« Pour information, la collecte des impôts en France est l’une des plus coûteuses des pays industrialisés : elle s’élève à 1,6 % du montant des recettes (contre, par exemple, 0,49% aux USA, 0,52 % en Suède ou 0,89 % en Espagne)... »
Si on veut parler chiffre, il faut légèrement plus objectif et utiliser des chiffres récents et non pas datant de dix ans, lire ci-dessous :
Le rapport annuel de performance de la Direction générale des impôts révèle que le coût de gestion de l’impôt a diminué de 18% entre 1997 et 2005. Le taux d’intervention sur l’impôt, qui mesure le rapport entre les dépenses engagées pour recouvrer les impôts et le rendement de ces derniers, s’élève aujourd’hui à 1,32% (pour 100 € d’impôts collectés, l’Etat a dépensé 1,32€). La France a un coût de collecte légèrement supérieur à la moyenne européenne (entre 1,1 et 1,2%). Mais, ce taux s’est sensiblement amélioré depuis 1997 (il était alors de 1,61%), sous la conjonction de deux principaux facteurs :
- les efforts de productivité de la Direction générale des impôts, liés notamment à la réduction du nombre de postes. Celle-ci se poursuivra : en 2007, la DGI supportera 45% des suppressions de postes annoncés pour le Ministère des Finances et de l’Economie.
- La modernisation de l’administration fiscale, en particulier la montée en charge de la télédéclaration.
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Dans un secteur toutefois, le coût de la collecte a augmenté : il s’agit de la redevance audiovisuelle, désormais adossée à la taxe d’habitation. 2006 était la première année de la réforme, ce qui justifie sans doute le relèvement du coût.