Les dirigeants des transnationales se foutent pas mal de qui sera l’élu(e) de la prochaine élection présidentielle. Alimentant, sous le couvert de leurs frais professionnels, les différentes campagnes, de droite comme de gauche, ils dictent aux candidats le cadre de leurs élucubrations populistes. Tout ce qui leur importe est de pouvoir continuer la gestion de l’économie sans aucune entrave sociale. Il n’est point de semaine sans qu’on nous annonce la suppression de plusieurs milliers d’emplois.
Les travailleurs français ne seraient, si l’on en croit les analystes économiques ayant chapitre dans les médias institutionnels, pas assez concurrentiels, trop chers, trop peu productifs.
Il est vrai que si l’on fait la comparaison avec les travailleurs chinois, par exemple, travaillant 72 heures par semaine pour un salaire mensuel de 60 euros, même en travaillant au SMIG 39 heures par semaine, nos travailleurs pauvres ne peuvent tenir la comparaison, ils sont dans les choux !
Nous ne sommes pour ces crapules que des producteurs-consommateurs, et non des individus.
Si on fait la comparaison avec la société athénienne qu’ils prennnent comme modèle pour leur démocratie, les seuls citoyens véritables, qui ont accès aux décisions, sont les « entrepreneurs » ; nous autres, les travailleurs, n’étant considérés que comme les esclaves de l’époque.
LE SUFFRAGE UNIVERSEL N’EST QU’UN LEURRE CENSE NOUS FAIRE CROIRE QUE NOUS PARTICIPONS A NOTRE PROPRE EXPLOITATION, ALORS QUE LES CHOIX QU’ILS NOUS PROPOSENT NE NOUS LAISSENT AUCUNE CHANCE POUR RENVERSER LEUR SYSTEME DE DOMINATION, HORMIS LE PROCESSUS NATUREL D’UNE REVOLUTION SOCIALE !