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Commentaire de mokhtar h

sur Albert Camus contre la peste des « féroces philanthropes »


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mokhtar h 8 janvier 2010 12:02

Très beau texte qui m’incite à relire Camus, ou à le lire plus complètement, après 40 ans, si l’occasion m’en est donnée, à la lumière du soleil en Algérie. En particulier, après le brillant commentaire de Jojo qui m’a paru un peu tiré par les cheveux au fil de sa lecture mais à une conclusion qui m’a finalement interpellé, en tant qu’algérien.
J’ai vécu toutes ces années et ces sensations là, dans mon enfance et adolescence d’Alger, avec des intensités inégales selon mes rencontres et mes interlocuteurs de l’époque. Leurs souvenirs qui me remontent me rappellent que Camus n’est pas si Etranger que çà pour moi.

Paternaliste, Camus ? J’hésite.
Il était jeune, atteint d’une maladie de la misère. L’âge du coeur, et de la disponibilité à la solidarité, quoi. En déliant l’Arabe, agenoullé à coté de lui, il rompait un absurde rapport colonial, établissant une nouvelle relation à codifier.

Paternaliste ? Probablement, un dernier souci pour l’hôte de ne pas laisser son invité partir sans quelques chances de poursuivre son chemin.
A l’opposé, la politique de l’OAS de la tere brulée avant l’Indépendance de l’Algérie ainsi qu’une campagne de propagande envers les français d’algérie a entraîné un massif exode de ces derniers par centaines de milliers, dans une tentative de faire effondrer la nouvelle indépendance algérienne, privée de cadres.


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