Encore une fois, juge-t-on de la valeur d’une langue par son nombre de locuteurs ? Si c’est le cas l’espéranto fait partie des langues les plus parlées (même si on se base sur un million de locuteurs). Si c’est la cas le français est plus nul que l’anglais, l’anglais plus nul que le cantonais, etc...
La quantité n’a jamais fait la qualité, même si ce n’est pas incompatible.
Sur le fond, si les espérantistes tombent dans le panneau de devoir prouver qu’il se passe des choses en « espérantie », c’est parcequ’à chaque fois on leur demande des preuves. Et quand ils fournissent des preuves, on leur rie au nez.
En quoi l’existence de l’espéranto et des espérantistes dérange ? Si c’est une secte, c’est la secte la plus gentille qui soit ; si c’est une utopie, c’est l’utopie la plus noble qui soit ; si ce sont des étranges farfelus, se sont des cinglés les plus pacifistes qui soit.
Quelle est cette propension masochiste de l’humain de devoir toujours défendre le pire et de refuser le meilleur ?