d’abord bravo pour l’article, qui donne une bonne idée de ce que pourrait bien etre la crise future
j’aurais juste un bemol a formuler
c’est le fait de n’avoir pas assez parlé de l’immobilier, de son influence actuelle et surtout de son effet accelerateur de la crise qui va nous tomber sur le coin du nez
1 - le pouvoir d’achat des salarié est faussé par la non prise en compte de l’explosion du prix de l’immobilier, en particulier pour les classes moyennes, celles qui n’ont pas le droit aux HLM et ne peuvent pas encore s’endetter a vie pour acheter un studio. Et ce phenomene est dans sa phase critique (soit il explose, soit il se retourne)
2 - le flux financier lié a l’immobilier (achat/vente avec plue-value importante)a artificiellement maintenue l’economie de notre pays (et certainement des autres), en injectant les dernieres liquidités encore disponibles. Lorsque la bulle immobilière éclatera, il sera évident que notre économie s’effondrera a une vitesse digne du tgv, car le « carburant » disparaitra. On peut penser que l’apport due aux loyers s’assèchera aussi, les propriétaires preferant vendre au plus vite, le marche deviendra instable
le dernier point que j’aurais aimé voir développé, est celui du principe fondamental fordien, (je prefere doubler le salaire de mes employers afin qu’ils puissent acheter mes voitures)
quid du desequilibre producteur/consommateur que nous vivons ??
A force de delocaliser, on transforme le consommateur en « non-consommateur » par manque d’argent. On nous dit que l’Europe doit se tourner vers les services, oui mais qui dit service dit client, et s’il n’y a plus de client, il n’y aura pas non plus de services
L’exemple de l’usine Wells au Vigan en est symbolique : sa fermeture, et donc la disparition de la manne fiscale locale (60% du budget de la commune), va obliger le maire a virer du personnel communal, sans oublier les commerces qui devront fermé par manque de client, etc..