Burka, islamophobie et féminisme
65 réactions à cet article
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TITI 4 janvier 2010 11:15La burqa est un des symbole du prosélytisme islamique.
La loi républicaine doit régler la question.-
bonjour titi
à mon sens durant des siécle cette pratique n’a jamais posé de problème à l’occident comment se fait-il que l’occident ait voulu aller s’insérer dans les affaires afghane et de fabriquer au travers d’un impérialisme des droits de l’homme par la bourka un symbole de la soumission des femmes. ce n’est qu’un fallacieux prétexte et une ignorance de son historicité. si il y a une lutte à mener c’est la même que celle qui fut mené par la laïcité contre le prosélytisme des religions rien d’autre, aprés il faut laiser les croyant pratiquer leur foi à partir du moment ou il ne l’imposent pas aux autres et se reconnaissent dans la laïcité, et si l’on constate comme c’est le cas une recrudescence du communautarisme il conviendrait peut-être de s’interroger là ou la république a failli dans sa mission laïque.
et non pas aprés avoir fabriquer un problème se plaindre du symbole que l’on a construit.
c ordialement.
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ddacoudre
vous dites durant des siècles, cela ne posa pas de problème sauf que la burka a été introduite par les talibans en afganistan, auparavant les femmes n’étaient que voilées.
Les juives portaient elles aussi le voile, et les chretiennes de la nouvelle église portaient le voile pendant la prière pour des raisons de chevelure et de soumission.
A part cela vous avez raison, tout ceci n’est qu’un faux débat. -
La pornographie à longueur de journée partou c’est le symbole de quoi ?
Le string avec des pantolons qui descent c’ets le symbole de quoi ?
Une femme mort tous les deux jours en France c’ets le symbole de quoi ? -
bonjour cathy 30
nos jugement sont toujours sélectif et je n’échappe pas a cela, entre les pratiques d’incisions malienne et les scarifications de certaines tribus africaine la burka fait office d’enfantillage.
"....Les mariages sont plus nombreux (285400 en 1999), et constitue une inversion de tendance après vingt années de baisse, sans que l’on sache exactement quelle est la part due au changement de fiscalité en 1996 comme mesure incitatrice au mariage. Ces alliances sont marquées par une homogamie toujours forte (mariages de partenaires issus de milieux sociaux proches), de la même manière que l’endogamie (mariages de proximité géographique dans le groupe social)...."
en France nous penons que le choix du partenaire est libre en fait quand l’on se livre à une analyse plus approfondi, l’on se rend compte qu’en toute ignorance nous pratiquons en majorité homogamie.nous préviliégons le poids invisible de l’environement social, a celui direct du choix parental jugé liberticide, juste un constat sans jugement de valeur.
cordialement.
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Personnellement, et sans même me placer sur le plan du choix ou non de la burqa (ou plutôt du niqab) par les femmes musulmanes, je subis comme une véritable agression la vision de cette tenue vestimentaire qui masque le visage. Aucune communication n’est possible avec des gens qui se dissimulent ainsi.
C’est pourquoi je suis pour l’éradication totale de cette épidémie (200 burqas hier, 2000 aujourd’hui et sans doute 20000 demain si l’on n’agit pas) par le biais d’une loi ne faisant pas référence à la burqa mais interdisant sauf cas de nécesssité tout vêtement masquant le visage dans les lieux publics.-
Parce que tu es en communication avec tout le monde ?
Tu dis bonjour à chaque pasant ? Dès que tu vois un SDF ou un clocahrd, je suis sûr que tu te tire à l’autre bout de la rue !!
Alors ne viens pas parler de communication -
Très amusant, ce commentaire qui se veut caustique et qui n’est que déplacé et mesquin.
Non, je ne communique pas avec tout le monde, mais cela m’arrive d’échanger des idées, y compris dans la rue ou sur les marchés, avec des personnes que je ne connais pas, au hasard d’un évènement ou d’un fait insolite. Une chose que je me refuserais à faire avec un personnage agressif à mon égard : femme vêtue d’une burka ou homme caché derrière une cagoule intégrale.
Non, je ne fuis pas les SDF, et il m’arrive (rarement, je le reconnais) de les aider. J’ai même suivi à leur rencontre une amie travailleuse sociale.
Non, je ne salue pas chaque personne que je croise en ville. Oui, je salue tous les passants que je croise dans les petits villages où me conduisent mes randonnées.
Merci à vous de m’indiquer en filigrane les bons comportements en société ! -
Chère Myriam,
Vous ne pouvez parler de la burqa en France sans faire allusion aux hommes et femmes qui se battent contre ce qu’elle représente dans les pays musulmans.
Ce qu’elle représente, ne vous voilez pas la face : c’est l’oppression la plus archaïque des femmes.
Vous ne pouvez parler de la « liberté de porter une tenue de son choix » sans vous demander comment on peut s’intégrer dans une société qui a défendu, et défend, des valeurs d’égalité des hommes et des femmes, et de laïcité.S’intégrer entraîne des droits et des devoirs, comme le disent les musulmans qui ont compris ce qu’était le pacte social d’ajustement réciproque entre un immigré et la société qui l’accueille.
Bien à vous.
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Vous ne pouvez parler de la burqa en France sans faire allusion aux hommes et femmes qui se battent contre ce qu’elle représente dans les pays musulmans.
Ce qu’elle représente, ne vous voilez pas la face : c’est l’oppression la plus archaïque des femmes.
Exactement ! Il faut se battre contre ce qu’elle représente, ou plutot contre ce qu’elle pourrait représenter : l’oppression des femmes. L’interdire n’améliorerait en rien la situation des femmes opprimées.
Défendre la laicité, c’est respecter les religions de chacun.
Défendre l’égalité des femmes, c’est respecter les choix de celles-ci, sans les prendre pour des personnes incapables de réfléchir, surtout dans une société comme la nôtre ou elles disposent de droits et d’opportunités de s’émanciper.
Une chose aussi est à noter, c’est que beaucoup de ces femmes ne sont pas des immigrées, mais bien des françaises nées en France, alors on ne devrait même pas parler de droits et devoirs d’immigrées mais de droits et devoirs de citoyennes. Il ne s’agit pas d’un problème d’immigration, mais bien d’un problème de société propre à la France. L’islam fait désormais partie de l’identité française, qu’on le veuille ou non. C’est justement le problème : la marginalisation des musulmans, cette peur et ce refus de les accepter s’ils ne « s’intègrent » pas est ce qui entraine la montée des extremistes en France. Oui, s’intégrer entraine des droits et des devoirs, mais il doit aussi y avoir une part d’acceptation de l’autre côté. -
Myriam
« L’islam fait désormais partie de l’identité française, qu’on le veuille ou non »
ah bon, ça y est la messe (si j’ose dire) est dite... c’est bien ce que j’avais compris, on ne nous a d’ailleurs jamais demandé notre avis à nous autres couillons... -
à Myriam
- Je ne suis pas favorable à une interdiction, mais il faut trouver des modalités pour empêcher le port de la burqa, dissuader les musulmans d’y recourir car elle n’est pas intégrable en France
- La burqa est un signe (et non pas serait) du marquage des femmes.
- Que des femmes nées en France veuillent la porter n’est pas un signe de leur liberté, mais de leur adhésion à un système qui opprime les femmes, et qui choque violemment nombre de citoyens français et musulmans, hommes et femmes.
- Défendre la laïcité, c’est assurer l’exercice de tous les cultes (exercice qui relève de la vie privée, je vous le rappelle), mais ce n’est pas défendre des pratiques qui sont contradictoires avec le pacte démocratique et républicain, dont l’un des premiers principes est l’égalité de tous les êtres, dont celle des hommes et des femmes..
- Non, l’Islam (en tant que religion) ne fait pas plus partie de l’identité française que le catholicisme, le protestantisme, le judaïsme ou le bouddhisme. Les religions ne font pas partie de l’identité collective, mais de l’identité privée. Le collectif doit seulement assurer l’exercice des cultes privés. La Laïcité est là pour assurer une cohésion, et empêcher les guerres de religion.
- Les intégrismes n’ont pas besoin de quoi que ce soit pour exercer leur prosélytisme. Ils le font très bien tout seuls... La preuve : la burqa !
- « L’acceptation de l’autre côté » se fait pour beaucoup de coutumes, mais elle butera toujours - et c’est heureux - sur celles qui heurtent les valeurs fondamentales, que nous devons TOUS respecter.
