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Commentaire de eric

sur Eric Besson éparpillé façon puzzle


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eric 29 décembre 2009 07:58

Quel tissu d’ânerie !

Être contre un homme et ses idées serait un humanisme..

La démocratie existait en France avant 81 fort heureusement. En faisant de l’abolition récente de la peine de mort un de ses fondement, l’auteur renvoie à la barbarie tous ce qui a précédé, notamment à gauche et en particulier la révolution française. Surtout, il oublie comment la peine de mort à été abolie dans des conditions qui montre sa conception de la démocratie.

A l« époque, les sondages montrent que la majorité de la population est favorable à la peine de mort.
Que le Président et le parlement en décident autrement n’est pas un déni de démocratie dans une république. Ce système vise à modérer les »excès démocratiques« par la représentation. On peut être pour ou contre et il y a des aspects positifs comme négatifs. Abcence de démocratie directe dans les moins, éviter des trucs comme le référendum sur les minarets ou tout autre émotion excessive de court termes pour les plus éventuels.

En revanche, pour obtenir un vote positif, le PS a fait jouer la discipline de parti, contrairement à la droite qui a jugé que sur un sujet concernant l’éthique, il fallait laisser la liberté de vote à ses députés.
 Interdire l’exercice de leur libre arbitre aux représentant du peuple au nom d’un dogme politique serait un humanisme ?

Vient ensuite une longue série de reproche à Besson et Sarkozy, qui revient pour l’essentiel à dénoncer le fait qu’ils font appliquer les lois de la république. Sur les trentes ans écoulés, la gauche a été au pouvoir suffisamment pour que puisse faire le constat qu’elle n’a pas fondamentalement changé les textes dont il s’agît. En particulier elle n’a pas ouvert en grands les portes à l’immigration illégale. On en peut qu’en conclure que pour l’auteur, le respect des lois ne s’impose que quand on en a envie, et quand les »bons« sont au pouvoir.

Enfin, sur l’extrême droite il est pénible de devoir une foi encore renvoyer l’auteur aux »classiques« . Emmmanuel Todd dans la troisième planète à amplement démontré, chiffres à l’appui, que le Nazsime est une forme hystérique de la social démocratie. Le lepenisme, qui depuis trente an s’est toujours conformé à toutes les règles républicaine, fleurit sur les terres de France qui sont, sur le plan anthropologique marquées par un idéal individualiste, égalitaire et anarchiste. Ceci entraîne deux conséquences pratiques.
L’électorat Fn est en train d’intégrer les migrants par mariage, ce qui rend particulièrement révoltant les accusation de racisme à son égard.
Le Fn est un concurrent direct pour la sensibilité gaulliste ce qui explique la continuité du caractère central de la concurrence entre ces deux courants. Chirac à adopté la stratégie de la différentiation frontale. Sarkozy celle de la concurrence frontale. Vous remarquerez que tous les cas d’alliance ou presque ont toujours concerné des chrétiens démocrates, parce que les électorat sont différent et qu’ils ne se marchent pas sur les pieds, pratiquement jamais des gaullistes.

Tout dans cet article, stigmatisation de l’électorat populaire Fn, stigmatisation de Sarkozy et Besson, évoquation de l’idée que la seule vraie démocratie serait de partager les idées de l’auteur, et compte tenu des résultat établis par Todd, participe à cet espèce d’hystérisation du discours des sociaux démocrates qui compte tenu des précédent historiques ne va pas sans nous rappeler »les heures les plus sombres de notre histoire" et dégage, pour reprendre les termes de l’auteur des relents assez nauséabonds...


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