« Soutenons la presse écrite, ou en ligne payante, car si Agora vox est une idée à soutenir, complémentaire, le journalisme demeure un indispensable contre-pouvoir, imparfait et à la santé financière fragile, mais indispensable. »
Certes, étant moi-même boulimique de presse, je suis d’accord. Encore faut-il que la presse écrite ne se fourvoie pas, comme tel est le cas dans cet article.
La presse écrite souffre très fortement. Il faut savoir que la PQN, la presse quotidienne nationale, Le Monde, le Figaro, etc. tire tous les autres journaux. Ainsi, quand une enquête sérieuse, argumentée, etc. sort dans la PQN, les hebdos se trouvent, un jour ou l’autre, obligés de mener également leur propre enquête, concurrence oblige.
Or, aujourd’hui, la PQN n’a plus de moyen. Des journaux comme Le Monde, par exemple, n’ont plus le budget nécessaire pour envoyer une équipe de journalistes enquêter sur une affaire, telle que celle du Raibow warrior, dans les années 80. Envoyer une équipe de professionnels sans savoir, à l’avance, les résultats éditoriaux attendus n’est plus possible.
Par conséquent, sauf « miracle », genre une cassette de dénonciation qui se dépose sur le bureau du rédac-chef, plus rien ne sort dans la presse quotidienne.
L’ensemble de la presse finit par se résoudre, involontairement, à cette indigence d’infos. Mais il faut bien vendre ! Non ? Il en résulte des lignes éditoriales tout à fait particulières comme Marianne, qui préfère donner la priorité au scandale d’un papier plutôt qu’au véritable travail d’insestigation et d’enquête des journalistes.
Le lectorat ne s’en aperçoit pas toujours. Mais la presse française, notamment, est malade.