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On la trouvait plutôt jolie, Lily... Tribulations d’une femme africainePierrot, ton poème émouvant, porteur d’espérance, est un hymne à la vie, mais il est révélateur d’une triste réalité qui n’est pas démentie.
Tu chantes une histoire qui prend racine dans les peurs humaines. Elle émerge sur le sol africain embrasé depuis le début des temps par des traditions et pratiques où la femme subit souvent la loi du mâle et sa violence. Un jour pourtant elle prend le pouvoir. C’est le pouvoir d’enfanter, de travailler et de nourrir sa famille. Noble pouvoir reconnu par tous les hommes sur toute la surface de la terre et jusqu’à la fin des temps.
Femme couleur d’ambre, au parfum épicé, au rire généreux, tu assumes noblement ce pouvoir qui ne te sera jamais contesté par les dictatures, les démocraties et toutes les religions de la planète.
Paix généralisée, entente cordiale universellement reconnue par tous les hypocrites et les scélérats du monde qui partagent de près ou de loin le machisme et le pouvoir inaliénable du mâle érectile et orgueilleux, conquérant, violent, dérisoire et misérable.
Angola 1954, une petite fille vient au monde dans une famille angolaise, « Kassapi » est son nom, « la clé » en umbundu, une langue parlée en Angola. On lui impose un nom plus chrétien « Junice »
Première, dans ce foyer, première à partager le contentement de la maman et la déception du papa qui déjà caressait des projets ambitieux pour un fils désiré, un successeur à je ne sais quel dessein mâle.
Très vite, enfant innocente tu seras comblée. Ton enfance maternelle et maternante te volera simplement ton enfance. Dans un nid grouillant de petits frères et soeur tu seras immergée. Naîtra un goût immodéré pour la maternité enfantine et plus tard infantile et infantilisante. Et tes bras et ton corps tout entier s’empliront de cris et de rires, de joies et de peines, de chair et de chaleur, et de tous les bruits de la vie.
L’école s’imposera, coïncidence heureuse et malheureuse, ton père enseigne dans cette petite école administrée par une mission chrétienne. Cependant, ce que l’on ignore autour de toi, c’est que tu es « maman », maman depuis sept ans, et depuis le début des temps. Ta progéniture est restée à la maison... elle te manque atrocement et dévore ton coeur de remord et de culpabilité.
L’école devient alors un enfer, ton esprit est ailleurs, tu inverses les signes et les gestes, les règles et les mots, les questions et les pièges, naturellement dyslexique, triste, impuissante... Qui es-tu ?... Que veux-tu ? Que fais-tu là ?
Le père, l’enseignant d’un autre temps, se fait sévère et brutal, tu lui apparais dans toute ta stupidité, empruntée, maladroite, distraite et muette. Son orgueil de père et d’enseignant est à vif. Sa fille ne comprend rien, n’entend rien. Elle est idiote. C’est honteux et intolérable.
Privée d’écoute, de compréhension et de « tes enfants », tu excelles dans l’art de la provocation et de l’imbécillité feinte.
Junice mais aussi « Kassapi » la « clé » de quoi ? La clé de la porte du malheur ?
Le père est déterminé, il ne peut accepter cette faillite, alors il poursuivra son oeuvre « éducative », ce dressage musclé, jusqu’à ce que tu comprennes que ton besoin immodéré pour les soins des petits et des plus grands, masque une disposition naturelle pour la digne profession de médecin.
C’est avec beaucoup de fierté qu’il te verra plus tard sur les bancs de l’école supérieure, déterminée, et intéressée par les études médicales.
Et puis l’être humain oublie, enfin le croit-il, il s’adapte vite et développe une grande capacité à survivre. En cela nous partageons tous les mêmes comportements. Dans la résilience, nous rebondissons et nous recommençons.
Mais rien n’est simple dans cet immense continent aux blessures béantes. Ce berceau de l’humanité réduit à l’esclavage pendant cinq siècles.
Après les grandes conquêtes hispaniques et portugaises, sur le continent américain, la controverse de Valladolid, Espagne 1550, l’Afrique sera désignée comme le grand pourvoyeur d’esclave pour les besoins et le développement des nations conquérantes.
Alea jacta est, le peuple africain connaîtra l’immense génocide de son histoire pendant trois siècles, puis les guerres coloniales et post-coloniales, tribales et même de religion, pourquoi se voiler la face, pour un temps déréglé qui dépasse largement notre temps et tout entendement.
Lily, Kassapi, Junice, qu’êtes vous devenues maintenant, dans ce déluge de violence, d’injustice, de feu et de sang ?
Lily, sous l’impulsion généreuse et poétique de Pierre Perret tu es entrée dans la légende, ton Pygmalion a imaginé pour toi un heureux dénouement.
En ce qui te concerne Junice, sur ta réalité familiale et affective, en toile de fond, se construira la réalité sociale et politique de ton pays. Tu as 7 ans en 1961, quand la guerre d’indépendance éclate, elle durera 13 ans, jusqu’en 1975. A partir de ce moment là, ton pays sera déchiré par 3 guerres successives, civiles et mondiales. En somme, le conflit commencé en 1961 se terminera en 2002. L’Angola, terre de violence pendant 41 ans de ta vie.
Ton destin est néanmoins cohérent, trois années d’études médicales prolongées par une formation d’infirmière. Ton pays est devenu un gros consommateur de soins. L’expérimentation, le savoir faire et le talent de soignante seront forgés dans l’enfer des guerres à répétition et de leurs conséquences sur les populations civiles... les épidémies et la misère.
Certains jours il te faudra marcher sur les cadavres pour intervenir en urgence auprès des blessés. Junice, comment as-tu fait pour survivre ?... la vocation.
Comme si cela ne suffisait pas, ta famille t’avait imposé un mari, il se révèle brutal, et cultive un goût pour l’alcool. Il te frappe, c’est presque une institution dans ton pays, chez nous en Europe, c’est simplement artisanal.
Il te fera 5 enfants. Dans ses moments de violence il te laissera inanimée après des brutalités innommables, sous le regard terrifié de tes pauvres enfants et avec le consentement tacite et la bénédiction du cercle familial.
Oui écoutons bien, avec nos oreilles blanches ou noires, d’ailleurs, la couleur de la peau est sans importance, écoutons comment on traite les femmes dans le monde... avec des nuances et beaucoup d’hypocrisie dans certains pays.
La résistance humaine a ses limites, tes enfants seront dispersés aux quatre vents pour les protéger du pire. Les mamans savent ce que cela signifie, les hommes pas vraiment, ils sont franchement trop cons les hommes.
Bien sûr, tu seras touchée par le deuil... ta famille est tellement grande. Ton mari fera des enfants ailleurs... là tout de même, c’est trop !
L’occasion, la souffrance et la détermination aidant, tu fuiras, dans « l’Eldorado » Européen, tu avais une soeur en Suisse... ça aurait pu être pire !
Et la vie reprendra, tu feras d’abord des ménages, tu reprendras des études, tu apprendras la langue française et trouveras un travail d’infirmière dans un établissement médicalisé pour personnes âgées.
En quête d’un compagnon, tu rencontreras un homme, sur un quai de gare, en souffrance lui aussi, les affinités crient. Il est Français, étranger comme toi dans ce pays. C’est un idéaliste, épuisé par son métier de thérapeute. Il a choisi la montagne pour se reposer, il craque pour ton rire et ta gentillesse. Deux heures après il te demande en mariage, c’est un intuitif, un demi fou, et un grand cascadeur devant l’éternel, neuf mois après vous vivrez le mariage de tes rêves.
Depuis vous ramez tous les deux mais il n’a pas pu t’aider comme il l’aurait souhaité. Tu es traumatisée par un lourd passé et des épreuves inhumaines.
Les conflits de pouvoir que tu rencontres maintenant dans ton travail réveillent en toi des souvenirs douloureux et t’épuisent au point que tu viens de démissionner.
Qui peut comprendre ça, dans ce pays tellement tranquille et à l’abri des grands conflits internationaux. Ici on fabrique aussi des armes, mais également des médicaments, il faut bien vivre, le monde est ainsi fait... Junice, tu dois continuer, car tu es toujours une maman et tu as huit petits enfants... avec des joies et des problèmes, oui mais des joies, oui mais surtout des problèmes... la mémoire de ta vie est immense à l’image du berceau de l’humanité... l’Afrique.
