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Commentaire de Melchior Griset-Labûche

sur Etre français, se sentir français, vivre en France


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Melchior Griset-Labûche 9 janvier 2010 17:54

Il me paraît tout à fait légitime (et fructueux) de se poser la question du contenu et des frontières de l’identité française, par rapport - non pas en opposition, mais en reconnaissance d’altérité et/ou d’origine - à d’autres identités, éloignées, contiguës, ou englobées, ou englobantes. Éloignées : nous, Français, ne sommes pas des Néo-Zélandais ni des Namibiens, cela semble assez évident ; ni même des Moldaves. Contiguës : on peut encore discerner une frontière (de plus en plus perméable) entre le fait national français et le fait national italien, espagnol, allemand ou britannique, etc. Englobées : les (ou des) Bretons, Basques, Flamands, Alsaciens, Catalans, Guyanais, Antillais, Réunionnais, et d’autres, enfin les Mahorais (derniers venus au club), semblent avoir une certaine propension (variable) à se définir comme Français d’une manière spécifique propre à chaque particularisme ; il peut en être de même, légitimement, pour ceux qui, de nationalité française ou aspirant à l’obtenir et à vivre leur destin en France, n’en sont pas moins attachés à leurs origines étrangères. Chacun a le droit de dire, et tout autant le droit de taire, comment il vit sa situation nationale. Englobantes : nous avons aussi une identité européenne qui émerge et se développe. Une citoyenneté (rappelons que si nous avons besoin d’une assistance consulaire hors de l’Union, nous pouvons nous adresser indifféremment à l’un des 27 consuls…). Et un sentiment d’appartenance continentale…


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