Le problème c’est que la société moderne engendre la ville et a besoin de densité pour fonctionner. C’est pour cela que tout le monde se regroupe dans les grandes agglomérations et plus encore au centre de ces aglomérations. Vous constaterez en effet que la lointaine banlieue est beaucoup plus touchée par la crise immobilliére que les centres villes. (Du moins dans les grandes métropoles).

Cette densité a son tour crée des problèmes. Et la ville telle qu’elle était conçue dans le passé n’est pas conçue pour y faire face. Ailleurs, ce problème a été géré à coup de pelleteuse. On a détruit le vieux pour faire du neuf, on a fait place à de grandes voies de communication. Le résultat n’est pas très heureux dans certaines villes mais il l’est plus dans une ville comme Rotterdam.

A Paris, il y avait du patrimoine à préserver. On a donc pas pu, adapter la ville a sa nouvelle densité. Depuis Haussman, il y a bien eu quelques travaux dans les années 70, vites arrétés. Mais peu de renouvellement urbain. Et donc un centre ville inadapté à la bagnole et guère plus adapté aux transports en communs.

Le projet dit du « grand paris », aidera peut être si il est réalisé en petite couronne et si on en profite pour tout densifier autour de son passage. L’habitat pavillonnaire dans une métropole de 10 millions habitants est en effet une imbécilité responsable de nombreux problèmes de transports. Il convient donc de favoriser la densifications des zones 2 et 3 plutot que de pousser toujours plus loin en zone 5. (Le vieux projet Métrophérique de la ratp était plutot intelligent).

Mais apparamment on est parti pour désservir Saclay et d’autres endroits lointains, et cela risque d’aggraver les problèmes.

Quand aux économies d’énergie, non c’est la densité urbaine qui fournit les meilleures économies. Un parisien parcourre bcp moins de kilométres qu’un provincial et utilise plus les transports en commun. Il a d’ailleurs fallu compenser la taxe carbonne pour que les ruraux ne se fassent pas trop défoncer.