Ça vous marque un homme, non, ce genre de remarque « vous n’êtes que le fils d’un indigène, si je comprends bien ».. imaginez celui qui reçoit ça en pleine poire. La honte : mon père est un moins que rien, un étranger, il ne sera jamais vraiment reconnu. Et il y en a un qui l’a entendu, pourtant, cette phrase. Vivre avec ça toute sa vie n’a pas dû être facile. Et pourtant : c’est vrai, ça, c’était quoi, ces fameux « indigènes » et ces fameux « tirailleurs » ? Tous des sénégalais ? Non, bien sûr, il y avait aussi des algériens et des tunisiens dedans (sans qu’on sache toujours les distinguer !) (*1) ! Mais laissez-moi vous parler un peu de ces laissés-pour-compte qui hantent toujours les livres d’histoire (*2) et dont un des fils parmi les plus glorieux, en disparaissant, vient de nous rappeler l’existence...
C’était donc "aux temps bénis des colonies" : bénies pour un gars comme le député du CNI Christian Vanneste, qui avait proposé de mettre dans les livres scolaires que la colonisation était un "bienfait". En ce temps-là, très vite, on a manqué de soldats, plus l’empire s’agrandissait. On a donc recruté sur place. Au seuil de 1900, l’armée française en compte pas moins de 3600 tirailleurs algériens ou tunisiens. Parmi eux, le Le 4e régiment de tirailleurs tunisiens (4e RTT) créé en 1884, avec un beau drapeau comme il se doit . Pendant la guerre 1914-1918, ils seront 86 903 tunisiens, dont 62 641 musulmans, à venir se faire étriper en France : 16 509 y perdront la vie, notamment à Guise, en Artois ou à Verdun, et lors des terribles combats de la Somme (comme l’indique leur drapeau). On trouve leurs tombes (musulmanes) dans les nécropoles dédiées, comme à Notre-Dame de Lorette... des tombes régulièrement tagguées par de jeunes néo-nazis en plein désœuvrement : "Je suis devenu raciste il y a un an environ, je suis devenu raciste envers les Maghrébins." avoue en 2006 un jeune nazillon sans cervelle arrêté par la police. "Nazillon" étant le terme utilisé à l’époque par le procureur d’Arras pour énoncer le jugement (un an ferme !).
Pendant la seconde guerre mondiale ils se battront partout : au Maroc, en Tunisie contre les troupes de Rommel, ou en 1940 contre l’avancée des troupes allemandes où ils seront jugés héroïques à à Houville-la-Branche (Eure-et-Loir). 63 y seront enterrés, dans un sol contenant des vestiges de la France traditionnelle, notamment féodale, avec des restes archéologiques du XIe, notamment. Ils seront aussi de l’aventure italienne du Garigliano et du Belvédère ("l’un des faits d’armes les plus glorieux de l’armée française durant la seconde guerre mondiale" selon DeGaulle). On les retrouvera transis de froid durant le terrible hiver de 1994 au beau milieu des Vosges, puis en Alsace. Ils y gagneront le surnom de "Sidi-Brahim des neiges". Une anecdote à ce propos est assez saisissante : l’un d’entre eux, l’adjudant-chef Ahmed El Abed, sera le premier militaire de l’armée française à franchir les eaux glacées de la rivière Lauter et donc à mettre le pied en Allemagne. Avec ses compagnons, il libérera en effet le 14 mars, le village de Scheibenhardt.
En Alsace, au Honneck (1362 mètres d’altitude), ce sera bien plus catastrophique, dans les terribles combats qui se tiendront du 5 au 14 décembre 1944 : "Le Honneck avait été pris « dans la nuit du 3 au 4 décembre par un détachement du régiment de FFI de France-Comté rattaché à la 3e division d’infanterie algérienne (3e DIA) . Passablement éprouvé, froid et neige font des ravages, il est relevé par la 1re compagnie du 4e régiment de tirailleurs tunisiens (4e RTT) Ceux-ci, retranchés dans l’hôtel qui se trouve au sommet du Hohneck, ont fait l’objet d’une violente attaque au lance flamme et au Panzerfaust le 8. Trois jours après, nouvelle attaque plus violente encore : il y a un mètre de neige, les tirailleurs tunisiens, sans ravitaillement, sans service de santé, se battent avec l’énergie du désespoir, sans même la possibilité d’un contact radio, jusqu’à la dernière cartouche. On essaie de les dégager : c’est impossible. (…) Lors du dernier assaut de la ferme du Chitelet (Schlüechtli), les Allemands ont utilisé des lances flammes, puis se fut le combat au corps à corps, le bataillon du 4 RTT était pratiquement anéanti les quelques survivant pour la plupart blessés se sont rendus." Le nom Sidi Brahim évoquait en fait cette incroyable résistance : lors de la bataille historique de Sidi Brahim du 23 septembre 1845, les 80 chasseurs du capitaine de Géreaux avaient résisté aux 6000 cavaliers de l’émir Abd-El-Kader. Il n’y avait eu que 12 survivants !
La république saura rendre hommage à ces valeureux soldats. Dans le caveau n°13 de la crypte du Mémorial de la France combattante, sur le Mont Valérien, qui contient 18 caveaux représentant les différentes composantes des forces ayant combattu ou résisté (l’armée d’Afrique, la déportation, les Forces françaises libres, la résistance intérieure…) repose le corps de l’un d’entre eux, le tirailleur tunisien Hedhili Ben Salem Ben Hadj Mohamed Amar. Tué le 16 juin 1940 à Aunay-Sur-Auneau. On l’a rarement évoqué, sauf parfois lors des retransmissions des cérémonies au Mont Valérien où se rend le chef de l’Etat chaque année. Les français, mais aussi les américains ont salué leur bravoure : "Le président Truman en personne a remis le 10 avril 1945 au 4ème Régiment de tirailleurs tunisiens une médaille, pour récompenser « l’héroïsme extraordinaire, la détermination exceptionnelle et la bravoure du 3ème Bataillon du 4ème RTT à s’élancer contre l’ennemi, malgré de lourdes pertes, reflétant ainsi les plus hautes traditions de l’armée française".
