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Commentaire de ffi

sur Après la Grèce, le top 10 des faillites à venir ! Vers la « boucherie sociale » !


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ffi ffi 17 décembre 2009 20:39

Le problème est ultra-simple :

  •  Les banques privées ont le monopole de la création monétaire.
  • Tout l’argent créé l’est contre intérêt (usure)
  • Il y a donc toujours d’avantage d’argent à rembourser que d’argent qui existe, d’où la dette
C’est donc une dette virtuelle, qui ne tient que par les contrats de remboursement. Cette virtualité a des conséquences biens réelle, car elle se paye en impôts et taxes de toute part, diminution des offres de soins et des services publics, De même cela renchérit les coûts de tout produit pour tous les intermédiaires économiques (producteur, transporteur, commerçant), voir les chiffres de la dette privée.

Ce fonctionnement a été mis en place par Pompidou (ancien banquier), par la loi 73-7 publiée au journal officiel du 4 janvier 1973 : l’article 25 de cette loi stipule « le trésor public ne peut être présentateur des ses propres effets à l’escompte de la banque de France ». En clair, cela signifie, que le trésor public se voit interdit d’utiliser les services de la banque de France pour les besoins en financement de la République. Par conséquent, celui-ci doit aller emprunter sur les marchés à obligation, où les obligations d’états sont vendues contre intérêt.

Avant cette loi 73-7, l’état pouvait se financer sans payer d’intérêt, par création monétaire gratuite, visant à l’intérêt général et contrôlée démocratiquement. Après, il doit en payer entre 3 et 4 % à des personnes privés qui visent au profit. Ce système s’est généralisé avec la fin des accords de Bretton-Woods (1974)

Commentaire :

  • Comme tout argent est créé contre intérêt, il faut en rembourser toujours d’avantage que ce qui existe, d’où l’explosion de la dette (publique, privée), à jamais non remboursable.
  • Les calculs montrent que, s’il n’existait pas la loi 73-7 et ses avatars européens l’ayant prolongé (Art 104 Maastricht, Art 123 Lisbonne), la République n’aurait pas de dette aujourd’hui : elle a en effet d’ores et déjà payé d’avantage en intérêt que ce qu’elle a emprunté.
  • Le système financier actuel est fondamentalement déséquilibré et insoutenable, il est le responsable de l’accroissement des inégalités et favorisent absolument les usuriers.
  • Les pays occidentaux sont tous dans une situation à l’africaine, aux prises avec une dette non remboursable. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, si les choix politiques restent les mêmes, les états-nations (et les régimes sociaux) seront intégralement détruits pour rembourser la « dette » par les injonctions d’un organisme supranational tel que le FMI.
  • Les oligarchies qui tiennent les banques centrales du Royaume-Unis et des USA, puisqu’elles peuvent créer autant d’argent qu’elles le souhaitent, pourront tout racheter et tout s’approprier.


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