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Pierre Perret n’a pas écrit que Lilliy :
http://www.wat.tv/video/pierre-perret-femme-grillagee-36ynd_2fgqp_.html
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Parce que les musulmanes ne se teignent pas les cheveux, ne s’épilent pas, ne pratiquent pas la chirugie esthétique ? Elles font tout cela comme les occidentales, et en prime en chirurgie esthétique, elles se font recoudre l’hymen avant le mariage (chirurgie esthétique).
Article pervers. Si quelques femmes voilées n’ont que leur quatre murs de leur maison, moi ça ne me dérange pas, qu’elles y restent, pour le plus grand bien de tous.-
Je ne parlerais pas du burqa comme du voile. Le voile pas de probleme dans la rue, mais gaffe a la laicite.
A l auteur : sur un point tu as raison. lunette noir et chapeaux sont autorises. Postiche aussi. Neanmoins, ce ne sont pas des ornement sacres. La burqa l est. Est ce qu un fonctionnaire de police peut soulever un burqa pour un controle d identite ou de permis de conduire ? Car le burqa cache le visage. La reponse est non, car c est un ornement sacre, et souleve une burqa peut etre consideree comme un sacrilege, ou une vexation islamophobe. Donc il est prartiquement interdit de faire enlever une burqa, alors que faire enlever une postiche ou des lunettes noires est autorise.
Sur ta carte d identite, ta carte d etudiant, ton permis de construire, il y a une photo de toi, qui permet de savoir si c est vraiment toi qui conduit, qui passe ton exam, etc... Il y a une incompatibilite ici.
Oui a la burqa comme pour le voile, si ce n est pas un objet sacre et qu un officiel peut verifier l identite en cas de besoin. Il est impossible de verifier l identite sous un voile de burqa, car soulever une burqa est un sacrilege, et pourrais etre considere comme un viol.-
Vous racontez n’importe quoi !
Justement ces femems ont des cartes d’identité, des permis des acrtes vitales sans le voile sans le niqab !!
COmment elles ont acceptés cela si c’est pour refuser un controle de police !!
Elles le disent toutes ! A partir du moment où elles doivent être identifier elles accepetent volontiers
On est pas obloigé de savoir qui se cache derrère le niqab à tout moment comme on est pas obliogé de savoir qui est sous la casquette avec les lunettes de soleil ou écharpe en plein froid !
Le problème si que vous avez rien à foutre de la liberté des autres ! Seul votre libeté compte pour vous -
comment tu me cause toi.... On peut plus poser de questions maintenant..., Bon ok on peut enlever la burqa pour controler l identite. C est note
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@ Faxtronic.
Le plus comique concernant le port du niqab est que les hommes qui obligent les femmes à le porter dans certains pays musulmans (ex : Soudan, Somalie) exigent également de ces femmes qu’elles ne portent pas cet accessoire démoniaque qu’est le... soutien-gorge !!! -
beuhrète 2 4 janvier 2010 19:29@Par fkarakaya ,
Parlez en votre nom mais pas a la place de ok ? merci
la burqua ne me dérange que dans l’espace public car mon père est mort pour le défendre cet espace là chez elle, la musulmane fait ce qu’elle veut lors qu’elle n’est pas contrainte !
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Les pro-burka devraient proposer un référendum dans tous les pays l’UE.
A défaut de continuer de nous emmerder au moins, ils nous feraient rire.
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bonjour myriam
bonne approche, mais tu poses un problème en demandant aux citoyens de tourner leur langue sept fois dans leur bouche.
Ce n’est pas nécessaire pour répéter les manipulations servit par les médias, la sous culture patente dont ils nourrissent la population ne fait pas bon ménage avec la réflexion et surtout n’est pas lucrative ni servile.l’origine de la burka nous la trouvons dans la problématique que tu as soulevé, les hébreux demandaient à leurs femmes de se couvrir et de ne pas se maquiller pour ne pas ressembler aux prostituées et ainsi de ne pas éveiller la concupiscence masculine, cet usage c’est poursuivit chez les chrétiens et les musulmans sous divers aspects dont la burka en est un, peu rependue comme tu le précises, mais j’ignore comment leurs pratiquants en sont passés à une couverture totale de la personne.
nous avons donc deux cultures de la féminité qui s’opposent, l’exposition de la féminité par ses atouts érogènes et leurs désidérabilités comme tout animal qui veut être désiré et plaire, et son usage au seul élu choisit ou imposé dans le cadre d’us et coutumes qui se sont construites sur la protection de la femme face à la bestialité des hommes. c’est toute la symbolique des lois divines rapportés par Moïse, et le symbole de la destruction de Sodome.
je pense qu’il est tout à fait respectable d’accepter que des êtres veuillent réserver leur exclusivité à celui de leur choix. ensuite il faut laisser faire le mélange des genres que bousculent toujours les descendances.
quand à l’aspect sécuritaire, c’est insignifiant et la peur du terroriste est une vaste plaisanterie( aucun des attentats ne sait fait sous une burka, c’est l’hystérie qui pousse a cette vu ou instrumentalisation de la peur). le problème le plus sérieux se trouve avec le corps médical, je ne pense pas qu’il soit sérieux d’opposer un sentiment de concupiscion à des intervenants médicaux pour dispenser les soins.
nous avons connu une difficulté aussi grande avec les disciples de Jéhovah qui refusaient la transfusion sanguine, et à juste raison médicale d’ailleurs (le sang contaminé leur donnait raison). il y a donc toujours des points d’échauffements il faut cerner ceux qui sont importants de ceux qui ne sont que esthétiques, lorsqu’on ne les symbolisent pas comme l’étendard d’une lutte xénophobe, identitaire ou « prosélytiste ».
cordialement.
j’ai écris dans cette page un article le croyant et l’athée qui je pense t’interpellera.
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Oui, c’est vrai ! Le problème réel n’est pas la burka ni les autres accoutrements vestimentaires religieux : turbans sikhs, toges bouddhistes, etc... mais l’existence même d’une idéologie politico-religieuse hégémoniste, haineuse, intolérante qu’est l’islam ! Je dis bien l’islam pas l’islamisme. Prenez la peine de lire le coran en entier plusieurs fois en prenant tout votre temps et vous constaterez que ce recueil contient une quantité invraisemblable de textes liberticides, d’appels aux meurtres, de menaces sadiques, qu’il est une machine infernale à fabriquer des frustrés sanguinaires ! Désolé mais vous allez me qualifier certainement de raciste, de xénophobe ou d’islamophobe ! Comme vous voudrez ! Lisez au moins la sira qui est la relation de la vie de Mohammed et vous découvrirez que cet homme était réellement mauvais, fourbe, cruel, immoral. Bref, un exemple à ne pas suivre ! Si vous lisez la loi relative aux sectes et les critères pour qu’une organisation soit qualifiée de « secte », vous constaterez que l’islam est une SECTE à 100 %. Ne prenez que la mise à mort ordonnée contre ceux qui quittent la ... secte ! C’est suffisant ! Mais il y a une quantité d’autres obligations sectaires et, notamment, l’interdiction faite aux femmes de se marier avec des hommes qui ne sont pas membres de la ... secte ! Etc... etc... Agnostique depuis 50 ans, je vis depuis quelques années avec une dame originaire d’un pays dit musulman, qui a fuit ce pays principalement pour échapper non pas à la misère intellectuelle et matérielle dans laquelle on vit dans ces pays mais surtout pour échapper au joug de l’islam et aux règles de la charia. Elle aussi est agnostique mais a encore bien du mal à faire le travail sur elle-même pour éradiquer les effets du lavage de cerveau islamique qui lui avait été administré pendant plus de 40 ans. Je suis retraité et ensemble nous avons réétudié l’islam, pendant 3 ans, nous-mêmes en lisant mais aussi en allant suivre des cours prodigués par des « savants » à la Mosquée Centrale de Bruxelles. Nous en avons conclu qu’il fallait interdire cette idéologie dangereuse qu’est l’islam ainsi que la diffusion de ses écrits et principalement le coran ! Oui, nous sommes islamophobes, mot qui signifie « peur de l’islam » et toutes ces discussions idiotes autour du port de la burqa, du voile ou d’autres colifichets ne sont que des manoeuvres de diversion organisées par le pouvoir qui a laissé s’introduire chez nous un mal terrible qui n’est pas l’islamisme mais l’islam tout court !!!
