Et pourtant arriver à travailler quand on est handicapé relève du parcours du combattant..
Quelques exemples :
il y a une grande disparité entre le privé et le public. Une personne qui est reconnue handicapée dans le public, qui doit travailler à temps partiel, n’a pas le droit de toucher de complément . Par exemple : une personne travaille à 50% sur avis médical, mais elle ne peut pas toucher comme dans le privé 30% de son salaire pour lui permettre de vivre décemment.
Les possibilités de reclassement sont minimes et suivant les administrations dans lesquelles vous travaillez vous n’avez pas de possibilité du tout de reclassement.
Il faut avoir choisi le bon poste avant d’être handicapé !!!
Dans le privé certains employeurs, je ne dis pas tous malheureusement, prennent vraiment en compte leurs salariés handicapés et mettent en place les mesures adéquates pour leur permettre de travailler décemment. Ils peuvent toucher un complément correspondant à 30% de leur salaire ainsi ils touchent environ 80% de leur salaire, ce qui est correct.
La vie d’une personne handicapée est un véritable parcours du combattant ; la grande majorité des personnes handicapées, souhaite travailler car non seulement elles ont des capacités pour le faire mais aussi , elles sont reconnues comme personnes à part entières, et non uniquement comme handicapé.
On peut oublier le handicap d’une personne avec qui on travaille.
Le problème à l’heure actuelle est que le handicap dérange. On détourne son regard lorsque l’on voit une personne handicapée. On est gêné car cela nous ramène à ce que nous pourrions être.
Les mesures les concernant devraient être prises en concertation avec eux. Par exemple, un supermarché a mis en place des places de parking pour eux.
Mais, dans certains , ils doivent aller chercher le chariot au milieu du parking ... Les chariots ne sont pas à leur portée.
On met en place dans certains endroits des plans inclinés pour les personnes circulant en fauteuil , mais dés que vous avez franchi le seuil, on peut lire un panneau indiquant qu’il faut sonner pour qu’une personne descende , car il n’y a pas d’ascenseur. Les personnes sont alors accueillies dans le hall en plein courant d’air. Et des témoignages de la sorte on pourrait en écrire un livre.
Les personnes handicapées sont encore personna non grata dans notre société, malheureusement..
Ouvrons leurs les portes de nos coeurs.. offrons leur un sourire et non un regard de pitié dont ils n’ont rien à faire...