@ exocet
tout à
fait d’accord !
Quelques
remarques.
Le
problème d’égalité des chances se fait en amont du concours et des
classe préparatoires. Ce problème de sélection et d’ascenseur
social se fait en effet avec la carte scolaire.
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Les élèves qui intègrent les bons établissements auront beaucoup
plus de chances que les autres. On a construit des écoles de la
réublique à plusieurs vitesses et cela continue. Je suis
actuellement enseignant après avoir été dans le privé et je n’ai
pas envie d’aller travailler en ZEP. Les bons établissements sont
dans les zones géographiques favorisées. La
solution pour répondre à ce système en panne est une politique
d’aménagement de la ville et des territoires
digne de ce nom. Il n’y a plus de mixité dans les
quartiers-ZEP-Guetto ;
-
Le pire dans cette histoire est que les bons élèves des ZEP qui
sont nécessaire pour motoriser et dynamiser une classe vers le haut
vont fuir ces zones vers de meilleurs établissements et donc
renforcer la disparité entre établissement. Ce
n’est pas un assouplissement qu’il faut mais une redistribution des
cartes, des élèves et des professeurs, une politique, une vraie
politique ;
l’assouplissement de la carte renforce et va renforcer en fait la
panne d’ascenseur et de certains établissements. On ne peut pas
régler ce problème d’un coup de baguette magique de quota ! Égalité
républicaine au concours oui mais l’égalité n’est plus la depuis
la 6ème ? Le CP ?
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Pour ce qui est des écoles de commerce, j’ai cotoyé un peu ce
milieu étant étudiant ingénieur (et issu de la caste moyenne
supérieure provinciale) et en effet la c’est encore plus flagrant,
sélection par l’argent avec un cout exorbitant des études. De fait
ceux qui peuvent se les payer ont aussi du coup un réseau social,
familial voire de caste qui leur permettent ensuite de faire leur
trou social et d’avoir un bon job (Forrest Gump), bon job = ? pas de
définition à part le fric pour ce milieu ? C’était assez déprimant
de voir certains étudiants qui n’étaient pas tout à fait de la
caste se faire détruire psychologiquement dans ce milieu ou il
n’avaient pas les cartes en main. La plupart s’en sortent quand même,
heureusement.