@Calmos
C’est vrai que si un con m’avait répondu de la sorte, je lui aurais peut-être mis mon poing sur la gueule. On peut comprendre cette réaction. Par contre, si cela vous met en joie, c’est peut-être parceque vous n’auriez jamais eu le cran de le faire vous même. Je vois dans votre commentaire l’expression de votre lâcheté. Comme nombre de citoyens qui se contentent de gueuler au bistrot mais qui agissent peu.
Savez-vous que la SNCF est l’entreprise qui reçoit le moins de plaintes écrites ?
En tant que cheminot, je vous invite à écrire dès que vous avez à vous plaindre. Je sais pour être de l’intérieur que nombre de choses pourraient aller mieux. Mais je note, le chômage endémique et les réformes grignotantes aidant, que les collègues ne rentrent plus dans cette boite par vocation, que ceux qui avaient le feu sacré en entrant sont désabusés et ne se battent plus contre un encadrement de plus en plus pléthorique, qui n’est plus issu de la base mais d’université ou d’école de commerce.
Selon les chiffres de l’INSEE (CREDOC peut-être) le pouvoir d’achat des fonctionnaires à baissé de plus de 25% en euro constant. Les agents du service publics sont moins augmentés que les fonctionnaires.
Certes dans leprivé c’est pas mieux.
Lorsque l’on gagne autant que l’année d’avant, avec l’érosion de l’euro cela revient à travailler autant en gagnant moins (même sans tenir compte du fait que l’on demande plus de travail, de responsabilité, de polyvalence).
Cela ne date pas d’aujourd’hui ; le désindexation des salaires sur l’inflation s’est faite en 82, 83.
L’argument de la baisse de l’inflation a été efficace...pour l’inflation mais pas pour le pouvoir d’achat.
Il aurait fallu faire un truc mixte (mais c’est pas trop tard). Du style « que les salaires ne perdent plus de 1% par rapport à l’inflation ». Ou mieux augmenter les salaires non pas en pourcentage mais en somme fixe égale pour tous les salariés de l’entreprise, du plus petit au plus gros.