Mais le dernier régiment de tirailleur sera dissous à la fin de la Guerre d’Algérie, en 1962, jusqu’à ce jour du 1er mai 1994 où François Léotard se voit proposé de rebaptiser le 170 ème régiment d’infanterie d’Epinal, en 1er régiment de tirailleurs. On remettait l’honneur du régiment à sa place, avec ses traditions et même son folklore particulier. Sa nouba (sa musique), ses tenues nord-africaines, et même son fameux bélier fétiche. L’honneur, mais pas la pleine reconnaissance pour autant. Les pensions de ces tirailleurs ne seront jamais mises au niveau des combattants français : "Selon des enquêtes établies menées en France, ces pensions ne représentent « dans le meilleur des cas que 30% de la somme versée à leurs anciens collègues français ». Ainsi, quand un Français reçoit environ 690 euros par mois pour une pension d’invalidité, un Sénégalais perçoit environ 230 euros, un Camerounais 104, un Marocain ou un Tunisien 61 euros ", précise-t-on à titre d’exemple il n’y a pas si longtemps " En 2006 encore, une sénatrice, Mme Alima Boumédiene-Thiery, était obligée de rappeler les faits à ses collègues. Rappelant par la même occasion que là où le gouvernement proposait 130 millions d’euros, là où il faudrait 1,83 milliard d’euros...
En 2006, justement, un film de Rachid Bouchareb, "Indigènes" sort, que Jacques Chirac voit avec une certaine émotion, parait-il. Le même jour, le 27 septembre 2006, le gouvernement Dominique de Villepin annonce la régulisation des 80 000 anciens combattants de l’Empire français, mais sans évoquer le délicat problème des arriérés à verser (il y en a pour 40 ans !). L’auteur du film avait mis l’accent sur cette régularisation"ils sont morts par milliers pour la France. Et de surcroît, leur pension n’est pas versée avec égalité avec les autres tirailleurs français. A l’époque, un tirailleur maghrébin percevait la moitié de la pension de celui français. Jusqu’à maintenant, ces tirailleurs n’ont pas d’indemnisation décente. Cela nécessite 12 milliards de francs pour indemniser tous les tirailleurs et les survivants. Il s’agit d’honorer et reconnaître leur mémoire et leur rendre justice dans les livres d’histoire. Et aussi réclamer l’alignement des pensions gelées depuis 1953".
Lundi, on enterre Philippe Séguin, né le 21 avril 1943 : c’était le fils de l’aspirant Robert Séguin, tirailleur tunisien mort à 22 ans, le 7 septembre 1944, au col de Ferrière, à l’entrée de Glainans, près de Clerval (dans le Doubs). Agé de six ans, un 11 novembre, à Tunis, (ou sa mère reste jusqu’en 1956), Phillppe Seguin sera décoré à la place de son père de la croix de guerre et de la médaille militaire. A sa mort, il était âgé de 16 mois. Expérience, ô combien traumatisante s’il en est, on suppose. Un père qui n’aura jamais eu la légion d’honneur : quand on l’a proposée à son fils, en 2002, il l’a refusée, jugeant son père davantage digne de la recevoir ! Fils de tirailleur ayant donné sa vie pour que le pays vive libre, ça vous marque un homme, semble-t-il. A vie. Il était réputé bougon, et avait certainement des excuses à l’être en pensant à ce père qu’il n’a pas pu connaître.
L’une des dernières lettres de son père disait "Adieu mon fils, sois un homme loyal, honnête et courageux". On peut dire aujourd’hui que les tirailleurs tunisiens, ces "Indigènes" en plus d’avoir défendu vaillamment le pays, ont fait... de bons enfants de la république. Rarement homme d’état n’aura été autant salué. C’était évidemment lui qui avait proposé de remettre sur pieds en 1994 le régiment de tirailleurs, dans sa bonne ville d’Epinal. Il s’était pourtant opposé à la réhabilitation des mutins de 1917. Qui n’avaient pas pour autant manqué de courage, contrairement à ce qui a pu être parfois dit à leur égard, comme n’en n’ont jamais manqué les "indigènes" pour servir le pays. Devenu leur pays. Une République se nourrit aussi du sang des autres, on aurait tendance à l’oublier en ce moment...
(1) " Jusqu’à la fin de la Grande guerre, il y a confusion sur toutes les photos avec les Algériens, il faut donc tout passer en revue à la loupe pour identifier les troupes selon leurs insignes. Ces difficultés sont issues de raisons de politique coloniales que nous avons évoquée par ailleurs. Mais il y a une autre raison à cette difficulté, plus curieuse : on a beaucoup valorisé la geste guerrière des marocains, plus pittoresque, les tunisiens correspondaient moins à des archétypes coloniaux, ils correspondaient moins aux stéréotypes coloniaux qu’affectionnaient les photographes de l’époque. Ils n’étaient tout simplement pas assez « exotiques » pour l’œil du propagandiste de l’époque ; on touche là à l’autre raison de l’oubli des soldats tunisiens dans les documents de l’histoire militaire récente ; ils ont tout simplement payé le prix de leurs qualités : efficaces, nets, disciplinés. "
(2) petit tour d’horizon historique de la question, habilement concocté sur un site :
-"1885 : le tournant colonial de la République, Jules Ferry contre Georges Clémenceau et autres affrontements parlementaires sur la conquête coloniale", introduction de Gilles Manceron, La Découverte / Poche, 2007, 166 p., 7 €
-"La fracture coloniale, la société française au prisme de l’héritage colonial", dir. Pascal Blanchard, Nicolas Bancel & Sandrine Lemaire, La Découverte, 2006, 315 p., 12 €
-"La France contre l’Afrique, Retour au Cameroun, Mongo Beti", La Découverte, 2006, 217 p., 9,50 €
-"Génocides tropicaux, catastrophes naturelles et famines coloniales aux origines du sous-développement", Mike Davis, La Découverte, 2006, 479 p., 14 €
-"Culture post-coloniale 1961-2006. Traces et mémoires coloniales en France", Pascal Blanchard et Nicolas Bancel, 2006, Autrement, 288 p., 19 €
-"Atlas des esclavages, traites, sociétés coloniales, abolitions de l’Antiquité à nos jours", Marcel Dorigny et Bernard Gainot, Autrement, 2006, 80 p., 15 €
-"Les trois exils juifs d’Algérie", Benjamin Stora, Stock, 2006, 233 p., 19 €
-"Alsace brune, les extrêmes droites alsaciennes d’hier et d’aujourd’hui", Editions No Pasaran, 2006, 163 p., 10 €
-"Quand l’Etat se mêle de l’histoire", René Rémond, Stock, 2006, 107 p., 12 €
-"Rouler plus vite laver moins blanc, modernisation de la France et décolonisation au tournant des années 60", Kristin Ross, Flammarion, 2006, 296 p., 20 €
-"L’invention de la tradition", dir. Eric Hobsbawm et Terence Ranger, Editions Amsterdam, 2006, 370 p., 21 €
Documents joints à cet article
Moyenne des avis sur cet article :
2.79/5
(58 votes)
Bel article et bel hommage à ces « Indigènes », Morice.
