Bigre ! Jugement sévère, abrupt même ! Il est vrai que tenter de parler de la gauche en ces temps diffciles est un sujet aride. Avez-vous lu l’autre article, la partie 1, cela vous aurait peut-être aidé à comprendre... c’est aussi plus facile à lire !
En tout cas, je viens de lire votre dernier article et j’ai constaté que nous parlions de la même chose : « Premiers pas vers une union de l’opposition ». Vous y parlez de la réunion de Dijon et de la nécessité de créer une force d’opposition face à la droite dure. L’objet de mon article est justement de dire qu’il est temps pour le PS de s’associer à la démarche de Dijon. Dijon a montré la bonne voie, l’union des modérés. Mais Dijon a mis aussi en évidence un état d’esprit. A Dijon étaient réunis des clans, des comploteurs, la réunion de la cellule d’infiltration du MODEM avec des dissidents de la gauche et des écologistes. Mon objectif n’est pas le même. Je ne cherche pas à savoir où en sont les comploteurs, je cherche à exprimer l’idée que face à l’évolution de la société, la grille de lecture de la gauche n’est plus la bonne et qu’elle doit évoluer. C’est au parti socialiste tout entier que je m’adresse et non à ses marges. C’est au Parti des verts que je m’adresse et non à ses marges. Je souhaite que Marielle de Sarnez n’ait pas pour ambition de contourner le PS, via Peillon, mais qu’elle dialogue vraiment avec le PS pour savoir ce qu’elle en commun avec lui. Pour ma part, je crois que nous vivons dans une société qui est tirée par les extrêmes et que cela ne peut que s’aggraver, et qu’il est absolument nécessaire de réinventer une société de consensus à l’heure où les égoïsmes dominent. L’union de la gauche, des écologistes et du centre en est l’outil.