@ jordanne
Désolé de vous faire remarquer que je n’estime pas devoir accepter d’être injurié par les commentateurs, cela ne fait pas partie des « droits des lecteurs », et que je me sens libéré des obligations de courtoisie envers ceux qui m’injurient : le respect, c’est réciproque.
Je suis d’ailleurs frappé par le côté stéréotypé des injures dont je suis l’objet, dont 90% se ramènent à trois thèmes :
-« stipendié par les labos pharmaceutiques » (qui n’ont pas du apprécier les articles que je leur ai consacré...)
-« gâteux, Alzheimer, sénile, etc. » formulés par des gens qui ne m’apparaissent pas toujours comme des lumières, ne serait-ce que par leur absence de tout contre-argument sur le fond ;
-« sarkozyste, suppôt du grand capital, etc. », ce qui ne manque pas de charme quand on connaît mon parcours politique- qui ne s’est jamais exercé pas l’anonymat, à l’abri d’un pseudo.
J’ai hautement apprécié, en particulier, le comportement d’un certain « martin », qui, après m’avoir d’emblée injurié sous son pseudo, sans aucun argument (« votre article est un tissu d’imbécillités » - mais on ne saura pas lesquelles), n’a révélé son identité que pour signaler qu’il avait écrit à celui qu’il croyait être le rédacteur de Marianne2.fr (Maurice Szafran, alors que c’est Philippe Cohen) et au titulaire de la chaire du CNAM où j’enseigne (Jean de Kervasdoué) pour leur demander de me virer, pour l’avoir également injurié en retour...Il se trouve que je n’en ai rien à cirer, mais cela aurait pu être grave pour quelqu’un qui aurait eu besoin de ces deux activités pour vivre.
Quant à ce que je dis, dans l’article lui-même, sur les opposants à cette vaccination, il semble vous avoir échappé qu’il s’agit d’une réponse à certains des commentateurs des précédents articles consacrés par M2f à cette vaccination, et non aux opposants à la vaccination en général (j’en connais de très respectables, avec lesquels je discute régulièrement, mais sur la base d’arguments, et non de noms d’oiseau).
De tout cela, j’en retire une conclusion : comme les autres auteurs d’articles, je renonce désormais à un débat impossible avec les commentateurs. Voilà une injure de plus à leur égard, et sans doute la plus grave (et qui ne concerne pas les 5% avec lesquels je regretterai de ne plus pouvoir échanger).