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moi qui vi tous les jour avec je peu dire quil y en a des corect et beaucou pas et ca fout la merde les jeûnes y ecoutes plus les chibani alors que voulé vous,leur gonzess c’est pas mieut sont pas le choi meme a leur mariage elle a pas le droi de choisire son mec,alors la burqua vous savez !
les paternèls aussi ils profitation de sa.
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@Par First Us
C’est le cas aussi pour la religion catholique. En effet il est connu que le Vatican a longtemps été complice de l’Allemagne nazi de Hitler et de l’Italie nazi de Mussolini .
Ne fais pas une généralité de la religion musulmane car ca serait réduire le problème a trop peu de chose. L’homme ne devrait compter que sur soi même pour son épanouissement personnel et social et non une idéologie politico religieuse comme tu le dis .
La dessus je te rejoins tout a fait.Pour le reste je ne prétend pas avoir tes connaissances sur l’islam ni ton expérience mais je trouve dangereux de stygmatiser une religion seulement car ca laisserait croire que d’autres sont « meilleures » . Hors ce n’est pas le cas , la religion est et restera un frein au dévellopement intellectuel et moral de notre monde .
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DESPERADO 4 janvier 2010 15:07Ce genre d’articles sont très utiles.
Pourquoi. ?
Ca permet de faire un recenssement rapide des fascistes présents sur ce site, en un coup d’oeil.
Merci Myriam, pour ce pot de bière attrappe limaces.-
Nestor 4 janvier 2010 21:58Salut Desperado,
Le problème avec les limaces c’est toute cette bave immonde et haineuse qu’elles laissent derrière elles.
Berk !
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Cogno2 4 janvier 2010 16:10- Tu as tout à fait raison, nous les musulmans on aurait jamais du nous battre pour la France
C’est exact, et ce n’est pas anecdotique comme certains le prétendent, on s’est bien fouttu de leur gueule, et on continue.
Si on les avait mieux considérés, les choses n’en seraient pas ou elles sont. Après tout, l’intégrisme est assez récent, et c’est grace à nous qu’il a trouvé un terrain ou prospérer.- La pornographie à longueur de journée partou c’est le symbole de quoi ?
Oui, c’est vrai, mais ce n’est pas une raison pour basculer d’un extrême à l’autre (entre burqua et à poil, il y a quand même un monde) -> argument hors sujet.
- Le string avec des pantolons qui descent c’ets le symbole de quoi ?
phrase incompréhensible... les pantalons qui descendent ? ils devraient monter ?
- Une femme mort tous les deux jours en France c’ets le symbole de quoi ?
Ceci est typiquement humain, et la burqua n’y changera rien, au contraire.
Encore une tentative de changement de sujet qui débouche sur un argument hors sujet.-
Merci à l’auteur pour cet article
je ne suis pas pro-burqa, mais je suis contre la loi qu’on veut créer
c’est juste pour stigmatiser la population musulmane française.-
Raison de plus pour une loi qui ne mentionne pas la burqa, mais interdise tout simplement aux personnes vivant en France d’avoir le visage dissimulé dans l’espace public, sauf nécessité de travail ou de camouflage des effets d’une maladie déformante.
Une loi qui, précisément pour éviter de stigmatiser, réaffirme pour chacun la possiblité de porter les tenues vestimentaires de son choix dès lors que le visage n’est pas dissimulé. -
@Fergus,
Mes meilleurs voeux.
Ne croyez surtout pas que je veuille vous agresser en début d’année ( ni en fin d’ailleurs), mais je trouve votre argument un peu hypocrite et surtout il ignore totalement la motivation de beaucoup qui réclament cette interdiction. Je trouve cela dangereux. Il me parait plus sain de débattre de ce que nous sommes prêts à accepter ou à refuser dans nos sociétés plutôt que de réagir après coup en stigmatisant une partie, même infime, de la population. Comme vous la burqa me révulse ( le mot n’étant pas trop fort), mais cela n’est pas la seule chose qui ait cet effet sur moi et ce n’est pas une raison pour réclamer leur interdiction.
Il est intéressant que vous mentionniez les déformations faciales pour justifier le port d’un voile. Je vous répondrai que si les personnes souffrant de ces déformations souhaitent cacher leur visage, c’est aussi et parfois surtout à cause de l’intolérance des autres. -
Bonjour, Annie, et meilleurs voeux pour vous et votre entourage.
En réalité, si je me sens agressé par la burqa, je souhaiterais avant tout que le problème puisse être résolu le plus rapidement possible avant que la prolifération de ce vêtement (inscrite dans la logique d’une part de l’implantation des fondamentalistes, d’autre part dans celle de la rébellion d’une partie des jeunes filles contre la société française traditionnelle), avant, disais-je, que cette prolifération prévisible n’atteigne sinon un point de non-retour, du moins un point de cristallisation potentiellement violente des mentalités.
Je ne suis pas foncièrement pour une loi, mais je crois que c’est la moins mauvaise des solutions envisageables, en grande partie pour éviter précisément cette stigmatisation de la communauté musulmane (pour laquelle j’éprouve une sincère sympathie) qui ne manquera pas de se développer si des phénomènes comme celui de la burqa se développent. -
Alors Fergus nous sommes déchirés par des contradictions différentes. Vous ne souhaitez pas la stigmatisation des musulmans et je ne souhaite pas que les femmes soient les premières victimes de cette loi.
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1 - Posons un ordre social ou "La liberté est de principe, l’interdiction d’exception". Vérifions que la liste des exceptions ne doit pas être tel que le principe en est atteint. Vérifions la présence d’un réel débat démocratique ou toutes les thèses sont défendues.
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- Par principe, partout dans le monde, tout individu - homme ou femme - devrait pouvoir s’habiller ou non ou peu , comme il veut. La liberté de critique demeure. Cette liberté ne devrait pas se traduire en injure ou insulte à personne.
En conséquence, la criminalisation du string, du nudisme comme du voile est interdite. Devrait l’être. La critique et même le blasphème de ces pratiques est permise pour peu qu’elle ne soient pas une offense directe à un(e) individu(e) visé(e). Pas le moindre regard méprisant contre le string ou le voile d’une femme croisée dans la rue ou une plage. Critique libre sur la toile ou dans les livres.
3 - De façon exceptionnelle, pour des situations précises et de façon égalitaire et universaliste, des interdictions peuvent ou doivent être prises (interdiction des signes religieux ostensibles à l’école - voile islamique ou kippa -, interdiction du nudisme dans certains lieux, etc...). Mais l’exception doit demeurer telle.
nb : Il n’y a que l’Espagne (à vérifier) a autoriser le nudisme dans sa Constitution. Tous les espagnols n’apprécient pas pour autant le nudisme !
4 - Les humains honnêtement épris de liberté et de dignité doivent combattre les entreprises sectaires (souvent à base de religion) et sexistes, notamment celles qui enferment les femmes. Mais ce combat doit respecter les principes ci-dessus.
En conséquence, la burqa (ou le niqab) ne peut pas être interdite partout mais que dans certains lieux ou certaines circonstances.Je cite ici que des exemples : l’accès à un guichet public ou privé ou sur demande d’une autorité.
Chaque fois qu’une personne doit s’adresser à une autre, elle doit le faire de façon responsable ie à visage découvert.
Bonne année à tous et toutes, voilées ou pas.
Christian Delarue -
« »La moindre des choses serait d’être également à leur écoute et de comprendre les raisons de leur choix avant d’approuver une loi qui porterait atteinte à leurs libertés individuelles.«
Précisément leur refus d’échanger en face à face ne peut signifier qu’un refus de se faire reconnaitre dans un quelconque dialogue comme une personne qui assume ses idées, en cela précisément que leur comportement de mascarade ou de camouflage leur est imposé pas leur condition de femme réduite à l’anonymat sous la domination d’une idéologie sexiste.
Que cette réduction soit désirée (et non pas voulu)e par elles ne change rien, au contraire : rien de pire que l’auto-aliénation ou servitude désirée...
Ainsi votre propos est donc dépourvu de significations pour elles : elle ne peuvent concevoir le droit de s’exprimer sur un tel comportement vestimentaire qui ne peut renvoyer qu’à des traditions obtuses dépersonalisantes et nécessairement irréfléchies, dès lors que ces femmes s’interdisent le droit à réflechir par elles-même (Cf : Kant : »Qu’est-ce que les lumières ?") sur le sens de traditions qui les excluent de toute personnalité civile et revendiquée comme telle. Par leur recours à de pseudo-traditions religieuses, elles renoncent, en effet, à toute espèce de choix personnel !
