bonjour pierre
merci pour les liens que j’ai lu et que je partage.
je te copie deux extrait de ce que j’écrivais en 1999.
« …..Nous
pouvons convenir que lorsqu’un particulier prend l’initiative d’un
investissement créatif, il est normal qu’il dispose des revenus et profits de
ce dont il est le propriétaire.
Mais
lorsque son projet doit utiliser l’aide de tiers, alors c’est lui qui est
demandeur ; et c’est une évidence que de comprendre que sans ces aides, il
ne parviendrait pas à ses fins.
De
fait une collaboration s’impose, et si le propriétaire veut être le maître
absolu de ses décisions, s’il veut disposer du fait du prince, alors il doit rester
seul. Dans tous les autres cas il y a
une collaboration à imaginer pour que le propriétaire conserve les profits de son
investissement et atteigne ses buts, sans s’approprier ceux générés par les tiers. L’histoire de l’impuissance collective a conçu des
maîtres plutôt que des guides. Le reconnaître ne la rend pas
irréductible ; et si le code civil a analysé en 1804 la « marchandisation »
de la force de travail comme du « louage de service », donc du
marchandisage, je pense que depuis 1804, il est intervenu bien des événements
culturels (développement des sciences) qui nous permettent de concevoir notre
activité de travail complexes entre adultes culturalisés, comme une relation
humaine, et non un conflit d’intérêt.
Cela naturellement nécessite une approche plus
éducative de ce que j’ai appelé le « collectivisme fractal », ou
entreprendre avec les autres…… »
« ….Pourtant, le
point de rencontre de cet antagonisme, entre salarié et entreprise, est quand
l’un et l’autre sont des clients, chacun voulant faire une acquisition au
moindre coût. Nous tournons donc dans une spirale de flux circulatoire à la
recherche d’un perpétuel équilibre, (qui ne peut pas exister au sens strict du
terme, sauf de manière transitoire, l’équilibre stationnaire, l’égal du stade
ultime où il n’y a plus de mouvement, où c’est la mort de toute chose), qui
génère des « crises ». Des crises
variant au gré de leurs ajustements de l’équilibre général, à la recherche de
l’équilibre revenu dépense, de l’équilibre monétaire, de l’équilibre de
l’emploi et de l’équilibre extérieur. C’est donc une ineptie que d’avoir
l’obsession de la recherche d’un équilibre.
Crises que nous avons toujours surmontées par des politiques d’intervention
publique, budgétaires ou « exonérantes », parfois les deux à la fois,
donc par un déséquilibre. Ceci, parce que le Libéralisme ne peut conserver
son ordre que dans une communauté organisée, vers laquelle il se tourne
toujours en dernier ressort, parce
que les exigences de l’existence Humaine s’imposent de fait à une existence d’équilibre
comptable, et dont, il a besoin de la force coercitive de l’État démocratique ou non pour réguler les
dérapages d’exigences humaines qui se manifeste çà et là. …. »
cordialement.