Curieux, je ne vois pas pouirquoi on doit s’embarrasser de délicatesses et de retenue pour parler des délinquants. Mon seul reproche au « karcher » sarkozéen puis amaresque, c’est qu’il n’est suivi d’aucun effet. Du vent. « Parle doucement mais porte un gros gourdin » disait Teddy Roosevelt.
Quant à ceux qui voient une explication purement sociologique et économique derrière l’emergence de ces « sauvageons » pour parler comme Chevènement, il s’agi aussi d’une culture, et plus exactement d’une déculturation sous l’effet de modes de comportement venus des ghettos US et valorisés par les annonceurs. Et à laquelle adhèrent tout autant de petits blancos que d’enfants d’immigrés.
Maintenant, donne du plein emploi à tous, et la situation s’améliorera, forcément. Quand on travaille, on n’a pas le temps de trainer. Mais ce n’est qu’une partie du problème - la mise en valeur du prédateur, de la satisfaction immédiate des pulsions, de la violence à l’état pur, de la provoc’ ça fait vendre. Malheureusement ça rend aussi parfaitement inapte à la vie en société.
Pour moi, la réponse à long terme du problème doit être à la fois économique et culturelle. Un psychologue a bien démontré que le passage à l’acte violent est directement lié à la pratique des écouteurs en permanence, des jeux vidéos violents, de l’absence ne serait-ce que d’une heure ou deux de tranquillité et de silence.