A noter qu’il y avait parmi ces « Tirailleurs sénégalais » qui ont, jusque dans les années 50, servi de modèle à la publicité Banania, non seulement des Algériens, mais aussi des... Soudanais dont certains sont enterrés au Tata de Chasselay, un cimetière traditionnel africain qui trouve ses racines dans les évenements des 16 et 17 juin 1940 que j’ai décrits dans mon récent article « Les héros musulmans de Chasselay ».
Je suis choqué que le premier lecteur de cet article l’ait noté négativement. Comment, à moins d’être un raciste invétéré ou un adversaire systématique de Morice, peut-on juger négativement un article bien écrit, bien documenté et qui met le doigt sur l’une des injustices les plus criantes de l’histoire récente de notre pays ? Qu’au moins, l’auteur de ce vote négatif ait le courage d’exposer ici ses raisons.
C’est moi monsieur Fergus qui est noté négativement l’article et uniquement parce qu’il est incomplet, Morice n’a pas tout dit, qu’il se donne la peine de faire une recherche sur la campagne d’Italie. Ce n’est pas les « goumiers » que je note négativement mais la partialité de Morice.
Bonjour, Ce n’est quand même pas normal certaines situations que nous connaissons en Belgique francophone, en Flandres je sais pas. Un ministre touchait 13 000€/mois comme consultant d’une intercommunale dont il était membre. L’ancienne ministre de la justice, est mariée à un avocat qui défend presque toutes les causes dans lesquelles l’État belge est partie prenante et ce n’est que deux petits exemples.
J’écoute pratiquement tous les jours la première, j’avoue des fois rater l’interview, je me lève trop tard, mais la partie questions/réponses est toujours très intéressante, aujourd’hui matin c’était Wathelet.
Bonjour l’enfoiré, Très bon article, tout d’ailleurs comme celui que tu avais fait sur Bruxelles (toute ma jeunesse). Je n’étais pas à la fête de l’iris, je suis « principautaire » et je fête plutôt le 15 aout, ceci étant dit je projette quand même de me rendre dans notre belle capitale pour le WE de l’ascension. Bien à toi.
on reprend : habite la belgique, se lève tard, car jacte sur les forums le soir, est âgé, connaît bien l’enfoiré..
Concernant le 666, j’ai relevé grâce à Tineye, l’utilisation récurrente comme image-avatar, de torche-c*l islamophobes d’un liégeois (principautaire fêtant le 15 aout c’est Liège).
On notera que le site coranix a été ouvert par un certain Ted Belman http://www.americanthinker.com/ted_belman/ Il a un compte facebook et ses amis sont révelateurs... Le monde est petit.
Je me marre, l’enflure de Morice fait une recherche sur « Shaytan666 » et tombe sur une gonzesse de 21 ans, qui de plus habite en France et il la prend pour moi. L’autre tordu fait une recherche et s’aperçoit que j’emploie par moment des images de Bergol et là bingo, Morice en déduit quoi. Mes mes pauvres vieux, je suis Belge, Liégeois, fêtait effectivement le 15 août, j’ai laissé tomber, trop mal fréquenté, j’ai effectivement un titre de noblesse, baron, j’habite un château délabré et vote à droite, MR (mouvement réformateur), content mes petits. Je persiste et signe pour dire que si dans les troupes « coloniales » certains se sont conduits en véritables héros, d’autres se sont conduits comme des cochons, les derniers n’enlevant bien sûr rien à la bravoure des premiers, mais quand on écrit A il faut aussi écrire B.
Attention Shaytan, vous écrivez « A » et « B ». Ces indices précieux vont mettre l’enquêteur sur la piste de vos préférences graphiques, sachant que vous avez fait le choix de les écrire en capitales. Personnellement, je n’en déduis rien. Mais la CIA...
Je me fous complètement que vous soyez baron, impératrice du Mexique ou simplement ce raciste de steph Bergol. Mon but est de remonter aux sources pour les exposer à tous, ce que j’ai fait. Et vos sources sont toujours les mêmes, l’allégeance à ce qui a de pire aux USA.
Que vous crachiez sur la mémoire de véritables héros n’est pas étonnant, vous qui maintenant collaborez à l’impérialisme jusqu’à en épouser le délire du choc des civilisations. Les subprimes, Lhemann Bro foutent par terre nos économies, c’est la faute aux arabes...
Mes mes pauvres vieux, je suis Belge, Liégeois, fêtait effectivement le 15 août, j’ai laissé tomber, trop mal fréquenté, j’ai effectivement un titre de noblesse, baron, j’habite un château délabré et vote à droite, MR (mouvement réformateur), content mes petits.
un chateau... ah, un chateau, attendez on va trouver..
Tout d’abord c’est pas satan mais shaytan, si j’étais S Bergol je ne perdrais pas mon temps ici, je le passerais plutôt à dessiner de jolie caricatures
Il est donc interdit de ne pas apprécier un article de morice, au risque d’être pisté, harcelé, dénoncé et jeté en pâture par l’auteur, l’indic en chef, le petit flic secondé par ses mouchards de service, avec LeGus en sous-chef de la milice...
Je salue au passage, ici, ceux qui ne passent pas leur temps dans la dénonciation des lecteurs du site.
Je salue ceux qui ont accepté de donner leur vie pour libérer leur pays d’une occupation abjecte par des tortionnaires racistes qui avaient sombré dans une folie conquérante et exterminatrice.
Fergus, c’est pire que cela , une veritable honte que cet article soit voté négativement, une france (avec un tout petit f) qui refuse sa multi-culturalité (comme tous les autres pays) c’ est vraiment honteux et inquiétant, merci à morice
Il pourrait sembler que pour Morice il serait plus important de trouver un contradicteur auquel il trouvera un travers plutôt que quelqun qui dirait pour une fois la même chose que lui .
Il fallait le rappeler Au Maroc, j’ai rencontré un vieux guide local qui m’a raconté ses terribles souffrances à Monte Cassino, où il a perdu un frère, et qui se plaignait de sa pension ridicule La défense du Honneck, je ne connaissais pas On envoyait les Tabors au plus fort de la bataille près de La Bresse Les Allemands les redoutaient particulièrement, paraît-il... Dans les Vosges, comme en Artois, beaucoup de cimetières...
Et oui Morice, il y avait beaucoup de pieds-noirs dont le père de Philippe Seguin
Parmi ces infâmes colonialistes prés de 200.000 soit environ le quart de la population mâle, la quasi-totalité des hommes en âge de se battre, se sont engagés et on constitué l’encadrement des troupes « indigènes »
Et comme dans les troupes d’Afrique la tradition veut que les chefs marchent devant, le taux de pertes chez les pieds-noirs a été le double ( 7 à 8%) du reste de l’armée française libre, le double des indigènes...
Ils sont prés de 15000 à y avoir laissé leur peau ....
