. Et ce comportement, qui n’a pas à être minimisé ou approuvé, n’a pu
avoir eu lieu que du fait de la lâcheté d’individus adultes inféodés à
une idéologie de non violence, de tolérance et de consensus. Le
caricatural enseignant prêt à tous les renoncements dans « la journée
de la jupe » est l’archétype du syndiqué barbu en chemise à carreaux
capables de toutes les pires bassesses et compromissions.
Yang a sorti la boite à clichés jaunis, pour trouver les causes des problèmes de l’éducation, de la jeunesse, et du chômage.
Les nouveaux boucs émissaires de la non-pensance : idéologie de non-violence, tolérance, consensus, syndiqué barbu, et, un peu plus haut, l’inévitable écolo.
Un abime de poncifs qui s’évite toute analyse un peu sérieuse sur : le démantèlement de l’éducation nationale, avec la suppression de dizaines de milliers de postes, l’individualisation forcenée de la société de consommation, la rupture des liens sociaux, l’explosion du chômage, l’extension de la paupérisation, l’absence de toute perspective d’avenir pour une grande partie d’une jeunesse exclue, le phénomène des bandes lié à l’oisiveté, au communautarisme, à la désespérance sociale, la marchandisation forcenée du monde, etc, etc....
La nouvelle non-pensance a remplacé la sociologie par la morphopsychologie, et l’analyse par l’agitation de marionnettes en guise d’épouvantails.
Comme quoi, ça fait belle lurette que l’école produit des sous-culturés ; ils se décomplexent aujourd’hui, grâce à la droite triomphante.
Pas grave ; comme dit l’autre, le curé sera toujours meilleur pour l’éducation que l’instituteur..