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Commentaire de ddacoudre

sur A Copenhague, la (petite) sirène d'alarme a été tirée...en vain


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ddacoudre ddacoudre 19 décembre 2009 21:28

bonjour olivier

l’échec était annoncé. je m’échine à dire que ce n’est pas la raison qui commande, j’ai parfois l’impression d’être un illuminé quand je dis cela. c’est une évidence que tous les gens qui ont conscience du réchauffement ne sont pas des sots.

quand j’ai écrit mon premier essai en 1999 déjà je posais le fond du problème, que j’avais comprit non de Dumont (dont j’ai le souvenir de ses lutte et lu beaucoup de ses ouvrage, mais d’un prix Nobel de physique Gell Man qui dans le quark et le jaguar pour expliquer les corrélation entre le simple et le complexe déjà expliquait que notre problème est un problème d’échelle. au rythme ou nous produisons des déchets la planète ne peut pas tous les absorber au rythme de notre production. tout le monde scientifique c’est cela, c’est pour cela qu’il y a une multitude de projets pour y palier. c’est pour cela que créer et stoker le co2 est important et l’argent ne doit pas être un frein. nous nous nous adapterons très certainement mais pas tout un tas d’espèce qui concourent à notre équilibre et dont la disparition concourra ensuite à la notre. alors crois-tu toujours que c’est notre raison qui commande.

ce qui m’exaspère ce n’est pas l’échec programmé, c’est que nous avons entre les oreilles un outil fabuleux, et c’est toujours notre « queue » qui dirige. nous ne disparaitrons pas car la quantité de produits polluantes est limité, et n’est pas suffisante pour entrainer la disparition humaine, (a moins d’une guerre nucléaire pour ces produits), ni suffisante pour entraîner une modification de notre espèce (pour cela c’est des millions d’années qu’il faut).

mais sur cent ans les dégâts à la biodiversité vont contribuer à une rude sélection naturelle parmi nous.
je te copie ce que j’ai écrit en 1999.

"Mais plutôt de demander à tous les cerveaux imaginatifs de s’associer sur une vision à long terme, dont le plus difficile est d’entraîner les hommes sur le terrain de la réflexion pour imaginer une organisation, où peuvent coexister des antagonismes qui aujourd’hui hypothèquent notre existence même, pour satisfaire des critères de rentabilité, ignorant des systèmes de précautions, ou capable d’atteindre les limites du zéro défaut suivant l’objectif économique.

 

…et de notre intelligence.

 

Si cette notion de « main invisible » du XVIII ième siècle n’a plus de sens aujourd’hui, tant il existe des systèmes de régulation, elle retrouve une fausse nouvelle vigueur avec les tenants de la loi du marché. Ceci comme si à nous humains qui tendront à une durabilité de nos relations les uns avec les autres, il nous était impossible d’élever la compétition pour les ressources à un autre niveau que celui qui altère nos modes de vie, et transforme toute notre créativité en un effet boomerang destructeur. Cela, simplement parce que l’évolution biologique est trop lente pour soutenir le rythme dans lequel notre évolution culturelle plus rapide a pu modifier ses tendances ; une évolution biologique trop lente pour ingérer tous nos déchets.

Nous avons une difficulté énorme à gérer une fuite en avant ; d’autres diraient une évolution exponentielle, et c’est pour cela que je faisais aussi allusion à la théorie du chaos, car il arrive un moment, où il nous devient difficile de lire l’entropie d’un système comme celui que nous nous bâtissons tous les jours.

En conséquence, c’est à nous d’effectuer une transition idéologique, et de modifier nos modes de pensée, nos schémas, nos paradigmes. Cela ne signifie pas qu’il faille renoncer à s‘enrichir, mais seulement compter la richesse d’une manière différente, pour que personne ne soit dépourvu de ressources.

 

Rien ne nous oblige à convoiter la richesse des autres, puisque nous sommes capables de la fabriquer."


même si nous nous virions les marchands qui nous dirigent ils faudrait plus de cent ans pour que le monde suive. seule une catastrophe nous fera faire la transition


cordialement.


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