Vilistia,
Soit élu au suffrage universel, soit élu de la Chambre, comme sous la Troisième Rép., un président est toujours nécessaire. Mais non un hyper-président. C’est à dire je limiterais ses pouvoirs notamment en imposant l’audition des ministres devant la Chambre, qui pourrait retoquer les choix présidentiels.
De plus, si le Président doit incarner la France, il ne devra pas s’impliquer au profit de son parti politique, une fois élu.
De plus, les modifications constitutionnelles devraient être plus progressives, et non obtenues par simple vote majoritaire, même aux deux tiers. Elles devraient correspondre à une tendance fondamentale et confirmée de la société.
Plus généralement, j’aimerais voir disparaître cette mise en avant d’un seul homme, comme concepteur d’un projet et source de toute légitimité. En particulier, qu’il ne lui soit pas permis de bouleverser à volonté toutes les structures et hiérarchies traditionneles des institutions.
Pourtant, j’ai effectivement des sympathies monarchistes - mais je constate que Sarkozy détient plus de pouvoirs que tous les rois de la Restauration, plus de pouvoirs que même Napoléon III.
Or, monarchie ou république, je tiens au rôle essentiel du Parlement.