Dire que les asiatiques s’intègrent mieux que les maghrébins en France est assez partial, ils sont surtout moins nombreux, donc moins remarqué. Et, dans leur pays, ils ont l’avantage de n’avoir jamais subit de religion monothéiste (ou du moins pas à forte dose ), ce qui aide vivement à retomber sur ses pieds. Nous n’avons vraiment progressé qu’à partir du moment où nous avons accepté de jeter à la poubelle nos croyances et nos mythes pour se ranger sur la voie de la connaissance.
Vous avez une vision complètement biaisé des qualités nécessaire pour progresser.
Pour progresser, il faut :
- Accepter d’écouter les idées nouvelles, sans préjugé de leur validité (ce qui n’empêche pas d’être critique, quand la science ou la logique prouve une chose, il est logique de rejeter son contraire)
- Faire preuve de curiosité. C’est la curiosité de l’occident ou de l’empire romain qui a fait de ces zones des puissances avec lesquelles le monde à du compter.
- Respecter les faits et la logiques, et non simplement ce qui nous arrange (au passage, après re-vérification, le terme barbare était bien utilisé de manière péjorative par les romain, même si le terme grec dont il dérive n’était, lui, pas péjoratif. Les romains considéraient les Huns, par exemple, comme des « animaux à deux pied » (ce en quoi il n’avait tord que parce qu’ils voyaient là une distinction vis à vis d’eux même))
Il ne suffit pas de vouloir une chose pour qu’elle soit vraie. Si l’occident a eu du pouvoir, c’est notamment parce qu’elle a, à certains moment, accepté de remettre en cause certaines certitudes absurdes, issue de ses traditions.
Les chinois nous ont, en effet, apporté l’indispensable, l’essentiel, à l’époque de Marco polo : la connaissance. C’est cette connaissance qui fait la grandeur, qui fait le pouvoir. Et non pas le désire, l’ambition ou la confiance en soie. Parce que, contrairement à ce que vous croyez, on ne peut pas atteindre le sommets de l’aventure humaine. On peut juste être, temporairement, les premiers dans la course. Mais cette course n’a pas de fin. Et on cour plus facilement les uns à coté des autres que devant, en essoufflant pour être sur de ne jamais être doublé, pour garder l’avance qu’on a sur les autres parce qu’ils se sont arrêté sur le bord pour une raison quelconque (qui peut être parfois le croche patte qu’on leur a fait). Là, on a trouvé une solution pour courir avec les autres sans ralentir : on les tir à notre niveau. Ca marche plutôt bien, dans le monde de la recherche.
La grande force du métissage culturel, c’est que c’est un très bon moyen pour tordre le coup au principal obstacle à l’évolution : la tradition. Alors bien sur, ce n’est que temporaire, de nouvelle tradition se mettent en place, mais justement, les traditions sont un bien qui se périme, c’est quand elles sont trop vieille qu’elle sont nocives, pas quand elle se mettent en place (car à ce moment, ce sont plus des conventions que des traditions, et les conventions sont indispensable pour qu’une civilisation existe).