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Commentaire de décurion

sur Fils d'indigène... et fier de l'être !


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décurion 9 janvier 2010 19:25

Je suis passablement fatigué, par les conneries que l’on peut lire sur l’ Algérie. Passe encore pour les Algériens, qui ont hérités d’une histoire revue et corrigée par le FLN, Mais que des français reracontent l’histoire, à partir de 10 % de faits réels et brodent sur le reste, ça me dépasse.
C’est comme ce film avec roger Hanin, ou sa mère sophia Loren, a une « bonniche » mauresque, alors qu’elle se fait sauter par l’épicier arabe, pour une bouteille d’huile qu’elle ne peut pas payer.C’est une situation invraisemblable,mais c’est tellement gros, que ça passe comme une lettre à la poste.
La première vérité, qui devrait etre dite, c’est que l’armée d’afrique, comptait autant d’Européens d’algérie, que d’Indigènes, et qu’il fallut pour cela mobiliser 19 classes parmi les européens.
La seconde, est que très peu d’Indigènes ont combattus jusqu’à la fin des hostilités.Les rangs de l’Armée d’Afrique ayant été blanchis par incorporation de volontaires FFI, qui n’étaient plus des régiments FFI, mais des tirailleurs. De ce fait, il s’ensuit que les pertes ont été plus lourdes parmi les Européens, que parmi les Indigènes.
D’autres parts l’Armée d’Afrique, était principalement composée de mobilisés, et non d’engagés, et donc quand on se lance dans des comparaisons au niveau des pensions, injustement basse, pour les indigènes, je trouves cela trop fort, car je n’ai connu personne, français d’Algérie, mobilisé pour la durée des hostilités, percevoir une quelconque pension, avant ou pendant sa retraite.Tout ce que j’ai constaté, c’est une gratification de 1000 francs, pour un démobilisé de l’armée de l’air.
Et pour ce qui est des pertes de 14/18, il suffit de se rendre sur le site SGA , pour constater les pertes subit par la communauté pied-noir.Il y a également les JMO.
Pour la défaite 1940, à la bnf, il y a la liste des prisonniers français, avec lieux de naissance, grade et régiments.
Les indigènes n’avaient aucune maitrise sur les évènements, et j’admets que l’on puisse, que l’on veuille, marquer de la reconnaissance envers eux, mais je supporte de moins en moins que l’on chie sur la gueule des autres, même par ommission.


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