terroristophiles
A l’été 1947, les Britanniques décident de rendre leur mandat sur la Palestine à l’ONU. Celle-ci forme une commission d’enquête, l’UNSCOM, qui commence à travailler sur unPlan de partage de la Palestine entre un état juif et un état arabe.
Dès cette date, David Ben Gourion, président de l’Agence juive et donc chef politique de la Haganah, ordonne à celle-ci de se préparer à une guerre contre les états arabes. Des armes commencent à être achetés à travers l’Europe ou l’Amérique du Nord, y compris des armes lourdes. Certaines sont amenées en Palestine (clandestinement, car les Britanniques s’y opposent), d’autres stockées à l’étranger en attendant de pouvoir être amenées en Palestine. Elles le seront après la création d’Israël, le 15 mai 1948. La Haganah noue en particulier des relations fructueuses avec l’Union soviétique. Staline souhaite en effet le départ de Britanniques de la région, et a décidé de soutenir le mouvement sioniste dans cet objectif.
A partir de la fin mars 1948 jusqu’au 15 mai, la Haganah lance une série d’offensives dans la bande côtière et autour de Jérusalem. Les forces irrégulières palestiniennes sont vaincues, et les zones juives sont sécurisées. Les populations arabes de la zone commencent à partir.
Le rôle de la Haganah dans ces départs reste controversé. Le « plan Dalet » ou « plan D » adopté par l’Agence juive et la Haganah en janvier et appliqué à partir de mars 1948, prévoit « des opérations contre les centres de population ennemie situés au sein de notre système de défense ou à proximité, afin d’empêcher qu’ils soient utilisés comme bases par une force armée active. Ces opérations peuvent être menées de la manière suivante : ou bien en détruisant les villages (en y mettant le feu, en les dynamitant et en déposant des mines dans leurs débris), et spécialement dans le cas de centres de population difficiles à maîtriser ; ou en montant des opérations de ratissage et de contrôle selon les lignes directrices suivantes : encerclement du village et enquête à l’intérieur. En cas de résistance, la force armée doit être anéantie et la population expulsée hors des frontières de l’État »
Officiellement, le « plan D » avait des objectifs limités : sécuriser les zones juives. Il ne s’appliquait pas à l’ensemble du territoire palestinien, et les expulsions prévues étaient conditionnelles (en cas de résistance). L’historien historien israélien Benny Morris considère que « le plan D n’était pas un plan politique d’expulsion des Arabes de Palestine », mais admet que, « à partir du début avril, il y a des traces claires d’une politique d’expulsion à la fois au niveau national et au niveau local2 ».
A la mi-mai 1948, la Haganah a clairement pris le dessus. Elle aligne 20 000 hommes, dont 5 000 combattants d’élites du Palmach. Le commandement est unifié, et la disponibilité en armes légères est bonne. Les armes lourdes sont par contre encore peu nombreuses. Elles arriveront surtout après le 15 mai 1948.
21/12 23:26 - bob
@ Armand, Selon le profil selon lequel vous vous présentez : Enseignant à l’Université (...)
21/12 23:15 - bob
@ Armand Ou avez-vous vu un quelconque poncif de l’antisémitisme dans mes propos ? Ne (...)
21/12 20:18 - Keshhimef
Eh aRnanD Apprend à mieux défendre le sionisme Les sionistes sont les premiers antisémites (...)
21/12 20:11 - Keshhimef
@ aRnAnd Ton gain pain est de tirer sur les petits palestiniens sortant des écoles et tout ça (...)
21/12 19:29 - armand
Bob, Balaie devant ta porte, crétin, on trouve tous les poncifs de l’antisémitisme.
21/12 19:28 - armand
Kesh, Je ne t’a pas attendu pour savoir me servir d’un fusil, ni d’armes (...)
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