Il n’y a pas eut lynchage. Il n’y avait pas une centaine de poursuivants, encore moins d’aggresseurs.

Voilà qui change beaucoup de chose, pour tous ces soit-disants « mérité-il l’a bien cherché. » C’est **après** le coup de feu que l’on pouvait compter une centaine d’excités, et entendre des insultes racistes, comme oui plusieur « Boys » l’ont dit et avoué depuis, spontanément, à l’encontre du tireur fou. Aucune insulte judéophobe contre le supporteur pourchassé (par 3 ou 4 types, d’après lui-même)(lui-même habituellement supporteur du PSG !), aucune chasse au juif n’a été rapporté depuis tout ce temps : ce sont des insultes dans les tribunes avec lesquelles on nous a rabattu les oreilles : ce n’est pas du tout pareil. Simple bordées vocales de groupe de supporteurs à groupes de supporteurs, ce qu’on appelle ’bon enfant’ d’habitude (’on tous vous b...’, etc. ce genre de joliesses qui réjouissent les jeunes gens... qui en rajoutent devant leurs copines invitées, nombreuses.) Quid alors des insultes des supporteurs de Tel-Aviv envers les Parisiens ?? Ca devient ridicule, tout celà.

Bien sûr, personne ne pense à applaudir aux comportements nazoïdes - caractérisés, non pas la simple joie d’être en groupe et de faire corps, de faire masse pour une équipe : ça n’a rien d’interdit ça - dans les tribunes de ces groupes-ci. Personne ici, ne pense à applaudir aux exactions ’limites’ des cette fin de match (rappelons que le Figaro a utilisé pour illustrer sa une sur l’affaire, un de ces derniers jours, une photo d’une tribune chaude et rouge...israélienne !! des supporteurs de Tel-Aviv !! l’on-t-ils fait exprès ?), on peut se rappeler que cette année un spectateur est devenu paraplégique en recevant une barrière lancée depuis une tribune, et qu’une main a été arrachée par ’un engin explosif improvisé’ ; personne ne nie que le tireur fou était dans une position difficile, et n’avait pas du tout envie de se faire tabasser par -quelques- personnes qui avaient identifié à l’évidence ’un excité’ qui allait au devant d’eux , un bravache, et qui venir de leur vider une bombe de lacrymo en pleine poire. Personne ne nie qu’après le coup de feu, ce même tireur a réellement dû faire face à une horde déchaînée.

Mais de la monter une sauce en « ..ce policier a eu le courage d’intervenir seul au péril de sa vie contre une centaine d’individus violents et armés.. » c’est...irréel.

Tout ceci, même ’les insultes racistes’, ne ’vaut’ pas un mort, un mort et demi même. (le jeune Mounir voyez-vous est en passe de devenir un héro : il apparait qu’il cherchait à séparer les gens et à protèger Julien) (Julien ’connu des services de police’ pour... simplement une GàV, pour... avoit introduit un fumigène dans les tribunes, le jeu de chat&souris classique quoi - les tribunes sont remplies de fumigènes, malgré ’interdiction’ et ’fouille’ : je suppose que tous savent que ce n’est pas (très) grave, mais l’interdit est posé là. Une fois, une seule fois...) Ce n’est pas la nazisme, ni le Klu Klux Klan à ses ’grandes heures.’

Mais il faut garder les yeux en face des trous, et les pieds sur terre. Dire la vérité.