Refuserez vous de rendre hommage aux colons mortd pour la France ?
Merci pour ces précisions et pour cette question qu’il importe de poser à Morice. Lequel ne va pas sans doute pas tarder à prétendre que l’ensemble de ces hommes étaient de confession musulmane, puisque tel est le propos lorsque ces bataillons sont évoqués, et que par ailleurs, au mépris de toute autre considération, c’est ainsi que la République a largement considéré ces troupes (mosquée de Paris). Car selon Morice et sa doxa, il n’y a ni n’eut de Maghrébins ou d’Arabes Juifs, chrétiens, païens. Honneur à ces hommes, quoi qu’il en soit, loin de la récupération idéologique qu’ils ne méritent pas.
arrêtez votre CIRQUE ici : j’ai donné les chiffres, vous essayez de les modifier : votre venue ici PROUVE que ce genre de choses est très embarrassant pour votre PROPAGANDE.... c’est une évidence encore aujourd’hui...
Pas génial le grand con Kipik, ...qui n’a pas vu que je ne fréquente guère ces lieux habituellement, mais que je sais reconnaître la valeur d’un article au passage Tout le contraire d’un sectaire...
Le jeune frère de mon grand-père maternel est enterré au cimetière militaire français de Vénafro, à coté de Monte Cassino.Tué le 12 mai 1944. Mon grand-père maternel n’était pas parti à la guerre. Trop agé. Mon grand-père paternel, lui, a été blessé un peu plus tard en Toscane. Le plus jeune de ses frères a été porté disparu le 17 juin 1940 avec tout l’équipage du sous-marin « Le Morse ».
Je suis d’une famille « pied noir ». De celles que le gentil Morice a abandonné en 1962, sans le moindre remord. Morice devrait aussi nous parler des Harkis abandonnés par la France en 1962. Mais c’est vrai...pour eux comme pour nous, il n’y a pas eu de film.
ps : devra faire un effort pour devenir preneur de son...
et un bon exemple du vide de contenu... comme quoi, la politique c’est aussi ne rien dire parfois, et Séguin s’est aussi prêté à l’exercice... avec zèle. Il était meilleur sur le foot...
je poste pour ceux qui sont évoqués par pour celui qui les évoquent c’etaient des hommes de sacré homme en leur rendant hommage je rend hommage a mon pere qui servit comme s/off au 9e et 10e Tabor
Zidou l’goudem, Zidou l’goudem Ecoutez le chant des Tabors. Marchez toujours, marchez quand même Jusqu’à la fin, jusqu’à la mort Tout en hurlant « Zidou l’goudem ! » C’est la dure loi du Tabor.
Faire le tri entre ceux qui se seraient sacrifiés plus que d’autres, ou moins, m’est déplaisant. Tous, coloniaux, indigènes, métropolitains - avant on disait ’la coloniale’ et ’la guerre’ pour les metros, ont été au feu et ont mérité notre reconnaissance.
Ils n’ont pas été tous des enfants de choeur, et n’importe quel groupe d’hommes, armés, en groupe, peut commettre des excès. Mon beau-père était capitaine dans les troupes U.S. en occupation à Berlin, après avoir fait toutes les campagnes depuis le Débarquement - il m’en a raconté des pas jolis, et pas seulement du fait des Russes. Il n’empêche, heureusement qu’ils étaient tous là.
yo armand , mon géniteur a eu droit a la« rc4 »ma raconté que juste avant de prendre la piste un vieux caporal tabor lui as dit« ça pue c’taffaire chef on est mal » 48 h apres la dérouillée ! meme pour un illétré mais guerrier dans l ame le piege a con semblait evident .Le vieux en a gardé une saine prévention des « je sais tout » ayant grade de colonel yep
Pendant que tirailleurs, goumiers, spahis et tabors se faisaient trouer la peau pour la France
Maurice Thorez, politicien intègre selon Momo, avait déserté et s’était réfugié à Moscou... Georges Marchais, autre politicien intègre selon momo, était parti comme travailleur volontaire en Allemagne pour construire des Messerschmitt...
Et je te le rappelerai chaque fois que l’occasion se présentera
Si tu ne voulais pas occulter certains aspects de l’histoire, Si tu ne pratiquais pas en permanence des amalgames à la mords-moi-le-noeud Si tu n’avais pas qualifié les traîtres de politiciens intègres Si tu n’essayais pas aujourd’hui de récupérer la mémoire de ceux qui n’étaient pas de ton camp
Sans doute ne viendrais-je pas sur tes fils car tu n’as aucun talent ....
Thorez, mobilisé dans un régiment d’arillerie, a déserté pour se réfugier en URSS, à une époque ou communistes et nazis ne s’entendaient pas si mal ... En 1945 il a été amnistié par De Gaulle, jamais réhabilité ...
C’est Charles Tillon , communiste lui-même et authentique résistant, qui a fait connaître l’histoire du STO volontaire de Jojo Messershmitt à qui Rol-Tanguy, sans doute le plus grand résistant communiste refusait de serrer la main ...
Ras le bol de cette repentance, ne servant qu’à masquer l’échec de l’intégration des fils de ceux qui nous ont mis dehors, à raison d’ailleurs. Nous n’avions rien à faire en Algérie.
Sale cefran ? j’ai vécu 8 ans à paris et les « indigènes de Marx-Dormoy ou Clichy la garenne » me donnaient du cousin. Faut peut-être juste être poli et respectueux, vous verrez c’est contagieux.
Sale cefran« ? Dans ma section de Chasseurs (21°BCP) pendant la guerre d’Algérie, je n’avais que de bonnes relations avec les très nombreux algériens »volontaires" Ayant travaillé quelques temps chez Renault à Boulogne-Billancourt comme étudiant fauché, je côtoyais des ouvriers maghrébins sur les chaînes, avec lesquels je sympathisais souvent, même à la cantine J’ai eu pas mal d’élèves d’origine maghrébine : ils étaient souvent les plus bosseurs, en tout cas pas pires que les indigènes du coin....
Exact, Asinus Vendue peu après les accords d’Evian qui ont abrégé mon séjour républicain dans ce palace de roc très venteux : 18 mois>la quille :inespéré...Le bataillon a été dissous ensuite J’y suis retourné il y a quelques années Une caserne transformée en habitations, cela m’a bien plu...
