Nobody knows me >
« C’est d’ailleurs un paradoxe dans son discours ou en tout cas dans
»ma" perception de son discours. Je le trouve à la fois cohérent dans
son obstination au non conformisme (il est toujours resté aux
« extrêmes » en politiques) et son côté franc du collier, et tordu dans
ses raisonnements parfois si compliqués pour en arriver au courant de
pensée général diffusé partout.«
Soral est en effet cohérent dans son discours et dans l’apparence qu’il y donne ( »franc du collier« pour citer votre euphémisme). Mais il est poursuit la cohérence jusqu’à la destination de son discours. Il se veut auteur populaire et passe son temps à fustiger les intellectuels pontifiants qui jargonnent à tout va et dont on ne peut tirer de conclusion à la fois claire et concise, dénuée de mots inutilement compliqués et de phrases amphigouriques. Par conséquent, lorsque l’on ressort de ses raisonnements arides et souvent complexes, on trouve une conclusion, certes parfois un peu trop emportée (j’ai toujours du mal avec ses conceptions sur les femmes, et même les féministes que je ne porte pas dans mon coeur me semblent un tantinet trop maltraitée à être divisées entre les »salopes« et les »flippées« ), mais qui a le mérite de la clarté.
C’est peut-être »paradoxal" vu de votre conception du discours, mais parfaitement cohérent vu de son objectif intellectuel affiché.
Sinon, oui, il est bien meilleur auteur qu’orateur, même si ses conférences-débats valent les 5€ d’entrée.