Précision
Ce texte avait été donné le 7 décembre. Je n’ai pas su pourquoi un tel décalage, si ce n’est une abondance de matière à traiter ?
J’aurais souhaité l’actualiser bien que les résultats de ce sommet ne contredisent en rien le contenu. Les pays les plus riches ne reconnaissent pas leur responsabilité historique dans l’état de la planète et veulent imposer au Sud des normes que le plus puissant pollueur américain n’a jamais accepté et, en plus, ils avancent des engagements financiers ridicules, ce qui ne peut qu’entraver le développement des pays les plus pauvres et donc accentuer encore les inégalités et les pollutions.
Cela parce que l’on veut faire croire que le mode de production capitaliste peut assurer la mutation économique, sociale et écologique qu’appelle la fuite en avant dans un productivisme suicidaire pour les hommes comme pour l’environnement.
La question du climat tombe à point pour éviter que ne soit posée la question politique essentielle qui a traversé ce sommet : est-ce le climat ou le système politique de domination du monde qu’il faut changer ? « Changeons le système, pas le climat » a-t-on entendu dans les rues de Copenhague. Partageons les richesses et produisons « propre », vaste programme à propos duquel Hugo Chavez, entre autre, a fait une intervention très remarquée
(http://www.comite-valmy.org/spip.php?article451)
@MarcDS
Je comprends que vous fassiez confiance aux scientifiques. Ce n’est pas pour autant que le débat est clos. N’étant pas non plus un scientifique, j’ai été frappé de constater à quel point ceux qui défendaient un autre point de vue que celui du GIEC , qui contestaient ses décisions, ses « certitudes à 90% », ses méthodes et les campagnes catastrophiques qu’il suscitait, sa représentativité même, étaient vite catalogués de suppôts des lobbies du pétrole et des grands industriels parmi les plus pollueurs.Il a fallu attendre les dernières semaines pour avoir quelques débats contradictoires mais si peu. Pourquoi si l’on était aussi sûr de détenir la vérité ? L’Académie des Sciences n’a pas tranché la question. Mais il ne fallait à aucun prix écorner le consensus ambiant si fortement mis en scène. Je ne crois pas faire partie des conservateurs, des ultralibéraux qui ne supportent pas la moindre règle pour poursuivre leur pillage, leur spoliation des richesses des autres qui remonte à 5 siècles, pour qui les biens communs n’existent pas, tout est privatisable, on en sait quelque chose.
Ne serait-ce pas ça qui rend aussi hypothétique l’avenir immédiat mais qu’il faut remettre sur le métier ?
René Fredon