@ Le golfeur Non, c’est « Chasseur un jour, chasseur toujours » ! Mais on ne dit pas chasseur de quoi... En tous cas on n’y pratiquait pas le joyeuse torture que tu revendiquais comme une marque de gloire de l’armée française
J’ai rarement lu plus puant de mièvrerie et répugnant de déloyauté. On dirait du Bruno Roger-Péteux. J’ai pourtant entendu plus d’une chialerie sur les pôv’ zindigènes qui se sont fait péter la tronche pour la France, mais là on atteint le stade de martyr de l’étranger. Alors comme d’autres l’ont demandé, même si ce n’était pas à moi de répondre, je vais vous dire pourquoi cet article est proprement imbuvable. Passons sur le différentialisme avéré et le rejet de l’égalité universaliste, passons sur l’exemple pris d’une idéologie qui veut que l’indigène soit considéré publiquement comme inférieur à l’autochtone et incapable de se débrouiller comme un adulte dans la société française, rien que les chiffres que vous me citez, le premier surtout, me donne une furieuse envie de vous rire au nez : 3600 hommes se sont battus ?!!! Mon Dieu, combien l’armée française, composée avant de trois cents troufions incapables a dû être bouleversée de l’arrivée de ces grands guerriers ! Même les plus de seize mille morts que vous citez sont une goutte de sang dans la mer faite là-bas. Désolé mais la guerre n’est pas jolie. Vous, comme beaucoup de différentialistes haineux de la majorité blanche chrétienne ou athée dans cette nation, me citez immédiatement les néo-nazis français, qui forment sans aucun doute une toute-puissante armée de l’ombre, prête à salir toutes les sépultures de France à tout instant, et que les français soutiennent tous. Ils se sont battus ici et là ? Excellent, merci. Mais je n’irai pas plus présenter les combats des maghrébins pour la France comme des actes héroïques que je ne le ferais pour des français de souche, et par pitié cessez avec le couplet du « OOOOOOh mais les pôvr’ c’était pas leur pays et ils l’ont fait quand mêêêême » ; C’était leur pays, une part de l’Empire qui avait vaincu et commandait leurs pays, et eux colonisés par l’Empire ils avaient autant que les français de France le devoir de se battre avec nous, tout comme nous les aurions défendus à la guerre sur leurs territoires originels comme ils ont défendu le nôtre. La guerre c’est d’abord le jeu de la survie, et il se trouve que nous n’aurions pas vécu en tant que grande nation et grande puissance sans garder nos territoires et peuples conquis. Désolé mais la guerre n’est vraiment pas jolie.
Quant au cas de la pension d’ex-combattant, je doute fortement qu’être payé la même somme permette d’avoir le même pouvoir d’achat dans tous les pays que vous avez cité. Je ne connais pas les cours, mais simplement ne prétendez pas que payer un Français et un Tunisien ou un Sénégalais la même retraite lui assurera le même avenir : un Tunisien paiera moins ses achats qu’un français c’est évident, et je doute que du temps de l’empire c’eût été très différent.
Seguin, qui apparement est déjà voué à être employé comme oignon(comprendre à faire pleurnicher), a compris deux choses que vous pas : le devoir envers la nation est absolu pour celui qui ne sert pas ses intérêts personnels, en tout cas en France ça l’est, et les traîtres à ce devoir n’ont pas à être ni reconnus ni écoutés. C’est pour ça qu’il a refusé la médaille et c’est pour ça qu’il a refusé la réhabilitation, qu’on offre pas aux mutins. La cause de la France est celle de tous ses citoyens, et celui qui la sert sert tous ses citoyens. Voilà probablement une des bases les plus importantes de la République : obéir à l’intérêt national. Et dans votre texte, je ne vois qu’une chose : obéir à l’intérêt bien-pensant, en l’occurence la version pro-immigrés ou pro-indigènes, qu’on glorifie, qu’on victimise, qu’on défend et qu’on publie, mais certainement pas qu’on aide à rentrer dans la société française où pourtant, à vous lire, ils devraient avoir leur place. Voilà ce qui m’est insupportable, que vous essayez de me faire m’émouvoir devant la guerre alors que c’est bien le dernier sujet qui me fera pleurer, et que vous resserviez le semble-t-il éternel couplet de la pôv’ victime de la méchante France. Les français aussi sont morts en masse, et jamais je n’en ai entendu pleurer de rien, si ce n’est qu’ils ne veulent plus voir ça.
Quant au cas de la pension d’ex-combattant, je doute fortement qu’être payé la même somme permette d’avoir le même pouvoir d’achat dans tous les pays que vous avez cité
Il importe d’être précis lorsque l’on parle des « indigènes » :
L’Armée d’Afrique en chiffres
* 1940/1942 Population musulmane en AFN (Algérie, Maroc, Tunisie) : 18 millions. Appelés ou volontaires : 180 000 (1% de la population).
* Population européenne en AFN (Algérie, Maroc, Tunisie) : 1 million. Appelés ou volontaires : 168 000 (17%).
* 1942/1945 L’armée française était essentiellement composée de troupes levées dans l’Europe particulièrement en AFN, soit près de 400 000 homes composés de 173 000 Tunisiens, Marocains, Algériens et Africains, 168 000 Français originaires d’AFN dit plus tard « Pieds Noirs », 20 000 Français évadés de France ; 35 000 Corses (à partir de janvier 44). Pertes 40 000 tués dont 20 000 Européens et 20 000 non Européens (18% des effectifs) et 72 000 blessés. (source Armée d’Afrique 1942/45. Narbonne).
Autre aspect : Il est plus agréable de parler des victoires plutôt que des défaites, mais, comme je le rappelais sur un autre fil, en 1940 l’armée française s’est battue, et même bien battue.
Parmi les troupes ainsi engagées, les troupes coloniales ont constitué une élite. Les DIC (Divisions d’Infanterie Coloniale), RTA (Régiments de Tirailleurs Algériens) ou RTM (Régiments de Tirailleurs Marocains), ont fait plus que leur devoir, que ce soit à Dinant, sur la Somme, ces hommes ont mérité d’être parmi les troupes les plus décorées.
Pire : en 1940 les allemands ont exécuté sommairement nombre des prisonniers « de couleur ». A la fois pour exorciser leur peur, se venger d’avoir été mis en échec, et sous l’effet d’une propagande raciste.
Ne les oublions pas : Ils n’ont peut-être pas eu la « chance » de combattre et mourir lors de grandes victoires, mais ce n’en sont qu’encore plus des braves.
Le corps expéditionnaire français, dirigé par le général Alphonse Juin, constitué notamment de soldats marocains, algériens, tunisiens et sénégalais des colonies françaises, se rendit coupable de crimes de guerre dans les environs de la région de la Ciociara.
Destruction de villages, vols et violences, mais surtout viols de masse (et assassinats de ceux qui essayaient de les défendre) se multiplient autour du Monte Cassino. Les chiffres varient entre 700 et 2 000 femmes violées, et environ 800 morts.
C’est de ce triste épisode que vient l’expression populaire italienne « marocchinare »qui signifie violer.