La liberté civile (ou posiitve) ne va sans responsabilité juridique, sociétale et politique et celle-ci sans exigence de reconnaissance personnelle, à savoir l’exigence d’être reconnue pour se reconnaitre dans et par les échanges avec les autres.
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de quel droit vous les jugez inapte à réfléchir ?
saviez-vous que la plupart sont plus diplomez que vous ne le serez jamais ?
mais leur mode de vie est plus IMPORTANT pour elles que le regard de la société actuelle ! la burqa ne se prends pas à la légère, elles ont pris de plein gré la décision de le porter, mais les gens à l’esprit obtu comme vous sont incapable de le comprendre...mais ce n’est pas de votre faute, vous êtes conditionné pour reflechir ainsi. -
Nestor 4 janvier 2010 21:51"J’ai souvent rencontré des gens simples comme des agriculteurs des anciennes générations qui n’avaient aucun diplome mais qui était plus pertinents et réfléchis dans leurs rélexionx que des diplomés instits ou profs qui étaient irréfléchis,"
Bonsoir,
Salut Pasou,
Bien dommage pour certains qu’ils n’aient pas eu la chance de faire davantage d’études, car si cette chance leur avait souri, le monde ne serrait peut-être pas ce qu’il est.
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Cogno2 4 janvier 2010 16:45D’accord qu’une loi ne résoudra rien. Il n’empêche que cet emballage n’a rien à faire ici.
Quand on va chez eux, il faut se plier à leur volonté, le terme utilisé est « respect ».
Hors de question de se plier ici aussi, c’est à eux de la faire, point barre !anecdote entendue de la part d’une connaissance en parlant de sa femme : « Elle fait ramadan aussi, elle respecte ». Sauf que...« elle » n’est pas musulmane.
Tout est dit, le respect c’est dans un seul sens, jamais cette connaissance n’aurait fait cette concession envers « elle ».Je n’ai rien d’un facho, je serait même plutôt « gaucho » (je préfère l’intellectualisme au pragmatisme, le premier fait évoluer les choses, le second les fait perdurer).
Désolé pour les amateurs de clichés puérils genre « islamochaucho ».-
D’accord qu’une loi ne résoudra rien. Il n’empêche que cet emballage n’a rien à faire ici.
Quand on va chez eux, il faut se plier à leur volonté, le terme utilisé est « respect ».
Hors de question de se plier ici aussi, c’est à eux de la faire, point barre !
==> elles sont françaises comme vous et moi, et de surcroit de souche pour un nombre important d’entre elles !!!
quand tu vas au Maroc, ta femme mets le hijab ? en Algérie ? en Tunisie ? en Egypte ? au Qatar ? en EAU ? en Indonésie ? en Turquie ? au Liban ? etc.......-
oui monsieur, quand moi j’allais chez eux je me conformais à leur code vestimentaire.
Pas de short, pas de marcel etc....j’attends de ces personnes qu’elles respectent le nôtre. -
Shaytan666 bonsoir
bravo pour votre avatar -
En Iran TOUTES les femmes sont couvertes (foulard, hidjab, niqab...) mais pas de burka (3 ou 4 en 15 jours de voyage dans les villes ) même les femmes chrétiennes du groupe de touristes !
Ils ont inventé l’obligation d’être couverte ...inventons l’obligation d’être découverte !!!
Pour FKARAKAYA
« les musulmans ont fait la guerre pour nous » c’est vrai pendant ce temps que faisait le Grand Mufti de Jérusalem ??? alors que la Palestine n’était pas occupée par les Allemands !
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@Madoff
Je ne cherche pas à stigmatiser qui que ce soit. Je respecte toutes les croyances religieuses mais n’en partage aucune. L’islam n’est pas à proprement parler une religion mais un système de domination politico-religieux. Quant à la stigmatisation, qui se stigmatise en refusant d’accorder la main de sa famille à un non-musulman, en portant le hijab (tissu qui veut dire aux hommes : « Attention, moi je suis une femme qui est réservée pour un homme musulman uniquement. »), en refusant la nourriture des « autres », en se croyant détenteur de la seule vraie religion, etc.... Lisez le coran ! Vous comprendrez ! Faites cet effort ! Il vous sera salutaire !-
RAS LE BOL de ces extremistes de tous poils qui, profitant d’une des plus belle liberté qui nous reste en France - la laïcité - veulent nous imposer leurs habitudes archaïques venues d’un autre âge.
Nos parents, nos grands-parents, nos arrières-grands-parents se sont battus contre les curés archaïques qui se mélaient de la politique et qui dictaient aux femmes et aux hommes leurs ordres.
Après la burqa, allez-vous demander le droit à la lapidation en place publique ?
ASSEZ rigolé l’auteure ! Je pense que nous sommes nombreux, femmes et hommes, en France qui ne laisseront pas faire ces personnes aux idées arriérées et qui sont contre le progrès humain !
mon commentaire sur l’article Afghanistan : check list de Michel koutouzis :
Les maltraitances faites aux femmes afghanes était l’un des sujets favoris, en 2001, que les médias français nous donnaient à voir... (aujourd’hui c’est l’oubli complet de ces femmes)
dans son livre paru en 2001 : « En Afghanistan, les bouddhas n’ont pas été détruits, ils se sont écroulés de honte », Mohsen Makhmalbaf, écrit page 85 :
« C’est le père ou le frère, pas la mariée qui dit »oui«
Il semble que près de 180 organisations internationales sont actives en Afghanistan. Elles ont écarté mes questions non politiques. Finalement, j’ai compris que leur rôle était restreint. Une de leurs tâches consiste à distribuer du pain à ceux qui ont faim. La deuxième est de lutter pour l’échange nord-sud des prisonniers, et la troisième de fabriquer des prothèses de bras et de jambes pour les victimes des mines anti-personnel.
plus loin :
La femme afghane, la femme la plus réprimée du monde.
La société afghane est une société masculine. En fait, les droits des 10 millions de femmes qui composent la moitié de la population sont moindre que les droits de la plus petite des tribus afghanes inconnues.
Avec l’arrivée des taliban, les écoles de filles ont été fermées et pendant longtemps les femmes n’ont pas été autorisées à aller dans la rue. Plus tragiquement, même avant l’arrivée des taliban, seule une femme sur vingt savait lire et écrire. Les statistiques indiquent que la culture afghane avait pratiquement privé 95% des femmes de scolarité et les taliban en ont privés les 5% restant.
Alors pourquoi ne pas se demander de manière plus réaliste si la culture afghane est affectée par les taliban ou si cette culture est à l’origine de ce que l’on montre d’eux ?
Une femme afghane est en compétition avec ses rivales. La polygamie est très ordinaire en Afghanistan et fait que beaucoup de maisons afghanes sont des harems. Le prix pour se marier est si élevé que cela équivaut à acheter une femme.
plus loin, Mohsen Makhmalbaf nous dit :
J’ai vu des vieillards, pendant mon tournage, »donner" leur fille de 10 ans et, avec l’argent se marier eux-mêmes avec une fillette du même âge. Il apparaît que le même capital est échangé de main en main, afin de placer des petites filles de maison en maison. Parmi elles, il y a des femmes qui ont une différence d’âge de 30 à 50 ans avec leurs maris.
Une fois, quand nous avons demandé à des femmes afghanes de jouer dans le film (en burqa), leurs maris ont dit qu’ils étaient trop pudiques pour montrer leurs femmes. Nous leur avons expliqué que leurs femmes seraient filmées en burqa, mais ils nous ont répondu que les spectateurs du film sauraient qu’il y a une femme sous la burqa, ce qui est en contradiction avec la pudeur...
Au camp de Niatak, en Iran : les Afghans ont fermé d’eux-mêmes le bain public disant que quiconque passant le long du bâtiment sait que des femmes sont nues derrière ses murs - ce qui pousse au péché !!!-
Bonjour Reinette,
J’en profite pour répondre par la même occasion à plusieurs remarques similaires. Je crois que j’ai assez bien exprimeé mon opinion dans mon articles, mais je tiens juste à ajouter quelques remarques.
OUI il faut lutter contre l’oppression des femmes et les idéologies qui menacent nos valeurs.
Mais interdire la burka ne servirait en rien selon moi et serait complètement contre productif. Personnellement, au cas ou ce n’est pas clair, je suis athée tout à fait contre le port de la burka, mais je respecte totalement les choix personels des citoyens français, tant que ceux-ci ne présentent pas une menace pour la société.
