Probablement que le climat se réchauffe. Mais à quelle vitesse et quelles conséquences, avec quelle part de responsabilité des activités humaines ? Là c’est un flou dans lequel chacun peut penser avoir raison.
Pour l’essentiel, on en sait rien ou pas assez. Il est des choses qu’on ne peut pas savoir entièrement parce que l’avenir nous est foncièrement inconnu, et que des sujets vastes et complexes nous échappent absolument. Le climat en fait partie.
Décider de combien de degré nous allons limiter le réchauffement est une stupidité radicale, car que savons-nous de son évolution à long terme ? La terre n’est pas une serre géante dont la température se discute autour d’une badoit.
J’imagine les négociateurs harassés après l’ultime nuit et dire un truc du genre : « Pfuii, on a fait du bon boulot en limitant le réchauffement à 1,76 °C. C’à été dur avec les noirs et les chinois, mais ON Y EST ARRIVES ! » Woaf...
Si ce réchauffement s’est accéléré dans les 30 dernières années, à cause des 150 de la révolution industrielle, on ne va pas endiguer ses effets en 20 ans ni en 50. Cette agitation autour du CO² est vaine et fallacieuse. Elle permet d’éviter les sujets durs pour lesquels il y a réelle urgence, et possiblement moyen d’agir. Tels ceux que Bernard Dugué à évoqué dans un article sur Copenblague :
« Et d’espérer que la raison reprenne le pas sur cette superstition climatique et se mette au travail pour résoudre d’autres problèmes bien plus importants, comme les inégalités, la pauvreté, les pollutions chimiques et radioactives, la démographie et surtout, la mutation prochaine liée à l’épuisement des ressources. Que souhaiter de plus ? Ah, si Voltaire était là pour nous appuyer avec son verbe et dénoncer cette farce climatique ! »
Il serait judicieux de renforcer la solidarité face aux catastrophes naturelles prévisibles plutôt que de gaspiller l’argent public dans des concours militaires de celui qui pisse le plus loin ou des projets pseudo-scientifiques tels ITER ou le LHC...