« Circulez ya rien à voir ». C’est souvent ce que disent les fins esprits qui rigolent de l’espéranto.
« L’anglais c’est plus fort que toi. Soumets toi et la ferme ... »
Il faut pourtant admettre qu’en matière de langue il est parfois intéressant d’aller au-delà de la pensée prémâchée.
En ce qui concerne l’évolution du français par exemple ( langue que certains pseudo-branchés méprisent au même titre que l’espéranto), si on va plus loin que le moutonnier « hormis l’anglais point de salut ! » on constate que le nombre de locuteurs augmente et que c’est la deuxième langue la plus enseignée ( cf article sur le site du Monde : http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-41190750@7-54,0.html )
« La langue française est dans une situation ambiguë », a dit l’ancien président du Sénégal au cours d’une conférence de presse à l’issue d’une Conférence ministérielle de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) qui s’est tenue mardi et mercredi à Paris.
« Cette langue progresse, elle est la deuxième langue la plus enseignée dans le monde, le nombre de locuteurs augmente, la demande de français sur tous les continents augmente et paradoxalement nous assistons à l’effacement du français dans les organisations internationales », a-t-il précisé, citant l’exemple de la Conférence de Copenhague sur le réchauffement climatique.
« Nous avons donc là un problème de volonté politique au niveau de tous nos Etats », a-t-il ajouté, recommandant aux différents responsables des pays francophones de ne pas « se laisser entraîner vers l’expression dans une autre langue ».
Aujourd’hui, on compte 4% de francophones dans le monde (250 millions de locuteurs sur les cinq continents). Cette proportion devrait doubler d’ici 2050.