En
pique-nique, je serais certainement beaucoup plus ennuyé par les
fourmis qui s’invitent sur ma nappe, que par d’ autres faits pourtant
plus important, mais plus lointain.
Effet papillon. L’immigration ne se fait ni sans raison, ni sciemment, pour faire chier les vieux aigris du FN, pour piquer le travail des ouvriers français, pour piquer les allocations.
Elle a toujours existé et existera toujours parce que d’autres faits importants, lointains, font que les gens viennent en France (catastrophes naturelles, guerres, épidémies, famines, dictatures, économie, ...).
N’importe qui ferait cela. Vous, moi, si nous étions dans une région en
guerre, ou avec des conditions de vie misérables, nous nous tirerions vite fait ailleurs à la première occasion.
On peut toujours faire semblant de ne pas voir ces problèmes, les nier même, l’immigration existera toujours. A mon avis, le frein contre une immigration massive serait plutôt de faire en sorte que la situation soit meilleure à la source de cette immigration plutôt que de bêtement renvoyer les gens chez eux, à nos frais, souvent de manière violente et sans discernement, pour que les sans-papiers reviennent qqs mois plus tard.
C’est multiplier les dépenses pour nous ET les risques pour les sans-papiers.
Mais là, c’est encore une fois plutôt de l’incompétence de nos dirigeants qu’il s’agit, qui n’ont d’autres moyens que de nous faire raquer des taxes et de les dilapider. On attend toujours la coopération de Mr Sarkozy avec l’Afrique, la fameuse Union méditerranéenne, etc, ...
J’ai cependant l’impression de dévier, cette fois-ci, sur un débat par rapport aux sans papiers alors qu’un immigré n’en est pas forcément un. La notion d’immigré est elle-aussi tellement personnelle qu’on pourrait ne pas se comprendre ou faire lapsus sur lapsus pendant des heures.
J’espère avoir été plus clair et moins éloigné du problème.
Cdlmt