plein Moyen Age et à les lire, on comprend que l’Inquisition n’est pas morte. Il est navrant qu’au 21ème siècle, de tels procès en sorcellerie aient encore cours.
Simple constat : après avoir villipendé depuis des années l’ostéopathie en traitant les ostéopathes de charlots, se rendant peu à peu compte de l’impact favorable que cette pratique a (et pour cause, alors qu’on se gave de médicaments, qu’on doit voir le kiné 10, 15 ou 30 fois sans réelle assurance, l’ostéo vous reçoit 1 ou 2 fois, rarement plus souvent et avec des résultats beaucoup plus probants : pas de drogues, peu de manip...) dans l’opinion, les médecins se réveillent et déclarent tout à coup (et je suis sûr que l’attrait financier n’y est pas pour rien) qu’ils doivent être les seuls à devoir et à pouvoir pratiquer cette horrible méthode de charlatans. Et assurent bille en tête qu’en quelques week-ends par an, ils seront à même de traiter leurs patients à l’aide de cette pratique qu’ils ont si longtemps décriée, là où des étudiants en ostéopathie mettent 6 ans d’études théoriques et pratiques (cf la biomécanique...) à acquérir leur savoir-faire.
Dans ce domaine particulier (comme dans d’autres d’ailleurs touchant bizarrement au monde de l’apprentissage et du savoir), la France fait aujourd’hui figure de nation rétrograde. Et, vu notre passé politique, scientifique et philosophique, c’est plus que navrant.