Le chant des partisans ne me semble pas un choix plus judicieux que la Marseillaise pour son contenu violent, et son rythme vraiment triste.
Néanmoins, on a proposé une version édulcorée. On peut proposer carrément de nouvelles paroles tout en conservant la musique.
La musique est universelle, contrairement aux langues ou aux mots. Il faut bien dire que le sens profond de la Marseillaise ne se cache pas dans le sillon impur, mais bel et bien au creux des notes qui galvanise nos sentiments.
C’est un symbole, et on n’en change pas facilement.
Côté révolution, la Commune de Paris a bien montré que le Peuple, plus que les bourgeois, les empereurs, les industriels et les militaires était le coeur de la Nation.
Comme l’a bien rappelé l’auteur, c’est la troisième république qui a eu intérêt à glorifier la première révolution, avec toutes les atrocités contre le peuple lui-même qu’elle a charriées, pour qu’on oublie totalement la révolution prolétarienne qui a voulu sauver Paris de l’envahisseur.
Finalement, ce sont les bourgeois, eux aussi des traitres au niveau de la haute bourgeoisie, qui ont choisi les symboles qui nous manipulent encore aujourd’hui.
Je remercie l’auteur de cet article pour cette tentative de putsch de l’hymne national, qui ne pouvait aboutir avec un si contestable opposant.
Il existe un autre chant, qui lui sait traverser les époques, car les paroles changent en fonction des combats et des révolutions : c’est la Carmagnole.
Un bon coup de Karma, un bon coup de gnole : déjà, le nom est sympa.
Pour les paroles, on pourra les écrire dans les manifestations à venir