C’est bien probable qu’il y ait une tentative masquée de museler un peu plus l’aspect santé en tenant en laisse un peu plus sérrée le suivi médical des travailleurs.
Et non les médecins du travail ne sont pas des vétos, il font même 3 ans de plus que leurs collégues. Comme partout il y a peut être des planqués, mais la plupart tient à coeur sa mission de suivi, de surveillance des employés qu’on leur confie.
Certes ils manquent de temps, de moyen et encore d’une certaine hamornisation de textes de lois qui rendent le suivi médical des travailleurs horriblement complexe.
C’est important, le suivi médical est important, bien évidemment pour la santé des travailleurs, mais aussi pour que l’expérience, le dialogue, la recherche permettent une réelle amélioration des conditions de travail.
L’article est un peu sournois car d’une certaine manière il évoque une ficelage du medef, et sous entendu le gouvernement en place.
Par contre l’article n’indique pas que depuis cette année tout centre de médecin de travail doit dispoer d’un ingénieur en prévention des risques tenu à la disposition des entreprises pour les aider gracieusement à mieux faire leur évaluation des risques.
Donc c’est plutot à l’opposé du thème de l’article.
Ce qui est regrettable est plutot le manque de « notoriété » des services médicaux du travail.
Ils sont effecitvement trop perçus comme des incapables, des faux docteurs, des planqués...or il y a un énorme travail qui est fait, evidemment pas visible par « le patien ».
Certains alimentent des sites internets d’informations pratiques, de conseils tant pour leurs collégues que les salariés, les entreprises, et ils le font gratuitement.
Ils suivent en permanence une avalanche de décrets touchant toutes les activités ( 1800 textes de lois l’an dernier rien pour que l’aspect santé sécurité au travail).
C’est un vrai boulot. Par contre les salariés sont souvent mal informé du role du docteur, et l’employeur aussi. Souvent par manque d’informations le médecin du travail « fait ce qu’il peut » en déduisant de la fonction, du poste occupé les risques encourus. Or aujourd’hui les métiers sont plus nombreux, plus complexes, invitent à manipuler toujorus plurs d’appareils, de produits, d’expositions diverses dont on commence à peine à souligner les réel effets. Certains secteurs comme le nucléaire « beneficient » d’un suivi trés renforcé dans des centres spécialisés, le domaine de la chimie est en train de rattraper ce niveau d’exigence, pour le reste il y a encore du chemin.