Le constat d’une économie chancelante excluant de plus en plus les classes défavorisées est juste et l’auteur a raison de souligner tous ces dysfonctionnements.
Le décrochage du dollar et la remontée du prix du pétrole maintenanus artificiellement bas le temps des élections étasuniennes devraient se renforcer d’ici la fin de l’année, plombant davantage encore l’économie française qui subit ces indices sans pouvoir intervenir (Europe oblige).
Seulement, la solution prônée par l’auteur semble assez floue : l’auteur parle d’une Europe démocratique, prenant en compte les aspects écologiques et sociaux.
Certes, mais comment parvenir à une Europe démocratique, alros que tout est fait pour déposséder les citoyens de leur pouvoir démocratique ?
Ce n’est pas forcément en éloignant les centres de décisions des citoyens et ne les rapprochant de la BCE qu’on trouvera une solution démocratique.
Le chantier est vaste et réclame de refonder toute l’économie et l’organisation de la société en replaçant l’Homme dans toutes ses dimensions (sociales, économiques, spirituelles) au coeur des décisions et non pas comme une variable d’ajustement du capitalisme qui palce l’argent au coeur du système.
Mais pour cela il faut faire des propositions concrètes : nous sommes encore loin de la coupe aux lèvres...