A shaytant66 et au furtif
Je ne rêve pas , ni un peu , ni beaucoup. Là, je vous donne des faits, des informations
Je maintiens qu’un musulman pratiquant et convaincu de sa
foi ne peut pas s’intégrer en Occident sans renier sa foi. En particulier, si l’Occident
entend lui faire renier sa foi ou l’essentiel de sa foi. Ce n’est pas un crime
que de ne pas s’intégrer dans les valeurs occidentales : la
coexistence, çà existe, non ? C’est
quand même du culot que de critiquer les musulmans qui veulent absorber les
autres religions, alors que pour vous l’intégration aux valeurs occidentales ne
souffre pas de résistance
Ce que vous argumentez pour les successions, Archi-faux. La
loi française, ou ce que vous en dites, peut être tourné(e ?). Un simple
jeu d’écriture bancaire, une domiciliation fictive au-delà d’une frontière, et
même un notaire extra-territorialisé feront l’affaire. Vos trafiquants
banquiers et resquilleurs du fisc font bien çà sans problèmes, avec la
bénédiction des autorités. aUjourd’hui, dans beaucoup de pays musulmans, de
très nombreuses familles riches utilisent une astuce : Même si la loi islamique
n’accorde aux femmes que la moitié de la part des héritiers masculins de même degré,
beaucoup de riches familles utilisent l’astuce de la donation pour la répartir
au sein de l’élément féminin pour compenser le déséquilibre en faveur des
héritiers mâles. En effet, laasonne qui a de lafortune ou des biens à léguer
peut faire donation d’une part de son legs (jusqu’à un tiers, je crois) sans
aucune possibilité d’opposition de la part des héritiers. Et justement, cette donation
est répartie entre les héritières. La religion islamique prescrit une part pour
les filles, mais n’interdit pas, à coté, une donation en bonus, le cas échéant.
Pour ce que j’en disais, c’était pour dire qu’un musulman
pratiquant n’a aucun problème pour vivre en harmonie avec les lois internes dans n’importe
quel pays d’accueil. L’Islam lui accorde toutes les facilités en ce sens.
Je maintiens toujours qu’il peut énoncer ses conditions contractuellement
en cas de mariage mixte. Je ne vois pas où est le mal s’il veut que ses enfant
soient élevés dans les traditions musulmanes ou qu’il exige de son épouse qu’elle
soit vierge, si cela est librement consenti. Le contrat est ce que l’on appelle
la loi des parties (au contrat) et je vois mal ce que la loi française peut y
changer surtout s’il n’y pas de mal.
Et puis, je vais vous donner une information :l’Islam
est la première religion au Monde qui a institué la séparation des biens entre
époux, une chose que vous n’avez connue vous autres occidentaux, qu’au 19e
siècle, à moins que ce ne soit le 20e ? Et puis, la dot, c’est
l’époux qui la fournit, et non pas la femme comme chez vous jusqu’à ces derniers
siècles. L’homme, le chef de faille doit pourvoir aux besoins de son épouse, même
si elle est plus riche que lui, elle est libre de ne pas participer au budget
conjugal ou familial
Le ramadhan : Je suis d’accord avec vous. Mais j’ai
bien dit que le musulman peut très bien observer le jeûne, sans avoir a exiger
un droit ou une faveur. Maintenant, si son patron les lui accorde. Pourquoi
pas. Mais son patron, même musulman, peut ne pas le lui accorder, nul ne peut l’y
obliger. Ce n’est pas un droit. On est bien d’accord là-dessus. D’autant que l’islam
prescrit d’observer le jeûne sans changer quoi que ce soit à ses habitudes professionnelles.
Il ne s’agit pas de prendre prétexte de l’Islam ou d’en faire un fonds de
commerce. Sauf peut être en conditions de travail manifestement pénible en
usines chimique ou dans des ateliers de hauts fourneaux par exemple. Et encore
,ce n’est pas un droit, sauf en cas de prescription de médecine du travail
dument contrôlée, je vous l’accorde.
La bouffe halal : là aussi, le musulman n’a rien à
exiger sauf si c’est expressément stipulé dans un contrat de travail. Et il peut
choisir l’épicier et le boucher qu’il veut. Il peut plus simplement prendre avec
lui un sandwich ou carrément une gamelle de chez lui en allant à son travail et
prendre tranquillement son repas de midi selon le rite halal, sans exiger quoi
que ce soit dans un resto, une cantine ou un réfectoire. Ce faisant, violerait-il
les lois françaises ? Pourquoi alors votre sensibilité d’occidental se
sentirait-elle offensée ? Vous acceptez bien la kippa et les cashers juifs
ainsi que le turban sikh indien. Ceci dit, il y a des musulmans qui mangent du
porc et boivent de l’alcool en Occident. C’est un péché en Islam, mais çà reste
une liberté individuelle sur laquelle on ferme les yeux. Il n’y a pas de porc
en pays musulman, mais il y a de l’alcool à profusion. Et puis, j’ai entendu
dire dans les années 70 que la compagnie aérienne Israélienne El Al ne sert que
des repas casher, pas la moindre odeur de porc.
Sur la prédication et la liberté de conscience : des
sornettes ? Votre qualité d’athée ou de laïc ne vous autorise pas à
traiter les religions de sornettes. Je crois que c’est un manque de respect à l’égard
des croyants de toutes les religions.
Je voudrais conclure sur les minarets en Suisse. L’interdiction
des minarets n’est pas un drame pour les musulmans. Ce n’est pas une obligation
en Islam et on peut très bien s’en passer. Aux premiers temps de l’Islam, les
minarets ne servaient que pour que l’appel à la prière soit lancé du plus haut
afin qu’il soit entendu par le plus grand nombre. Aujourd’hui, les minarets
sont superflus, sauf pour respecter une tradition de fait, et non pas une
obligation religieuse. Pas même besoin d’un
haut parleur ou d’un ampli. Il suffit que le muezzin ou l’Imam se place devant
la porte ou sur le toit de la mosquée (quand c’est possible) et lance
symboliquement l’appel à la prière avec sa seule voix, même en sourdine. Et puis,
on peut bien utiliser les radios Fm ou les Sms, c’est admis par l’islam.
J’ai accueilli l’interdiction de minarets en Suisse comme un
fait divers insignifiant mais je vous avoue que j’ai été étonné de ce déferlement
de haine et d’ignorance à l’égard de l’Islam, que vous raccourcissez à quelques
groupes d’excités, de fanatiques ou carrément de terroristes.