« On se connait pas et tu me traites de
débile, bien à l’abri derrière ton clavier... T’as pas la moindre idée
de ce que je peux penser ou de ce que je sais de ce monde idiot mais tu
me prends pour un con à partir d’une seule phrase que j’aurais pu
écrire. »
Je ne me rappelle pas avoir qualifié une personne, seulement un comportement. Comme vous le soulignez, je ne vous connais pas. Par contre, j’ai pu lire vos propos, et ce sont eux que j’ai qualifié d’inintelligents. Mon opinion sur vous n’a pas d’importance, mais puisque vous évoquez le sujet, ce dernier message de votre part ne risque pas de l’améliorer.
Certes, le peuple est idiot, manipulé, et la démocratie est un échec. Mais la bêtise du peuple n’est pas une excuse. La bêtise n’est jamais une excuse ; c’est une faute. Le peuple, chaque citoyen, nous, sommes collectivement responsables de l’état dans lequel se trouve notre pays, et ce, d’autant plus que le régime en vigueur nous donne à chacun une part de souveraineté. Nier cet état de fait revient à rejeter la responsabilité de l’échec de la démocratie sur des entités occultes et abstraites , « les puissants », les « pourris qui nous gouvernent », « les idiots qui n’ont pas voté comme moi »...
Je ne connais que trop bien cette attitude, répugnante, méprisante et méprisable.
« Lequel de nous deux est le plus idiot : celui qui écrit qu’un peuple
n’est pas responsable des actions de son gouvernement, ou celui qui
croit encore que la démocratie existe ? »
Lequel de nous deux est le plus idiot : celui qui croit que la démocratie n’existe pas et ne s’est pas encore fait attraper par la police politique, ou celui qui vit dans une démocratie et constate amèrement à quel point le peuple est mauvais souverain ? Question rhétorique, une des caractéristique principale des idiots, c’est qu’ils n’admettent jamais avoir tort. Ou peut-être suis-je trop elliptique ?
Typhon