Les femmes afganes sont forcées par la loi de porter le voile. C’est bien sur inacceptable et il faut lutter contre cela. Ici, c’est leur choix, un choix extrême, certes, mais une décision prise en toute liberté. Il s’agit là d’un des fondement de notre démocracie. Et arrêtons de dire que ces femmes ne peuvent pas penser, ni réfléchir. Et si c’est le cas pour certaines, c’est le rôle de l’éducation, des travailleurs sociaux, etc de tirer la sonnette d’alarme.En ce qui concerne l’identification et le système médical, là je dis, oui bien sur que ces doivent se plier aux règles, respecter les lois et les autorités compétentes. Personnellement je suis certaine que des problèmes à ce niveau là sont des cas vraiment isolés qu’il faut condamner.
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Myriam, bonsoir
merci pour votre réponse.
moi je pense qu’une loi est nécessaire pour stopper net cette régression, utile autant pour les femmes que pour les hommes.
Et ce qui concerne les droits des femmes en France, nous avons encore du boulot, beaucoup ! ...entre autres : « hommes/femmes : à travail égal salaire égal »
et ce n’est pas sous une burqa, vous en conviendrez, que l’on peut concrètement lutter pour les droits des femmes. -
Ce qui est paradoxal, c’est que certaines jeunes femmes qui ont choisi de la porter se sentent probablement plus puissantes face à l’homme avec que sans...une sorte de détournement de burqa. C’est pourquoi les slogans un peu simplistes laissant entendre que les femmes subiraient toutes la burqa en France sont à terme contre productifs ? Le port de la burqa en france a sûrement de multiples explications...et les femmes qui l’ont choisi ne l’ont pas forcément fait pour les mêmes raisons...qu’ailleurs...une raison de plus pour s’en inquiéter....
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Rebonjour Reinette !
Lutter pour l’égalité hommes/femmes sous une burka ? Pourquoi pas ? Cela me rappelle un bouquin où l’un des personnage était une activiste féministe, musulmane, qui portait la burka justement pour matérialiser la condition actuelle de la femme, comme pour dire : « Regardez moi ! Cella vous choque ? Et bien c’est là la situation de toutes les femmes, toutes les femmes vivent dans des burkas invisibles ». D’ailleurs ce personnage, bien que très pieux, rayait les passages du Coran qu’elle jugeait sexiste. Bref, il s’agit bien sur d’une fiction, mais cela représente bien la situation. La burka n’est qu’un symbole.
Merci pour vos réactions !
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De l’excellent commentaire de Reinette, je relève cette phrase d’ Mohsen Makhmalbaf :
"Nous leur avons expliqué que leurs femmes seraient filmées en burqa, mais ils nous ont répondu que les spectateurs du film sauraient qu’il y a une femme sous la burqa, ce qui est en contradiction avec la pudeur..."Tout est dit. Montrer sa femme comporte donc une part d’exhibitionnisme. Soit, mais voilà (enfin !) de quoi élargir le débat. Le refoulement du sexe s’applique pour moi autant à la pornographie qu’à l’érostime qui n’en est à mon avis qu’une étape... L’érotisme, puis le « soft porn », puis le hard, etc... sont des échellon sur l’échelle du contournement de la pudeur « sociale ». Ca va loin, puisque se promener tout-nu aujourd’hui dans notre société procède à la fois du choc social, mais encore et logiquement de l’inhibition personnelle... La honte suprême du bizut...
Ajoutant un degré moindre à cette échelle, le commentaire de cet Afghan sur la simple exhibition de sa femme me révèle qu’il s’agit donc de cacher ce sexe qu’on ne saurait voir. Il y aurait donc chez le « mâle » afghan une culpabilité refoulée non seulement vis à vis du sexe, comme chez nous, mais vis à vis même de la façon dont il considère sa femme... le prolongement de son intimité sexuelle...Il ne montrera pas plus volontiers sa femme, voilée ou non, qu’il ne sortira sans slip. Je ne pourrais donc plus sortir dans la rue avec ma compagne sans évoquer l’impudique sexe en en exhibant... « l’objet ».
Car tout est bien là. La domination du mâle doit se « réaliser » aussi bien intimement que socialement. Commode explication donc que cette « pudeur » qui profite bien à son inventeur par le fait même qu’elle évite la remise en question de sa domination de mâle...
Pratique !
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beuhrète 2 4 janvier 2010 19:36Tiens on en vend maintenant !
bizarre vous avez dit bizarre ?
http://sitamnesty.files.wordpress.com/2009/03/achat_special_anti_burka.jpg?w=500&h=291
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bonjour myriam ,
votre article me semble le meilleur , en tout cas le plus objectif , au sujet du port de la burka par certaines musulmanes !
Et je partage entièrement votre analyse lors du dernier paragraphe qui fait office de conclusion pour ce sujet .
En effet une loi interdisant cela ne résoudra pas le problème , au contraire cette loi fera partie de lois futures qui réduiront de plus en plus les libertés des citoyens .
De plus , pour moi , ce n’est pas un problème majeur de la société , les vrais problèmes sont le mieux vivre ensemble , avec un niveau de vie décent pour tous .
En cela , les responsables élus ( les politiques ) , ne font pas le travail d’être au service des électeurs , mais au contraire de s’en servir ( les manipuler ) pour leur carrière et flatter les puissants : l’oligarchie financière et économique qui garde , consolide et accroît leur domination de privilèges sur le plus grand nombre , soit le peuple , donc , vous et moi .
En ayant exposé les différents problèmes ou question sur le port du voile , on peut conclure que ce port du voile ne trouble pas l’ordre publique et ne menace en rien notre république.
La vraie question est pour moi celle-la : dans un monde en récession économique , liée à la crise financière provoquée par l’oligarchie financière internationale qui a causé la crise économique , en ajoutant la délocalisation de beaucoup d’entreprises , avec le chômage grandissant , pourquoi l’immigration continue-t-elle en Europe , donc faut-il diminuer ou arrêter cette immigration , tout en améliorant les économies de ces pays sinistrés ( principalement du Maghreb et de l’Afrique sub-saharienne ) dont leurs dirigeants sont au service des entreprises privées transnationales qui pillent les ressources de ces pays sans que les populations reçoivent une élévation de leur niveau de vie .
Pour les citoyens musulmans Français , la question est de savoir s’ils s’intègrent dans le respect de la République laïque Française , ma réponse est oui pour la majeure partie d’entre-eux , ainsi à partir du moment où ces citoyens respectent les lois actuelles républicaines , nous devons respecter leurs coutumes et leurs identités !
Cordialement , et meilleurs voeux !
RA .-
L’auteur : « En effet, ces femmes acceptent de porter la burka parce que leur culture le stipule, pour être acceptées socialement. »
****************
Je regrette infiniment : Non seulement leur culture ne le « stipule » pas mais en plus, « l’acceptation » par la société est acquise du moment que la femme est invisible et inaudible.
Si vous parlez de la « culture » musulmane, il y en a pratiquement autant que d’Etats musulmans. Le voile (hijab, burka, niqab et autres sacs à patates) sont une tradition plus bédouine que musulmane. Le voile comme le hijab ressemble plus à celui des religieuses chrétiennes qu’à un habit traditionnel musulman.
Le hijab et les autres voiles ne se sont répandus que récemment, depuis la fin des années 70. Le voile « arabe » (Haik ou mlaya noire) n’ont rien à voir avec l’Islam mais plutôt avec les traditions machistes.
Que des femmes, nées en Europe ou éduquées en Europe veuillent se faire accepter dans « leur » société en portant le voile...me sidère.
« Leur » société est la société occidentale.
Il s’agit plutôt d’un repli et d’un renfermement sur soi. Une sorte de fantasme de ce qu’elles croient être la société musulmane.
Quand on pense que les algériennes en Algérie manifestaient pour ne plus porter le voile alors que les filles d’immigrés défilaient pour le porter, on en reste sur le c...
Bien entendu je reste opposé à l’interdiction du voile même si je suis allergique au voile.
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« ces femmes, en grande majorité citoyennes françaises, »
Dans ce cas, qu’elles se comportent comme des Françaises !
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Vous voulez dire « réagir avec intelligence » ? Vu vos arguments, on pourrait vous poser la même question...
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Burqa : Du parallèle avec le nudisme à celui sur certains artifices vestimentaires ou autres.
