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Identité nationale : les leçons de français d’Azouz Begag
« Monsieur l’émir »
Ce soir-là en Haute-Savoie, il ne sera en fait que peu question de son
programme pour la région Rhône-Alpes. Le candidat centriste souhaite
d’abord, le temps d’une campagne, s’ouvrir à tous les citoyens « comme
je le fis dans ce labo à ciel ouvert que sont les banlieues ». Il veut
rencontrer ceux des alpages « qui ont voté à 23% pour le FN » et « les 80%
de jeunes de moins de 25 ans qui ne sont pas allés voter aux dernières
élections européennes ». « Je veux aller parler directement avec ceux qui
choisissent Le Pen à cause des Arabes qui volent les autoradios ou qui
veulent construire des minarets à Zurich ou Lausanne », annonce-t-il.
La Suisse ? Ironique, il montre son costume et réajuste sa cravate :
« Lorsque je suis à Genève, les boutiquiers m’appellent Monsieur l’émir,
je suis une source de profit, je n’ai pas de casquette à l’envers même
si papa était prolo. » Et conclut : « Dans
10 ans, on sera entouré de Chinois, alors il faudra que l’on se serre
les coudes, les Français, les Arabes et les Africains, afin de protéger
notre identité. »
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/653d4860-edaf-11de-a8f4-337535916795|1
Je résume : le français a donc le droit d’être anti-chinois mais pas anti-arabe. C’est un politicien francais d’origine magrébin, membre du modem, élu, qui le dit. Aucune réaction des médias.