Dis donc, le clébard
Vomir de la haine, rien que ça. C’est tout ce que ton maître a trouvé à te suggérer ?

Pour ta gouverne je n’ai d’accointances avec personne ici, et surtout pas avec la modération ni la censure. Tellement vrai que mon post d’hier a été censuré.

J’observe, comme chacun peut le faire ici, que les censeurs et modérateurs font bénéficier certains de traitements de faveur. Je fais comme toi, mon gars : j’étudie.

Villach, c’est un beau sujet d’étude. Tellement confortablement installé dans ses certitudes qu’il ne se rend même pas compte des distorsions intellectuelles auxquelles il se livre, un peu comme Robespierre en son temps : pas de déontologie avec les ennemis de la déontologie que sont les professionnels de l’info.

Ca ne l’empêche pas de courir chez Fogiel, non pour opposer ses arguments à ces mêmes pros qu’il fustige régulièrement, mais pour placer son mot, dire ce qu’il était venu dire quoiqu’il advienne. On l’aurait mis face à Desgraupes, Lazareff ou n’importe qui, ça n’y changeait rien !
Il était venu pour placer sa parabole du pêcheur et du pêché, saupoudrée d’un peu de théorie promotionnelle de l’information, eh ben il l’a fait !
Tellement qu’il a -c’est lui qui nous l’assure - gagné aux points. Mazette !

Ca a un côté pratique : on peut partir faire le tour du monde avec 2 euros, et revenir dans 2 ans : rien n’aura changé. On lira toujours les mêmes métonymies, mises en abyme et intericonicitudes... Villach ne répondra qu’à ceux qui le cajôlent « Ha oui, Maître, comme vous avez raison, réléguant les vils contradicteurs parmi les abomiffreux trolls qui ne sauraient mériter qu’il consente à l’obole d’un regard.

Villach, il a lu dans la presse l’histoire du prof, et ça lui suffit. A l’inverse d’hier, cette fois c’est le prof qui a raison, forcément. Et l’administration n’est qu’une gueuse.
Il y a des journalistes qui iraient faire un peu d’investigation, qui intervieweraient les parties en présence : le prof, les parents, le recteur...

Mais Villach n’a cure de ces outils de besogneux : armé de sa métonymie, il débusque les recteurs malveillants ou les femmes-profs incapables et ingrates avec la même foi en sa mission.

Franchement, le clébard, tu ne voudrais quand même pas que je me prive d’étudier un aussi beau spécimen !

Ca y est, capisco ? t’as compris cette fois ?
Alors retourne à ta niche et laisse ton patron se débrouiller tout seul avec moi. De toute façon, il a choisi de ne plus me répondre.

A ce sujet, n’allez pas croire, bonnes gens, que le Maître ne sait quoi répondre. Voyons, voyons... C’est tout simplement qu’il m’a définitivement rangé parmi les indécrottables ignorants, et que désormais il m’ effacé de son univers.

Quant à moi, je poursuis mon étude, en m’octroyant parfois le privilège de mettre le doigt sur telle ou telle incohérence du propos. Car comme le dit le Maître soi-même »rien n’est plus important que de dénoncer les ressorts cachés de l’information donnée".

Villach, pardonne-moi si ma citation est approximative, hein !
A la revoyure