1 - Posons un ordre social ou "La liberté est de principe,
l’interdiction d’exception". Vérifions que la liste des exceptions ne
doit pas être tel que le principe en est atteint. Vérifions la présence
d’un réel débat démocratique ou toutes les thèses sont défendues.
2
- Par principe, partout dans le monde, tout individu - homme ou femme -
devrait pouvoir s’habiller ou non ou peu , comme il veut. La liberté de
critique demeure. Cette liberté ne devrait pas se traduire en injure ou
insulte à personne.
En conséquence, la criminalisation du
string, du nudisme comme du voile est interdite. Devrait l’être. La
critique et même le blasphème de ces pratiques est permise pour peu
qu’elle ne soient pas une offense directe à un(e) individu(e) visé(e).
Pas le moindre regard méprisant contre le string ou le voile d’une
femme croisée dans la rue ou une plage. Critique libre sur la toile ou
dans les livres.
3 - De façon exceptionnelle, pour des
situations précises et de façon égalitaire et universaliste, des
interdictions peuvent ou doivent être prises (interdiction des signes
religieux ostensibles à l’école - voile islamique ou kippa -,
interdiction du nudisme dans certains lieux, etc...). Mais l’exception
doit demeurer telle.
nb : Il n’y a que l’Espagne (à vérifier)
a autoriser le nudisme dans sa Constitution. Tous les espagnols
n’apprécient pas pour autant le nudisme !
4 - Les humains
honnêtement épris de liberté et de dignité doivent combattre les
entreprises sectaires (souvent à base de religion) et sexistes,
notamment celles qui enferment les femmes. Mais ce combat doit
respecter les principes ci-dessus.
En conséquence, la burqa
(ou le niqab) ne peut pas être interdite partout mais que dans certains
lieux ou certaines circonstances.
Je cite ici que des exemples : l’accès à un guichet public ou privé ou sur demande d’une autorité.
Chaque fois qu’une personne doit s’adresser à une autre, elle doit le faire de façon responsable ie à visage découvert.
Bonne année à tous et toutes, voilées ou pas.
Christian Delarue