Aquel prix notre douce france est devenu un paradis ?
En effet, 90 % de la richesse du monde est propriété exclusive des 10 % d’habitants de la terre. 95 % parmi eux vivent en Occident. Pendant ce temps, un enfant meurt de malnutrition toutes les 5 minutes dans le monde. Une indifférence choquante. Ces riches et fiers de l’être à eux seuls peuvent résoudre le problème de la pauvreté dans le monde. Au lieu de cela, ils accumulent sans cesse pour faire de leurs enfants des héritiers « heureux ». Encore une vision trop occidental du bonheur. Un bonheur insolent. Comment expliquer le nombre très élevé de suicidés, stressés, angoissés, névrosés et autres formes de maladies de même nature en Occident si le bonheur était lié à la possession des biens ?
Aujourd’hui comme hier, rien n’a changé. Copenhague n’a rien changé. Les pollueurs continuent de polluer. Les despotes continuent de nous exploiter à la même allure qu’au 20e siècle. Mais cette fois, nous sommes producteurs et consommateurs. Consommateurs. Il a réussi à faire de nous de gros consommateurs. La formule est très simple. Il nous donne l’impression que nous pouvons aussi vivre à peu près comme lui : acheter une voiture, une maison etc. La différence, est que, c’est lui qui nous octroie les crédits bancaires. Le capitaliste fixe ses taux à sa convenance. Il est presque sûr que nous ne pourrons pas du tout y arriver de telle sorte qu’il a toujours les moyens de tout récupérer. Il a des huissiers pour cela. De nos jours, des milliers de ménages sont tout simplement en faillite. Pour les ménages qui malgré tout ont l’illusion de s’en sortir, c’est au prix de toute leur vie. Un ménage pauvre qui accède à la propriété ne sera propriétaire de son logement qu’au bout de trente ou quarante ans soit entre 60 et 70 ans pour le monsieur et 50 à 60 ans pour la pauvre femme. On a passé toute sa vie à travailler pour le despote devenu banquier comme sous l’esclavagisme et le colonialisme. Quelqu’un disait, nous sommes toujours liés mais les chaînes sont en or, c’est toujours les chaînes.