Certaines féministes proches des Indigènes de la République défendent le droit de s’habiller librement, y compris en burka. Soit ! La question n’est pas pour elles burka ou nudisme. Point de question sur le relativisme culturel ou sur l’ordre symbolique minimal à toute société.
A quoi on peut rétorquer : n’y a-t-il pas un « totalitarisme textile » simple ou total (burqa) qui interdit de se ballader nu ou en string, homme et femmes ? Si mais on va trouver cela normal . Pourtant, logiquement autoriser la burka c’est à dire le voilage complet devrait alors mutatis mutandis autoriser le dévoilage total autrement dit le nudisme. Or la chose n’est pas pensée et encore moins envisagée. C’est toute la question posée il y a peu sur ce site avec : Relativisme culturel : Voile religieux intégral et nudisme ; en somme, se voiler et se dévoiler totalement en public . Ou alors on pose démocratiquement des règles restrictives minimales, celles compatibles avec le libéralisme des mœurs des sociétés occidentales.
Changement de question !
Pour éviter de poser cette question, on en trouve une autre. Laquelle ? "Et pourquoi pas interdire la cravate et les talons aiguilles ?" Elles ont ajouté le rouge à lèvre. En somme les artifices de séduction ou de position sociale. Comme s’il y avait équivalence ! La question est posée mais il n’y a pas la réponse que l’on devine. Pour les cadres ces accessoires seraient des obligations contraignantes.
Pesons les contraintes ! Match « cravate et rouge à lèvre » contre « voile partiel ou intégral ».
Pas au point de se faire baffer pour défaut de "rouge à lèvre" par le mari ou le patron alors qu’un soulèvement de voile peut plus facilement susciter une telle réaction. C’est un fait avéré. Dernier exemple connu : sur un parking ensoleillé à Marseille !
Certes la violence intra-familliale et dans l’entreprise est généralisée mais il ne s’agit pas de cela ici. Encore que la dite généralisation de cette violence masque sa forte présence dans certaines couches sociales et sa faible présence dans d’autres. Mais passons. Il s’agit ici de répondre à une défense spécifique et paradoxale de féministes qui, en principe, ignorent moins que les autres les pesanteurs lourdes des appareils religieux masculins dans l’histoire.
Autre différence : Les cadres se baladent « décontracté » après le travail mais pas les musulmanes voilées ou hyper voilées (intégral et en noir) . Idem pour les femmes cadres. Par ailleurs, certains mettent des cravates sans y être obligé, pour le plaisir. Mais ce n’est jamais constant. Idem pour les femmes.
Un bon indice de liberté n’est-il pas alors de mettre une cravate « si je veux », des chaussures à talons et du rouge à lèvre un jour mais pas un autre. Autrement dit pour qui est relativement libre l’usage de ces artifices est variable selon le désir de bonne présentation de soi de chacun en fonction du contexte. Ce n’est pas comme le voile religieux partiel ou intégral une tenue obligatoire . Car dès que la musulmane pro-voile sort de chez elle, elle doit être voilée. Ce n’est pas un jour oui et un jour non. Ou alors c’est une affaire de pure provocation.
Dernier mot sur le sujet : les musulmanes se sont pas toutes adeptes du voile islamique qu’il soit simple ou intégral. Le problème est alors la pression, celle des pères et des jeunes hommes. Après la stigmatisation des musulmanes occidentalisées (traitées de « putes ») vient les agressions et les viols. Ceux-là ne sont pas plus tolérables que les autres. Il y a sans doute accord là-dessus. Mais la question n’est pas là . L’idéologie sexiste simpliste de la respectabilité mise par l’islam - et pas que l’islamisme radical même si ce n’est pas tout l’islam - sur les musulmanes voilées et corrélativement de la dépravation supposée des femmes occidentales ou occidentalisées pousse à ces viols qui viennent se rajouter à tous les autres.
Un combat féministe se redéploie avec un mélange de particularisme et d’universalité. Il va nécessairement toucher les autres questions de l’inégalité entre hommes et femmes partout dans le monde en crise.
Christian DELARUE
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Chercher à imposer les lois et les coutumes islamiques en France, c’est chercher à imposer un système de double juridiction sur le territoire de la République.
C’est une revendication de retranchement de l’ensemble de la communauté nationale et c’est aussi une atteinte à la souveraineté de la République, et de la loi Républicaine, sur son propre territoire.Ces revendications doivent être traitées comme elles le méritent et une loi d’interdiction des signes discriminatoires antiféminins est donc absolument nécessaire.Ceux qui ne voudront pas se conformer à la loi Républicaine n’ont pas leur place de citoyens, ni même de simple résidents, de notre République.Mais nous passerons là à une deuxième étape du traitement du problème de l’immigration clandestine.-
des débiles profonds, que des débiles profonds....je parle des internautes anti-burqa et pas parce qu’ils sont anti-burqa, mais parce qu’ils se cachent dérrière cela pour dire ouvertement leur islamophobie, leur xénophobie, leur haine des musulmans...
par votre venin insipide, vous ne faites que renforcer les convictions des musulmans.
votre haine ne provoquera que davantage de haine et n’arrangera en rien les choses.
le cercle vicieux de la méfiance, de la haine, de la défiance, de la stigmatisation ne cessera de croitre jusqu’à l’éclatement
petit rappel des tensions entre communautés qui ont engendré des massacres :
- juifs sous l’allemagne nazi
- massacres des des utu et des tutsi
- shiites et sunnites
- pinochet
- staline
- mao
- khmers rouge
- genocide des musulmans en ex-yougoslavie
- etc....
quand comprendrez-vous qu’on ne résouds rien en déchainant les violences mais qu’au contraire en discutant on fait améliorer les choses.
un sage a dit un jour que la violence est l’apanage des simple d’esprit.
un compagnon du prophète Muhammad, a demandé qui était le + puissant des hommes aux yeux de Dieu. le prophète lui répondit : celui qui ne se met jamais en colère, car la colère est l’oeuvre du diable.-
se masquer le visage est interdit dans les manifs, étendons le champ de cet arrêté aux lieux publiques, sauf cas de force majeure (mardi gras...) et le problème est réglé !
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Bonjour Myriam,
Je comprends que par solidarité féminine, vous soyez défavorable à l’interdiction de la burka., mais j’estime que vos arguments ne sont pas pertinents.
Vous écrivez : « Il est donc important de s’assurer que ces femmes jouissent pleinement de leurs libertés de décision, d’expression et de confession ». Mais, même pour chacun de nous, la liberté de confession n’est que symbolique dans nos sociétés démocratiques ! Pour qu’elle soit effective, il faudrait que cette liberté s’exerce à partir d’alternatives. Or, vous en conviendrez (exemple extrême), il n’existe aucune alternative dans la religion musulmane (« Il n’y a dieu que Dieu ! »), et la soumission au coran et à la charia y est totale.
Exception faite des rares musulmanes dont le père est progressiste et accepte la liberté individuelle, et, dans le cas contraire, de celles qui ont le courage de ne pas obéir, les musulmanes de chez nous, même universitaires, et quoi qu’elles en disent, ne portent pas le voile islamique (et a fortiori la burqa) « en toute liberté ». Elles ont été contraintes de se soumettre au coran, aux traditions et au pouvoir patriarcal fondamentalistes, et conditionnées dès l’enfance à la soumission au point d’être sincèrement convaincues d’être libres.
Elles n’ont pas eu la possibilité de changer de religion, ou de choisir le déisme, ou l’incroyance, ou l’agnosticisme, ou l’athéisme, conformément à l’article 18 de la Déclaration Universelle des Droits Humains de 1948 ? : "Toute personne a droit à la liberté de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction (...)". Certes, la liberté de conscience et de religion est inscrite dans la Constitution, mais ses conditions d’émergence ne sont pas effectives.
On ne peut pas comparer sans mauvaise foi le port de la buqa, qui est une obligation traditionnelle obsolète et phallocrate, avec l’épilation, les hauts talons, les minijupes, les opérations esthétiques, la participation à un film porno, … ! Vous le dites vous-même : « Les femmes ACCEPTENT d’être la représentation du fantasme sexuel de l’homme ».
La burqa n’est pas « un symbole de plus témoignant de l’oppression sociale de la femme dans le monde ». C’en est le symbole absolu, et donc le pire.
L’interdiction de la burqa ferait prendre conscience aux musulmanes que la soumission , quelle qu’elle soit, est devenue intolérable à notre époque d’égalité des sexes, d’autonomie, de responsabilité individuelle, et de liberté (pas encore effective) de conscience et de religion. L’interdiction de la burqa servirait donc l’émancipation de la femme.
