S’il ne fallait comptabiliser que ceux que ceux qui ont été immergés dans l’anglais (et pendant combien de temps ? Avec combien de piqures de rappel ?) pour dire qu’ils ont le droit de parler cette langue, alors, il y aurait un vrai problème...
Affirmer lorsqu’on ne connaît pas, c’est courir le risque de dire des bêtises.
Un seul exemple :
J’ai eu l’occasion, plusieurs fois, de discuter dans des groupes internationaux en anglais. D’autres fois, et même parfois avec les mêmes interlocuteurs, ce fut en Esperanto.
Devinez la langue avec laquelle on obtenait les meilleurs résultats ? Pratiquement aucun contre-sens ou approximation avec la seconde, mais le contraire avec la première et des incompréhensions totales qu’on découvrait au moment d’écrire les compte-rendus ?
Sans parler qu’en Esperanto, que tout le monde se sentait à égalité pour développer ses idées, ses arguments, ses démonstrations que tout le monde comprenait de la même manière. Et rien que pour ça...
Mais encore une fois, il faut savoir de quoi on parle et se méfier du sens commun, des à priori fondés sur des pré-notions qui nous ont bien formatés...