Ces événements servent de toile de fond à un roman d’Alberto Moravia, ainsi qu’au film de Vittorio de Sica qui offrit à la jeune (à l’époque) Sophia Loren son premier grand succès cinématographique.
Fred, il y a des moments où tu es vraiment trop con
Oui, ils l’ont fait Oui ils l’ont fait aussi en Allemagne, non ils ne l’ont pas fait en France Oui ils leur arrivait aussi parfois d’arracher les dents en or des prisonniers Oui, leurs officiers le savaient et le toléraient
C’est à dessein que nous avions recruté les plus guerriers et les plus sauvages, notamment dans les tribus de la montagne marocaine.
le viol et le pillage étaient dans leurs traditions guerrières comme dans les nôtres quelques siècles plus tôt. Nous le savions en les expédiant au front
les faits decrits ont existés le nombre reste a determiner , mais pour avoir été enfant dans le cotentin dans les années 50 je sais le nombre de faits qui sont tus et enfouis dans les memoires lors du debarquement et seul des livres us y font allusion et je suis d accord avec les theses de snooppy
[MODE FAUX-CUL:ON] Malheureusement, le lien wiki sur le Monte Cassino que vous indiquez n’en parle pas, il fallait indiquer celui vers la bataille du Monte Cassino, petite étourderie bien excusable n’est-ce pas. [MODE FAUX-CUL:OFF]
Grâce à Finael je te soumets, ainsi qu’à ton pote Abdel, un texte d’un grand Français musulman (que j’avais déjà mis sur un vieux fil de Cosmic ), le capitaine Rabah Kheliff , un de ces soldats indigènes, commandeur de la Légion d’Honneur, un des fondateurs de la mosquée de Lyon, un homme qui se mit en valeur en Italie mais aussi sauva des centaines de pieds-noirs lors du massacre de juillet 1962 :
" Nous, les Patriotes Français de souche nord africaine, aimons trop la France pour permettre à quiconque de l’insulter ou de cracher sur son drapeau pour lequel nous avons versé tant de sang, donné notre jeunesse et la vie de beaucoup des nôtres.
Alors, la France qui a accueilli des étrangers de toutes origines et nationalités, doit être respectée chez elle et ceux qui ne l’aiment pas doivent avoir la décence de ne pas manger son pain et de ne pas cracher dans la soupe qu’elle leur sert.
tu nous dis que :« Pendant la guerre 1914-1918, ils seront 86 903 tunisiens, dont 62 641 musulmans »
Tu connais le nombre de Muzlims à l’unité près ?
Donc, pour enrichir ton billet, tu vas nous donnez également, à l’unité près, le nombre de Chrétiens, agnostiques, athées et Juifs qu’il y a dans les 24262 personnes qui n’étaient pas Muzlims ?
Mon vieux schaddock , je te souhaite une très mauvaise et épouvantable année que tes désirs ne se transforment jamais en réalité , et que ton bulbe rachidien déja bien atteint , se transforme en gruyère....
Que de gentillesse Pyralène , au contraire de toi je te souhaite une très bonne santé surtout au niveau têtal ainsi qu’ à Morice au niveau du neurone nazillard , qu’ encore longtemps on puisse se régaler de vos géniales interventions farçattrapantes schizofascisantes Ciatiques .
Prendre soin également du trou de serrure par lequel vous regardez la vie sera la clé de vos futures réussites ...
Mais non , schaddock , c’était pour rire , , je ne souhaite de mal à personne (enfin presque...) , je te souhaite une très bonne santé , mais puisse cette année te voir plus constructif dans tes commentaires....voeux pieux....
Bonne initiative que de rappeler par ces temps d’identité nationale ....que la France est un territoire avec toute sa diversité d’indigènes qui évolue avec le temps.
Le poussez pas votre hébergeur est à Roubaix comme lui, quai du sartel....à moins que ce soit avenue Kellerman...enfin sur le coin comme on peut le voir sur google street.
les grands patriotes Thorez et Duclos au sortir de la guerre se sont fait offrir chacun par les cotisations des camarades qui crevaient la dalle comme nous tous d’ailleurs ...
donc se sont fait offrir par souscription deux Delahaye blindées à l’épreuve des rafales de mitrailleuse ( reste à savoir quel calibre ) ..
pour situer un peu la Delahaye 135 MS pour les plus anciens et les amateurs de belles bagnoles,c’est un peu du niveau de Bentley actuellement ,bagnoles de Stars de l’époque ,souvent carrossés par les grands « couturiers de l’automobile » de l’époque...Antem,Guilloré,Saoutchick,Letourneur et Marchand,Figoni et Falaschi etc..avec intérieur cuir et bois précieux,séparation vitrée avec le chauffeur,bar et table de travail ...la voiture du peuple quoi !
je salue au passage les combattants venus des pays que nous avions sur les cartes de géographie de notre jeunesse avec AOF,AEF,Maroc,Algérie,Tunisie,Madagascar,Tonkin,Indochine,Cochinchine,Laos,nos cinq comptoirs des Indes,et puis toutes les iles,nous on rêvait de palmiers de soleil,de belles filles à moitié à poil qui dansaient,de fruits exotique ( nous les gamins affamés ,on a vu et mangé la première orange en 1948 au Noel des écoles ) on faisait la grimace ,ne sachant pas qu’il fallait la peler ,pareil pour les bananes !
alors ouais,il y a des gars de là bas qui sont venus même si c’était pas leur guerre ,parce que le devoir les appelait,et qu’à l’époque ce devoir c’était sacré,même si on en connaissait le prix à payer ( très cher !)
à Fontainebleau dans la partie militaire du cimetiere ,il y a les tombes Musulmanes mélées aux Croix des tombes Chrétiennes parce que les balles ne font pas de distinction !on y trouve également des tombes de combattants Allemands ,parce qu’il fallait bien une sépulture,et qu’un mort au combat est avant tout un soldat ...
soldat que j’ai été par la suite dans un des pays de la carte de géographie de mon enfance,où je n’aurais jamais imaginé aller,pas de vahinées à poil sous les cocotiers là bas,mais l’embuscade ou l’attentat ou l’accrochage qui a fait des morts ,parce que ceux qui sont restés,et ceux qui en sont revenus à peu près entiers ont fait leur devoir également ! sans poser de question,parce qu’un devoir c’est sacré !
vous me faites marrer Morice ...... un reporter de salon,de salon c’est trop flatteur,de chambrette,de soupente ... passez déjà par où je suis passé et vous pourrez la ramener !
Morice, Bonne remise des pendules à l’heure eu égard d’une identité nationale qui se cherche dans le cocorico. Il y a aussi les artistes Avec ma gueule de méthèque et Né quelque part par exemple qui expriment cette reconnaissance de l’autre.
