NKM
En
l’absence de démonstration de votre part, et bien que ce fil soit
déserté, je vais aller jusqu’au bout de ma pensée sur les faits,
et aussi sur vous..
Donc,
pour résumer cette échange ;
Je
donnes mon avis, sur la Réunion, citée, (à mon avis) un peu trop
rapidement, comme modèle d’intégration culturelle. Je conclus en
donnant comme exemple à mes yeux, plus pertinent l’Algérie
multiculturelle dont personne n’ignore ce que fut son histoire.
Indiquant en plus la Bibliothèque Nationale, comme source de
renseignement.
Là,
vous vous précipitez, sans réfléchir, comme un insecte vers la
lumière, et par un raccourci impressionnant, vous occultez la
Réunion, la réalité de l’Algérie, et la fin de la période
française, pour me servir la période de 1954 à 1962, en m’accusant
de déformer l’histoire, passant outre les limites de vos
connaissances comme une pécadille.
Vous
êtes forcement un sot, pour me jugez moi, en fonction de vos
limites, à vous.
« Mettre
la guerre d’Algérie sur le dos du multi-culturalisme... »
Et
sur cette pitrerie, vous croyez, éclairer le monde !
Me croyez vous vraiment inconscient au point de vous donner un bâton pour me battre ? Je vous soumets matières à réflexion, et cela vous échappe complètement.
Vous
êtes bien un arpète de la vie, je suis forcé de le constater, quel
que soit votre âge, vous manquez d’expériences.
Evidemment,
le multi-culturalisme, n’a pas déclenché la guerre d’ Algérie,
mais le communautarisme a exacerbé les sentiments.
L’amalgame
est ce qui permet de passer d’un fait à une conclusion prédéfinie,
sans s’embarrasser de réfléxion, qui en deviennent inutiles.
L’amalgame,
c’est ce qui a autorisé Phillibert du piston à croire que je suis
client de chez Fauchon, c’est ce qui vous autorise vous à m’accuser
de souplesse, de remettre en cause ma bonne foi, mon intégrité.
Cela fait beaucoup. Ainsi l’amalgame conduit phillibert à une
opinion erronée sans conséquence, et vous l’humaniste à une
accusation forgée à défaut de preuve, sur votre ignorance d’une
histoire commune.Et en Algérie, cette amalgame, a été d’autant plus efficace, que les communautés étaient distinctes les une des autres.
Pour
revenir donc, sur cette tranche d’histoire, vous ne pouvez pas
ignorer , que l’ Algérie était réellement peuplée de plusieurs
communautés.
Pour
le reste, si l’on arrête à 6 litres, la quantité de sang chez un
adulte, après le cessez le feu de mars 1962, après le référendum
du 3 juillet 1962 qui scelle le sort de l’ Algérie, ce sont bien des
hectolitres de sang qui jaillirent des corps de civils assassinés en
une après midi, le 5 juillet 1962 à Oran. Il n’y eut pas ce jour
là, comme le 9 juillet 1860 à Damas, un Abd el Kader, pour racheter
les chrétiens livrés sains et saufs.
Sur
ces faits, au moins deux versions circulent, mais qu’elle que soit
celle que l’on adopte, une chasse aux indésirables fut menée par
une communauté, et subie par les autres.
132
ans d’ Histoire, d’expériences, de succès et d’erreurs, une source
d’enseignements et de leçons, à portée de mains, qui ne servent à
rien.
Et
pourtant, elle tourne..................
l’Histoire
qui nous revient comme un boomerang.