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Commentaire de Blé

sur J'en ai marre de toutes ces intox sur Copenhague


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Blé 19 décembre 2009 17:08

Les problèmes écologiques d’aujourd’hui sont le fruit d’une économie dominante qui dure maintenant depuis presque 2 siècles.

Il est nécessaire d’aller à la racine des problèmes. Malheureusement l’idéologie d’une toute petite minorité d’hommes étatsunienne a plus de poids dans la balance de l’environnement et de la vie que toutes les populations de la terre qui subissent leurs saccages et la destruction de la planète. Cette minorité peu le faire grâce à la complicité de ceux qui sont à la tête des états.

Un peuple qui vit bien et en paix ça rapporte combien aux actionnaires ? Là est la question !

Aux états-Unis, les banques ont préféré que les pauvres s’endettent plutôt que de payer correctement les travailleurs. C’est un choix politique et hautement économique. Un travailleur pauvre n’avait pas grand chose avant la crise, maintenant il n’a plus rien, il va à la soupe populaire. Dans la crise les plus perdants ce ne sont pas ceux qui l’ont provoqué mais ceux qui la subissent.
Un état qui aide des producteurs de voitures particulières (même propre) ça n’a pas le même sens que d’investir dans les transports collectifs. C’est un choix idéologique, politique et économique.

Lire ce livre très instructif de Paul Jorion. Il n’est pas écolo, il est économiste et anthropologue.
La crise du capitalisme américain parut en février 2007, soit six mois avant que la crise n’éclate véritablement. L’ouvrage avait été écrit d’octobre 2004 à février 2005. En novembre 2005, Paul Jorion, qui travaillait depuis 1998 dans le secteur du crédit à la consommation aux États-Unis, serait recruté par Countrywide, le principal établissement de crédit immobilier américain, bientôt au cœur de la tourmente et dont il resterait cadre jusqu’en octobre 2007.
Le capitalisme américain apparaissant à l’époque triomphant, le manuscrit chercha vainement un éditeur pendant plus d’un an. Quand la décision de le publier fut prise, l’éditeur, sceptique, en modifia le titre qui devint Vers la crise du capitalisme américain ? Le livre a repris son titre original dans la présente réédition.
La « crise des subprimes » éclata en août 2007. Le crédit s’était soudain tari sur les marchés interbancaires quand les prêts immobiliers américains, plusieurs milliers d’entre eux étant reconditionnés à la fois sous forme d’obligations (la « titrisation »), cessèrent de trouver acheteurs. La raison en était simple : ils essuyaient désormais de lourdes pertes, de trop nombreux emprunteurs appartenant au fameux secteur à risque des « subprimes » se révélant incapables de faire face à leurs engagements.
Limitée au départ aux États-Unis, la crise devait bientôt déferler sur le monde. Le portrait dépeint ici est celui d’une Amérique aux consommateurs surendettés s’engouffrant avec l’aide d’organismes de prêt complaisants et de banques d’investissement rapaces, dans une gigantesque bulle immobilière.
Si les États-Unis étaient bien les principaux responsables du drame, ils n’étaient cependant pas seuls car la Chine avait financé la bulle par ses achats massifs de bons du Trésor et de titres immobiliers américains, poussant les taux d’intérêt à la baisse et encourageant de fait le consommateur américain à acheter les produits made in China en quantités colossales.
Lorsque la bulle creva, le capitalisme américain, entraînant le monde à sa suite, plongea dans une crise historique qui risque désormais de lui être fatale.


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