Si les Français savent qui ils sont, ils sont invités à le dire car effectivement personne ne le dira pour eux
Mais cette question relative à l’identité nationale, si justifiée soit-elle, dans la mesure où l’on peut y entendre le désir de renouveler un pacte en l’occurrence républicain mis à mal ces trente ou quarante dernières années, est passionnante à observer comme on observerait un écran géant sur lequel seraient projetés des dessins d’enfants.
Le temps des nations existe-t-il encore ou est-il révolu ? Après celui des empires disparus (nul besoin de remonter jusqu’à Rome, l’histoire du XXe siècle en comporte son lot jusqu’en 1989), étant donné l’atomisation des identités vers le plus petit dénominateur commun ? Et non, comme on le prétend caricaturalement, vers un empire mondial fantasmé plus que réel ?
Qui peut répondre ? Moi, je ne sais pas.
Ce que je sais, c’est que ce débat me bouleverse, m’interpelle, m’oblige à penser et à tenir compte des pensées de mes voisins.
Ce que je sais, c’est qu’un très bel écrit de Pierre Jourde sur ce thème, suivi d’une discussion non moins émouvante et passionnante, a été ici, sur AV, raillé, piétiné, massacré. Qui pourtant...
oh vous savez il y a bien mieux... mais on en parlera un autre jour... si certains veulent faire de ce texte un exutoire à leurs fantasmes racistes, ce n’est pas le moment je pense. Mais leur FOLIE n’a plus aucune limite ici, encore moins celle du respect dû à des serviteurs d’un pays. Leur haine est telle que tout post devient de la bave : dégoûtants propos.
alors cessez donc ici votre propagande pro-israélienne si vous ne savez rien, et vos manigances consistant toujours à organiser votre meute comme l’un de vos membres alcoolique est venu le dénoncer un soir. C’était assez inutile de dire que vous ne savez rien : tout le monde s’est aperçu de l’épaisse couche de vernis qui vous enrobe.
Vous ne savez rien de la nationalité mais remplissez ce site de vos posts sur la burqa et les minarets, en criant au feu islamiste partout où vous passez ? Fichtre, c’est nouveau ça. Pas une seule opinion mais une islamophobie maladive et des obsessions manifestes, dont celle de Soral en particulier dont vous parfumez un propos sur trois en général ??
vous ne savez rien de la nationalité, mais écrivez quand même :
« Amis je vous aime. Mais c’en est trop. Ben Jelloun raconte n’importe quoi dans Le Monde. L’Obs publie un dossier misérable sur »les musulmans de France« , dont l’article principal semble tirer ses sources des forums du Net. Soheib Bencheikh se met à rêver de minarets comme d’un droit de l’homme, tandis qu’en Suède un imam revendique l’appel à la prière comme tel. Freysinger poétise dans un délire alpin son sentiment organique de la nation. Et Finkielkraut est mis en accusation par Badiou. »
bref, vous venez MENTIR, pour la énième fois ici. Avec votre meute à vos pieds. En suisse, les minarets seraient une « conséquence de l’intégrisme » selon vous : décidément, vous ne savez strictement rien en effet mais avez un avis sur tout. Enfin, sur tout ce qui touche à l’islam, votre obsession première ici.
ça ne nous dit toujours pas par qui vous avez été agressée à trois reprises ni si vous avez retrouvé les traces des parents que vous cherchiez un soir sur le net. Venus d’algérie, disiez-vous.... dans les années 40...
vous appelez-ça un beau texte ?? faudrait d’abord qu’il soit plus clair votre grand écrivain qui n’explique pas mais visiblement BARATINE :
Une de mes anciennes étudiantes de Valence, qui s’appelait Khadija ben Brahim, française depuis une ou deux générations, qui en remontrait à tout le monde par sa connaissance de la langue et sa culture, est plus française que M. Duval. Mon ami Claudio Galderisi, directeur du Centre d’Etudes Supérieures de Civilisation Médiévale, l’un des meilleurs spécialistes actuels de la littérature médiévale française, mais qui a des papiers italiens, est plus français que M. Duval. M. Ibrahimi, qui ne lit que le Coran et maîtrise mal la langue, a bien des papiers et par conséquent des droits français, il est en droit plus français que M. Galderisi. Toutefois, l’identité française demeure chez lui à l’état embryonnaire, comme chez M. Duval, mais sur un autre mode. L’un comme l’autre manquent de lectures. Sur le plan de l’identité, c’est la culture qui est essentielle, dans la mesure où elle élargit les dimensions de l’être, et l’ouvre à ce qu’il n’est pas.
vous avez noté le « M. Ibrahimi, qui ne lit que le Coran et maîtrise mal la langue, a bien des papiers et par conséquent des droits français, il est en droit plus français que M. Galderisi. » qui vient comme un cheveu sur la soupe. Il n’est cité qu’à cet endroit et on n’en sait pas plus. Mieux : le « Toutefois, l’identité française demeure chez lui à l’état embryonnaire, comme chez M. Duval, mais sur un autre mode. L’un comme l’autre manquent de lectures » est d’un flou à se tordre de rire : qu’entend-t-il par là ? De lectures de la notion de nationalité ou de bouquins tout simplement ?? C’est bien du BARATIN, et ce n’est donc pas étonnant que ça vous plaise autant, vous qui baignez dans l’apparence culturelle !
plus loin ça devient complètement CON, il n’y a pas d’autre mot possible « On voit bien ce qu’il y a de potentiellement monstrueux dans une telle hypothèse : elle rendrait plus français ceux qui ont accès à la culture, par conséquent, en général, les riches plutôt que les pauvres. » nous dit votre modèle en écriture....
Faut oser !! il est parti dans un argument foireux, baratiné, et cherche une voie de sortie... qu’il essaie de trouver en rattrapage de dérapage en un « Mais tout dépend de ce que l’on entend par culture. La vraie culture n’est pas quantitative, ni décorative. Elle modifie l’individu. »
ça laisse du champ libre aux tatoueurs et autres poseurs de piercing... remarquez, quand on voit certains...
Mitterrand, Léon, avait une sensibilité d’extrême-droite, non ? Selon laquelle l’attachement à la « mère patrie » ne peut être d’ordre que charnel.
Pourtant, et alors même que je n’ai pas résolu ce problème, je suis ex nihilo d’accord avec votre assertion selon laquelle les deux visions, charnelle et politique, mitterrandienne et gaulliste, de la nation (ou de la patrie ?) seraient inconciliables et inséparables.
pourtant, j’aurais le sentiment de n’écrire que des conneries.
