Vous avez raison, mon commentaire se plaçait plus au niveau de l’éthique que du concret. C’est important, l’éthique, vous savez. Mais pas suffisant, c’est vrai.
Oui, la règle, dans un état de droit (et non dans un pays civilisé, qui, lui, se distingue de l’absence de civilisation en ce qu’il y a des règles et donc des interdits !), c’est la permission.
Il me semble que d’un point de vu éthique, l’interdiction est justifiée. Reste effectivement à prouver que d’un point de vu pratique, elle est positive. En France, la prostitution est parfaitement légale. Seul le racolage est interdit. C’est à dire que l’on rejette ses activités dans l’ombre, on les rend invisibles socialement et donc forcément plus violentes. C’était la pire des chose à faire. Et ça n’est pas ce à quoi j’appelais. Mais vous l’aviez compris, je pense.
Je me sens nettement plus proche de la position suedoise qui, prenant acte que la prostitution est une violence faite aux femmes, criminalise l’achat de faveurs sexuelles et, au contraire, concidèrent les prostituées comme les personnes à protéger.
Allez voir là :
http://sisyphe.org/article.php3?id_article=1422
http://www.lexpress.fr/Info/monde/dossier/suede/dossier.asp?ida=387686
Je suis sociologue de formation, je n’ai pas l’habitude de me prononcer sur les effets d’une politique sur la seule fois de quelques articles.
Alors écrire un article sur Agoravox ? L’idée n’est pas mauvaise, merci.
Dés que j’ai le temps de débusquer les enquêtes un tant soit peu fiables faites sur places et accessibles (mon suedois est... modeste, on va dire ), de bouquiner tout ça et de sortir une synthèse digne de ce nom...
...Ben ce sera plus probablement cet été.
P.S. : Certe, perdre un organe est artificiel. Et une grossesse, c’est artificiel ? De toute façon la question n’est pas là. Tenez, comme je vous aime bien, encore un peu de lecture, voulez vous ?
http://www.chiennesdegarde.org/article.php3?id_article=273