« Traiter le problème de fond, », ce serait faire comprendre aux immigrants que leur intégration n’est possible que s’ils renoncent volontairement aux traditions religieuses incompatibles avec nos valeurs humanistes laïques.
« La solution, (…) c’est l’éducation ». Dans une saine conception de la neutralité, chaque enfant devrait pouvoir bénéficier d’une information minimale, objective et non prosélyte, aussi bien sur les différentes options religieuses que sur les différentes options laïques.
Par simple honnêteté intellectuelle. Cela compenserait l’influence familiale, certes légitime et constitutionnelle, mais unilatérale, devenue inadaptée à notre époque de pluralisme des cultures et des convictions. Dans un lieu public, où est la nécessité d’identifier les individus avec précision ? ». C’est pourtant évident : il suffit qu’un seul terroriste s’affuble d’une burqa pour se faire exploser où et quand il le voudra, « pour la plus grande gloire d’Allah ».
Comment « savoir si ces personnes ont des liens avec des organisations terroristes ou avec des groupes qui prônent la haine ? ». Il est compréhensible que les musulmans modérés qui les côtoient ne les dénoncent pas, mais combien tentent de les « modérer » ?
Contrairement à vous, je pense que la burqa et le niqab, bien que minoritaires, ont été « téléguidés » par les islamistes pour entretenir la phobie du terrorisme.
Il faut donc l’interdire pour ne pas entrer dans leur « jeu ».
Interdire la burqa, ce n’est pas « cacher le problème ». C’est s’attaquer à l’un de ses symptômes, ce qui n’empêche pas de s’attaquer à ses causes profondes, à savoir le laxisme électoral et la « tolérance » croissante vis-à-vis des exigences inspirées par la charia.
L’islam, ne l’oublions pas, malgré ses apparentes intentions de paix, a la prétention, à long terme, de remplacer les lois démocratiques par la charia dans le monde entier. C’est une obligation coranique.
L’interdiction n’augmenterait pas l’islamophobie : elle ne ferait que remettre en place les principes laïques de la République.
Mais ce ’est que mon point de vue.
Michel THYS
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Bonjour Michel,
Quelques remarques brèves, si vous le voulez bien !
<< Or, vous en conviendrez (exemple extrême), il n’existe aucune alternative dans la religion musulmane (« Il n’y a dieu que Dieu ! »), et la soumission au coran et à la charia y est totale. >>
Absolument pas d’accord : Pour moi l’islam, comme toutes les religions, est tout à fait compatible avec la République. La plupart des musulmans en France vivent tout à fait normalement, dans le respect des lois républicaines et pratiquant sa religion. Vous le savez surement, il existe beaucoup d’interprétations différentes de l’islam, tout comme dans les autres religions. Ici, il convient de comdamner les groupes (religieux ou non d’ailleurs) qui pronent la haine, la violence, etc.<< On ne peut pas comparer sans mauvaise foi le port de la buqa, qui est une obligation traditionnelle obsolète et phallocrate, avec l’épilation, les hauts talons, les minijupes, les opérations esthétiques, la participation à un film porno, … ! Vous le dites vous-même : « Les femmes ACCEPTENT d’être la représentation du fantasme sexuel de l’homme ». >>
C’est bien là le problème ! Les femmes ACCEPTENT toutes ces oppressions en pensant le faire de leur plein gré, sans même se rendre compte que nous vivons TOUJOURS dans une société patriarcale. Ces petites violences quotidiennes envers la femme sont complètement banalisées, car les femmes sont conditionnées dès l’enfance pour accepter ces choses-là. Il en est de même pour le voile dans les culture musulmanes. Cela nous choque plus car il s’agit d’une culture qui n’est pas la nôtre. Personnellement, je trouve beaucoup plus dégradant tous ces films porno modernes avec des noms insultants où les femmes font vraiment l’objet d’humiliations.
<< L’interdiction de la burqa ferait prendre conscience aux musulmanes que la soumission , quelle qu’elle soit, est devenue intolérable à notre époque d’égalité des sexes, d’autonomie, de responsabilité individuelle, et de liberté (pas encore effective) de conscience et de religion. L’interdiction de la burqa servirait donc l’émancipation de la femme. >>
Vous croyez vraiment qu’au lendemain de la mise en vigueur de la loi, toutes les femmes voilées vont enlever leur burka et sortir dans la rue en sautant de joie ? Bien sur que non, ce n’est pas en interdisant que l’on fait prendre conscience aux gens, mais je le répète, par l’éducation.<< « La solution, (…) c’est l’éducation ». Dans une saine conception de la neutralité, chaque enfant devrait pouvoir bénéficier d’une information minimale, objective et non prosélyte, aussi bien sur les différentes options religieuses que sur les différentes options laïques. >>
Tout à fait d’accord ! Et nos écoles sont là pour ça. D’ailleurs, (opinion complètement personnelle et un peu hors-sujet) je pense qu’on devrait enseigner des matières telles que la philosophie et les sciences sociales dès le collège et augmenter l’importance de l’éducation civique, justement pour que les enfants puissent apprendre à penser d’avantage par eux-mêmes et à analyser et critiquer la société....
<< Dans un lieu public, où est la nécessité d’identifier les individus avec précision ? ». C’est pourtant évident : il suffit qu’un seul terroriste s’affuble d’une burqa pour se faire exploser où et quand il le voudra, « pour la plus grande gloire d’Allah ». >>
Argument peu pertinent. Pas besoin de se cacher le visage pour se faire exploser, puisqu’il s’agit d’un suicide... Un terroriste peut s’affubler de n’importe quel déguisement, cela ne l’empêchera pas de se faire exploser.
Cordialement,
Myriam. -
Bonsoir Myriam,
Les religions sont en principe compatibles avec la République, mais, selon moi, à condition de ne se manifester que dans la sphère privée, de s’abstenir de tout prosélytisme, toujours unilatéral, et surtout de respecter des valeurs communes, non pas universelles mais « universalisables », telles que le respect de la dignité de l’homme, de la femme et de l’enfant, la liberté (effective !) de pensée et de religion. Or, à mes yeux d’athée, à des degrés divers selon les religions, ce n’est hélas pas le cas pour l’islam fondamentaliste, le christianisme évangélique américain, le judaïsme et le catholicisme prôné par Benoît XVI.
Tant que les religions prétendront détenir LA seule Vérité, et l’imposer aux autres, elles génèreront l’intolérance et la violence. Hélas , par définition, elles s’y cramponnent, l’oecuménisme n’étant que symbolique et toujours fermé aux options laïques évidemment contradictoires.
La mise en vigueur de la loi anti burqa aura au moins le mérite, du moins je l’espère, de permettre de sanctionner les musulmans qui oseront la défier en l’imposant encore à leur femme.
D’accord : un terroriste islamiste n’a pas besoin d’une burqa, puisqu’il vise le « Paradis ».
Par contre, la burqa permetà un braqueur de banque par exemple de conserver l’anonymat, comme toute cagoule (seulement autorisée par les brigades spéciales de police).Cordialement,
Michel THYS à Waterloo.
http://michel.thys.over-blog.org-
Je ne crois pas que Obama a une juste idée de l’ islam
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Entièrement d’accord avec le contenu de l’article ... Interdire le port de la burka, et du voile intégral dans son ensemble, c’est léser gravement les jeunes filles et les dames ayant librement choisi de se vêtir de la sorte ...
Imposer une injustice pour réparer une autre injustice procède, nu plus ni moins, de l’ineptie la plus pure.
Entièrement d’accord de libérer les jeunes filles et les dames à qui le port du voile est imposé par une autorité extérieure, mais de grâce, autrement qu’en portant atteinte au droit de celles qui ont librement choisi de le porter !!-
Entièrement d’accord avec le contenu de l’article ...
Essayons plutôt de traiter le problème de fond . Les solutions ne peuvent passer par une mesure qui risquerait de ne pas respecter une personne.
De plus comme il est dit dans l’article, le port de la burka pose peu de problèmes. L’interdire risque d’en créer beaucoup plus.
La loi n’est pas faite pour satisfaire les envies des citoyens mais pour gérer les difficultés et faire en sorte que nous puissions vivre ensemble-
Quand la poésie répond à la bêtise :
http://www.wat.tv/video/pierre-perret-femme-grillagee-36ynd_2fgqp_.html
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