L’invevcive est toujours facile quand on manque de vocabulaire retourne vers tes sites préféres si celui ci ne te convient pas. Pour s’enrichir il faut quelquefois faire l’effort d’ écouter ou lire des articles qui ne te conviennent pas,c’est cela la démocratie « L’agora est le lieu du Discours pour les Citoyens ».
Je suis passablement fatigué, par les conneries que l’on peut lire sur l’ Algérie. Passe encore pour les Algériens, qui ont hérités d’une histoire revue et corrigée par le FLN, Mais que des français reracontent l’histoire, à partir de 10 % de faits réels et brodent sur le reste, ça me dépasse. C’est comme ce film avec roger Hanin, ou sa mère sophia Loren, a une « bonniche » mauresque, alors qu’elle se fait sauter par l’épicier arabe, pour une bouteille d’huile qu’elle ne peut pas payer.C’est une situation invraisemblable,mais c’est tellement gros, que ça passe comme une lettre à la poste. La première vérité, qui devrait etre dite, c’est que l’armée d’afrique, comptait autant d’Européens d’algérie, que d’Indigènes, et qu’il fallut pour cela mobiliser 19 classes parmi les européens. La seconde, est que très peu d’Indigènes ont combattus jusqu’à la fin des hostilités.Les rangs de l’Armée d’Afrique ayant été blanchis par incorporation de volontaires FFI, qui n’étaient plus des régiments FFI, mais des tirailleurs. De ce fait, il s’ensuit que les pertes ont été plus lourdes parmi les Européens, que parmi les Indigènes. D’autres parts l’Armée d’Afrique, était principalement composée de mobilisés, et non d’engagés, et donc quand on se lance dans des comparaisons au niveau des pensions, injustement basse, pour les indigènes, je trouves cela trop fort, car je n’ai connu personne, français d’Algérie, mobilisé pour la durée des hostilités, percevoir une quelconque pension, avant ou pendant sa retraite.Tout ce que j’ai constaté, c’est une gratification de 1000 francs, pour un démobilisé de l’armée de l’air. Et pour ce qui est des pertes de 14/18, il suffit de se rendre sur le site SGA , pour constater les pertes subit par la communauté pied-noir.Il y a également les JMO. Pour la défaite 1940, à la bnf, il y a la liste des prisonniers français, avec lieux de naissance, grade et régiments. Les indigènes n’avaient aucune maitrise sur les évènements, et j’admets que l’on puisse, que l’on veuille, marquer de la reconnaissance envers eux, mais je supporte de moins en moins que l’on chie sur la gueule des autres, même par ommission.
Excusez-moi d’insérer une question personnelle : j’ai voulu voter pour l’article de Décurion et cela a éteint le (+) dans la bulle ; a-t-on un quota de votes ?
Tous les étrangers qui ont combattu pour la France, qui sont allés au feu, auraient dû recevoir la nationalité française, pour eux et leur famille, ainsi qu’une pension d’ancien combattant à la même hauteur que les autres Français combattants.
Ne pas avoir adopté cette position a été une indignité pour la France.
« Ne pas avoir adopté cette position a été une indignité pour la France. »
c’est INDIGNE, soyons clairs en effet. Il ne peut avoir de prix du sang différent.
maintenant une guerre arrive : Besson fait quoi avec ceux qui voudraient combattre ?
l’histoire de l’acceptation de l’autre est celle de la civilisation. Celle de l’exclusion une régression. Finalement on en conclura que Séguin, déchiré, n’aura pas encore assez souffert de cette déchirure : c’est HONTEUX.
Et, plus tard, en abandonnant les harkis en Algérie et les soldats vietnamiens en Indochine, la France a ajouté la trahison à l’indignité. Même Le Pen le reconnaît.
Dans ces conditions, aujourd’hui, plus aucun étranger ne voudrait combattre pour notre pays. A juste titre.
Déjà, dans un souci de justice élémentaire, on aurait dû poursuivre pour crimes de guerre les commandants des unités allemandes qui ont exécuté des tirailleurs sénégalais, et décerner aux officiers qui ont préféré mourir avec leurs hommes une décoration de ’Juste’. Car c’est précisément là qu’on touche à la singularité monstrueuse du régime nazi.
oui, IL VIUS a trahi. Et continue à vous menez par le bout du nez à ce
qu’on peut lire : or vous savez très bien qui c’est, en qualité de chef
de meute... seulement voilà : il ne peut y avoir deux chefs dans une
meute, alors on va assister en spectateur à votre déchirement : vous
finirez bien par le haït autant que le Soral que vous avez tant
aimé.....
L’ est rigolo le Moriçologue ,
Dans ses innombrables romans de gare du Nord il insulte à tout va ses interlocuteurs , suivi de quelques aras déplumés aux couleurs éteintes mines tristes et joues blêmes se tenant sur une patte se grattant leurs héréditaires maladies congénitales de l’ autre , on le surprend au détour de sa léthargique torpeur en train de voir une meute sur l’ écran noir de son délire guère épais , sa première réaction après son réveil en sursaut : vite un post sur Ago . Ecrivant sans réfléchir , l’ idée en décomposition on peut lire ses chefs d’ oeuvre de rigologie universelle dans quelque rectangle ressemblant à celui-ci .
Merci Morice encore 3600 ans et vous serez drôle .
(3e alinéa) (...) On les retrouvera transis de froid durant le terrible hiver de 1994 au beau milieu des Vosges, puis en Alsace. Ils y gagneront le surnom de « Sidi-Brahim des neiges ».
Ras le bol de lire sans cesse, depuis le film « les indigènes » que la
France a été libérée par les arabes. Et bien non . Qui s’est engagé dès
la libération de l’Afrique du nord dans les bataillons de la France
Libre, qui a rejoint l’Angleterre, qui a débarqué en Provence ? une majorité de pieds noirs , que les socialistes et les communistes français - de bons collaborateurs pour beaucoup ( vote à Pétain, demande de reparution de l’huma - ) insulteront lors de leur arrivée en France en 62. Le film « les indigènes » est une parodie d’histoire. Et cet article insultant car voulant récupérer un Français pour le dénommer tunisien.
Ras le bol de ces révisionnistes. Morice, allez pleurer ailleurs, en Algérie tenez, patrie de la démocratie exemplaire.
Morice est un piètre prof d’histoire. Pauvres enfants d’avoir eut un tel falsificateur d’histoire. Car Morice oublie les centaines de milliers de femmes et d’enfants et d’hommes enlevés, torturés, violés, mis en esclavage par les barbaresques des royaumes d’Alger et de Tunis durant des siècles.
Ceux qui ont combattus pour la France ne payent là qu’une dette accumulée pr leurs ancêtres.
C’est comique de voir ceux qui veulent nous rappeler l’esclavage et a colonisation pour nous iviter à un acte de repentance , ne pas demander aux maures de se repentir.