Léon, très intéressant, effectivement (mais pourquoi ce document ne porte-t-il aucune mention de l’auteur ou de on origine ?). En tout cas, le scénario 3 ne plaira pas aux USA, ni aux multinationales ni au lobby de la finance, je le remets ici pour le plaisir :
« Ne faut-il pas alors, à l’instar de la crise climatique dont les solutions passent par des mesures à la fois locales, nationales et internationales, imaginer un dispositif analogue, et notamment des règles internationales sur la formation des taux d’intérêt et des taux de change ? et aller vers l’idée d’une « monnaie commune », certes par étapes, mais considérée finalement comme un patrimoine commun de l’humanité. On aurait là le moyen le plus efficace pour dégonfler la sphère financière, lutter contre les spéculations de toute sorte, et notamment des prix alimentaires, et retrouver ainsi les fondamentaux de la vie économique en société. »
« Le marché est sans doute une technique d’échange et d’allocation des ressources souple et efficace. Mais une technique ne fait pas un mode de production. On peut très bien concevoir une économie de marché qui ne soit pas sous la domination du capital. En tout cas, le capitalisme financier, auquel on a tant laissé les coudées franches, a fait la démonstration de son inaptitude à s’autocontrôler et même de sa dangerosité. Parallèlement, les dogmes du libéralisme économique sont aujourd’hui sérieusement remis en cause. Les voies d’une alternative concrète passe par une régulation de l’économie, un partage équitable des richesses, un développement durable partout sur la planète, la liberté mais aussi la justice, et un engagement résolu de l’Etat comme représentant des citoyens. »